Madame Marois,
Devant la tempête, vous la bravez, bravo ! Continuez ! Mais continuez en prenant acte du résultat du 2 mai et de ses suites, pas en vivant dans le déni de l’aveuglement solitaire.
Le débat n’est pas clos contrairement à ce que vous affirmez mercredi 17 août dans Le Soleil et Le Devoir. Il est loin de l’être. Et d’autant si vous persistez dans le déni. Après le déni, il faut passer à l’acceptation. Plus vite vous vous extrairez du déni, plus vite le deuil à faire après le cruel mais décisif résultat de l’élection du 2 mai, pourra se faire et bien faire. C’est la Révolution du printemps du Lys. Une petite mort heureuse suivi d’un deuil bien fait, nous fera tel le héros antique, heureux, nous qui avons fait un si long voyage.
Ce deuil à faire, c’est celui de la gouvernance souverainiste qui a fait long feu. Elle est morte et enterrée, ravagée par fièvre de l’agent orange, défoliant nos Lys.
La gouvernance collabo a fait long feu
La stratégie de l’évitement du Bloc/PQ a par là démontré sa faillite. Tant mieux, la gouvernance prévue n’avait de souverainiste que le nom, aucune substance. Pire, elle contredisait jusqu’à la souveraineté démocratique même de ce peuple radicalement démocratique.
En effet, il était prévu que le PQ forme seul un gouvernement toujours collabo d’un État d’occupation illégitime du Québec/Canada qui n’a jamais obtenu le OUI de la démocratie québécoise. Ce qui NIE clairement la primauté effective de la souveraineté démocratique de ce peuple que nous sommes, Souverain sur NOTRE sol national du Québec.
Tous les États démocratiques doivent obtenir l’aval électoral et référendaire du peuple démocratique et Souverain du Québec pour que leur légalité constitutionnelle s’applique légitimement sur son sol national du Québec. L’État d’occupation illégitime du Québec/Canada n’a pas cet aval. Les canadianisateurs ne se sont donc jamais risqués à le solliciter, ce qui NIE le principe premier de la démocratie.
Le débat n’est pas clos et vous devez en prendre Acte. À défaut, il fera rage sans vous. Je déplorerais une telle chose. Car nous devons mobiliser toutes nos forces et assurément vous êtes l’une d’elles.
Cela, dans l’UNION et la connivence solidaire, loin de l’isolationnisme traditionnel dans lequel s’est cantonné le PQ, pétrifié par tant de défaites.
Vous pouvez jouer un rôle crucial à cet égard. Le PQ peut jouer un rôle déterminant s’il cesse de vouloir AGIR seul EN TOUTE LIBERTÉ. Cet AGIR doit être solidaire comme vous dites, et non soliTAIRE. Et, il ne pourra l’être solidaire que dans la pluralité, non dans l’isolation du traditionnel et éculé électoralisme partisan qui fragmente le vote souverainiste québécois de gauche et droite autant à Québec qu’à Ottawa.
Cette fragmentation a permis l’élection de la minorité canadianisatrice depuis trop longtemps autant à Québec qu’Ottawa. La majorité nationale québécoise refuse l’État actuel du Québec/Canada. Elle doit pouvoir prendre le pouvoir. L’isolationnisme du PQ et un obstacle.
Cet obstacle peut être surmonté dès lors que nous faisons l’UNION de nos forces démocratiques sous COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec. Une vraie Coalition citoyenne et politique qui met fin à la gouvernance collabo parce qu’elle se sera ENGAGÉE à user sans condition ni délai des pleins pouvoirs démocratiques du peuple souverain du Québec pour, quel que soit l’État qui gouverne le gouvernement du peuple Souverain du Québec, rendre effective la primauté de Sa Souveraineté démocratique sur SON sol national du Québec.
L’État d’occupation illégitime du Québec/Canada ne passe pas au Québec
Mais ce refus québécois est aphone, sans voix, inaudible, inouï donc. Ce qui est un clair déni de la souveraineté du peuple que nous sommes. La majorité est sans voix. Autant les « souverainistes », que les fédéralistes-rénovateurs et autres autonomistes, autant les indépendantistes que les autruches refusent d’adhérer à la Constitution de 1982.
Ce peuple dispose des pleins pouvoirs démocratiques qui sont les siens par définition, pour autant INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise que pour VALIDER l’État que ce peuple désire fonder, à savoir, la République démocratique du peuple souverain du Québec, qui sera ou pas, selon le bon plaisir Souverain de ce peuple, partie associée ou fédérée de la future Europe des Amériques.
Les partis démocratiques du Québec, la députation du Québec, dont celle du PQ que vous dirigez, mais aussi celles de QS, du Bloc, voire de l’Action DÉMOCRATIQUE, des néo-DÉMOCRATES, de la députation indépendante souverainiste et autonomiste et des éventuels partis à fonder, doivent avec vous s’extraire du déni et faire ensemble désormais Acte de résistance radicalement démocratique qui seule pourra mettre fin à la gouvernance collabo du gouvernement de Jean Charest qui n’a jamais rien donné, ni en France occupée d’hier, ni dans le Québec canadianisé d’aujourd’hui. Nous pouvons le faire sous COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Le débat est ouvert. Participez à ce débat. Le Québec doit pouvoir compter sur vous pour en débattre, non pour nier qu’il a cours.
Votre inflexible intransigeance favorise la création d’un RIN2
Tenter de faire aujourd’hui ce que n’a pu faire René Lévesque est une erreur d’appréciation funeste. Nous ne sommes plus dans les années soixante-dix. Le monde a changé. QS existe et l’ADQ aussi.
Si vous pensez pouvoir plus tard fédérer tous ces partis actuels et annoncés, il vous faut commencer maintenant. À défaut, la fragmentation du vote souverainiste assurera l’élection d’autres gouvernements collabos. À commencer par celui que vous voulez aujourd’hui encore former. Ce qui ne peut nous différencier des partis collabos canadianisateurs ou de celui des autruches.
Compter sur la hantise du pire, ne vous sera d’aucun secours. Ce peuple refuse désormais la gouvernance collabo du Bloc/PQ comme l'atteste le résultat du 2 mai. Il refusera que le Parti québécois abonde dans cette voie sans issue une fois encore. Ne serait-ce que pour sauver l’honneur de ce parti à votre place. Ce peuple du Québec et le peuple souverainiste n'a pas suivi les mots d'ordre de ses chef,fes, le 2 mai. Pourquoi diable en serait-il autrement demain. Il préférera voir se compromettre des aventuriers irresponsables comme il l'a décidé le 2 mai, plutôt que de voir s’échouer là le navire amiral historique de sa libération.
Le parti-pris de la Résistance radicalement démocratique du Québec
Prenez vite le parti de la Résistance radicalement démocratique du Québec. Proposez d’un commun accord avec la députation du PQ, celle des indépendant,es, du Bloc et de QS, voire de l'ADQ/SIROIS/Legault, la formation d’un comité de salut national ayant pour mandat la définition des termes fondateurs d'une vraie coalition de partis, celui de la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec. Ce qui forcera tous les démocrates québécois,es à se commettre.
Cessez de prévoir gouverner un État du Québec/Canada qui exclut le peuple du sommet de l’État. Cessez de penser que le Parti québécois peut encore et toujours agir seul. Les Québécois,es le 2 mai ont élu le seul parti capable de former un gouvernement de coalition à Ottawa, le seul qui a pris le parti de la Coalition des forces politiques de la majorité pour renverser la minorité au pouvoir.
Le coup de semonce du 2 mai annonce un coup de tonnerre
Vous pouvez vous, être à la tête d’une VRAIE coalition. Si nous la fondons, la fausse coalition SIROIS/Legault fondra. Sinon, c’est la fausse qui passera. Les Québécois,es sont rendu,es là nous a-t-il fait savoir de manière non équivoque le 2 mai. Finis les gouvernements collabos de la minorité activiste canadianisatrice.
Le peuple et sa majorité au pouvoir !
Vous avez le pouvoir d’AGIR en toute liberté solidaire en ce sens. À défaut, s’effondrera un Bloc/PQ soliTAIRE.
Luc Archambault, St-Étienne-de-Lauzon, 2011 08 18
PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec