Au moment où le Conseil national du Parti québécois bat son plein et que le discours souverainiste reprend du terrain, j’ai cru opportun de vous soumettre ces quelques pensées issues de la page d’accueil de la tribune libre de Vigile en guise de bougie d’allumage contribuant à maintenir la flamme de l’indépendance du Québec.
« Si l’on considère la présence du Québec au sein de la Confédération comme un obstacle, nous sommes prêts à nous retirer. » Maurice Duplessis
« On camoufle en pacte historique entre deux nations une gammique confédérative qui n’est en fait qu’une mise en minorité définitive d’un peuple par un autre. » Pierre Falardeau
« Le Canada est bien décidé à assujettir le Québec de façon définitive. Il ne nous reconnaîtra jamais la mesure d’autonomie à laquelle aspire légitimement notre peuple. » Claude Masse
« Nous avons eu l’impression, presque constamment au cours de notre histoire du dernier siècle, d’être en quelque sorte une colonie intérieure dont on tolérait la "différence" à condition qu’elle fût résignée à son sort et à l’infériorité collective qu’il lui imposait. » René Lévesque
« Bien que le Québec soit une province faisant partie de la Confédération nationale, il est plus qu’une province, en ce sens qu’il est la patrie d’un peuple : il constitue très nettement une nation dans une nation. » Lester B. Pearson
« Il n’y a qu’une chose pour laquelle un peuple doit marcher, c’est quand on attaque notre liberté ; alors on meurt ensemble ou l’on gagne ensemble. Voilà la seule guerre juste, où personne ne peut se plaindre ; toutes les autres sont honteuses, et la gloire qu’elles rapportent n’est pas la gloire d’un homme, c’est la gloire d’une bête sauvage ! » Erckmann-Chatrian
« La Confédération sera la tombe de la race française et la ruine du Bas-Canada. » Wilfrid Laurier
« L’indépendance est l’instrument des peuples faibles, des peuples qui n’ont pas de pouvoirs, des peuples qui manquent de moyens. C’est parce que nous ne sommes pas prêts qu’il faut faire l’indépendance. Elle vient non pas à la fin de la vie d’un peuple, mais au début : c’est-à-dire au moment où ce peuple entend assurer sa pleine liberté et assumer ses pleines responsabilités. »
Pierre Bourgault
« En périodes de changement, le patriote est un homme rare, courageux, haï et méprisé. Cependant, lorsque sa cause réussit, les timides se joignent à lui, car alors il ne coûte rien d’être un patriote. » Mark Twain
« Dans ce domaine comme dans bien d’autres, l’indépendance permet tout ce que la Confédération permet, tandis que la Confédération interdit bien des choses que l’indépendance rendrait possibles. » André d’Allemagne
« Une société conquérante s’est implantée à côté d’une autre, conquise, qu’elle a cherché, par tous les moyens, à détruire, en l’assimilant ; puis, devant son échec, elle a cherché à la subordonner à ses intérêts. Une subordination à laquelle elle a donné le visage du fédéralisme, ne pouvant ouvertement lui prêter celui de l’État unitaire, mais y rêvant toujours. » Bernard Frappier
En marge du Conseil national du Parti québécois
Maintenir la flamme de l’indépendance du Québec
Tribune libre
Henri Marineau2095 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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