SCHISTE

Les opposants vont se faire baiser

Tribune libre

Le statut de Lucien Bouchard
Si à une époque Lucien Bouchard a donné l’impression de défendre les intérêts de la population du Québec, cette époque est révolue.
Bouchard a toujours été l’homme du privé. L’homme de la lucidité économique aveugle qui a saccagé notre système de santé.
Rappelons d’abord que Lucien Bouchard a été engagé par l’APGQ et qu’il sera rémunéré par l’Albertaine Talisman Energy. Lucien Bouchard c’est l’avocat de la partie adverse avec André Caillé toujours au CA de l’APGQ. À ce titre il ne peut représenter que les intérêts de l’APGQ. Toute prétention de sa part de jouer un rôle de médiateur ou de défendre les intérêts de la population ou d’assurer l’avenir des services de santé, serait de l’imposture verbale trompeuse.
Le statut du Gouvernement Charest
En apparence le Gouvernement Charest veut donner l’impression qu’il a modifié sa position, mais c’est un leurre. Son entêtement d’aller de l’avant avec les gaz de schiste reste inchangé. Toutefois les prochaines élections approchent et Jean Charest tente d’éteindre le feu du dossier schiste en feignant de monter le ton contre l’industrie et en laissant planer un possible moratoire sans le nommer comme tel. Jusqu’ici, que de la rhétorique sans engagements et même s’il y avait des engagements, ils ne vaudraient pas plus que le papier sur lequel ils seraient imprimés. Ils n’ont plus aucune crédibilité, ils sont complètement brulés.
Les portes parole des mouvements environnementaux doivent cesser d’être naïfs au point d’exprimer de l’enthousiasme face au faux recul stratégique du gouvernement Charest. Au contraire, ils doivent reprendre le contrôle du débat en changeant leur message et exiger immédiatement le développement des énergies vertes.
Le moratoire est un piège
Par définition un moratoire est temporaire. En continuant d’exiger un moratoire, les opposants jouent le jeu du triumvirat Charest, Arcan et Normandeau, qui vont s’en servir pour acheter du temps. La tournée de propagande de Nathalie Normandeau armé du rapport du BAPE bidon, tentera d’enfermer le débat dans des considérations techniques et économique, et ainsi confirmer le fait accompli de l’extraction du gaz de schiste au Québec. Mme Normandeau sera probablement accompagné de Lucien Bouchard, la vaseline pour faciliter l’entubage du bon peuple.
Quand on se rend compte que l’adversaire réussi à déjouer notre stratégie, on n’a pas le choix, il faut changer de stratégie, même si c’a veut dire scrapper une pétition de 128000 signatures.
Changer le message et reprendre le contrôle du débat
En exigeant l’abandon du schiste et le virage vert on évite d’être entrainé dans le débat technique du BAPE qui vise à éviter le débat public sur l’abandon des énergies fossiles polluantes au Québec.
Le contexte actuel est idéal pour permettre aux opposants de changer leur message et ainsi saboter la manœuvre de Nathalie Normandeau. Ils doivent contrer en temps réel la désinformation et refuser le débat technique et économique du BAPE. Ils doivent exiger sans relâche un débat préalable sur les énergies vertes. L’opposition au gaz de schiste doit s’intensifier et la stratégie de communication doit dépasser la petite pancarte de parterre. Les opposants doivent exploiter tout les moyens de communication et surtout les nouveaux médias pour informer et impliquer la population.
Enfin les opposants doivent exiger de Pauline Marois qu’elle s’engage immédiatement à mettre fin au gaz de schiste et à orienter le Québec vers les énergies vertes, ce qui inclus l’hydroélectricité déjà en chantier évidemment.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2011

    Il serait important que les opposants au gaz de schiste fassent activement la promotion d'un projet tel que celui-ci:
    http://www.enerzine.com/14/4371+L-energie-de-la-Suede-pour-moitie-renouvelable-en-2020+.html
    Le Parti Québécois devrait parler un peu plus de son site http://independanceenergetique.org/