Marco Bélair-Cirino - La Coalition pour la promotion de l'enseignement de l'histoire au Québec réclame de la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, qu'elle commande la révision des programmes d'histoire offerts, des élèves du primaire jusqu'aux étudiants universitaires en enseignement.
Mise sur pied par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), la Coalition pour la promotion de l'enseignement de l'histoire au Québec, qui a officiellement commencé ses travaux hier, estime que les jeunes sont notamment victimes du biais idéologique des programmes d'histoire. Le cours Histoire et éducation à la citoyenneté vise, selon elle, à «faire la promotion du multiculturalisme canadien aux dépens de l'étude de l'histoire de la nation québécoise».
La coalition, formée par des enseignants et des chercheurs en histoire, des associations ainsi que des citoyens «inquiets», suggère entre autres la réussite d'un cours d'histoire du Québec préalable à l'obtention du diplôme d'études collégiales ainsi que des cours d'histoire obligatoires à chacune des cinq années du secondaire.
Des mesures applaudies par le Parti québécois. «Nous avons exprimé à plusieurs reprises les préoccupations qui sont celles de la coalition. Chaque fois, la ministre Michelle Courchesne nous a dit qu'il fallait s'en remettre au travail des professeurs dans nos écoles. Aujourd'hui, ce sont eux qui viennent nous dire qu'il y a un problème, a indiqué le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation primaire et secondaire, Pierre Curzi. Les libéraux semblent agir de mauvaise grâce lorsqu'il est question de notre histoire nationale.»
Le cabinet de la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, ne ferme pas la porte à un entretien avec la coalition.
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