L'idée de l'ouverture à l'autre peut sembler une attitude désirable à prime abord. mais elle a ses limites dans son application concrète lorsqu'elle vient empiéter sur l'identité majoritaire d'une population. Elle ne doit en aucun cas mener à la négation de sa propre culture et à son lent affadissement.
La détérioration sensible de la situation actuelle sur l'île de Montréal reflète bien ce triste état de choses. À trop vouloir se montrer ouvert, rassembleur et inclusif (trois termes détournés de leur sens premier par l'emploi abusif que les fédéralistes de bas acabit en font), on se rend compte que l'allophone interprète ça comme une autorisation tacite à rester autre, croyant que cela le dispense du devoir d'intégration qui est le sien et dont il cherche à se soustraire manifestement par tous les moyens.
Car plusieurs de ces nouveaux arrivants démontrent ostensiblement leur appartenance à leur groupe ethnique et leur religion, laissant clairement paraître qu'ils n'ont aucune intention réelle de s'intégrer à la société qui les accueille, si ce n'est que pour s'y inscrire en tant que profiteurs avides de tous les avantages sociaux à vie. Ceux qui cherchent à s'imposer avec tout ce que cela comporte de contraire à nos valeurs et à notre mode de vie démontrent qu'ils n'ont pas compris pourquoi ils ont été admis ici et sous quelles conditions à observer. L'effet indésirable de ce malentendu est la disruption de la cohésion sociale et l'amoindrissement graduel de la place de la culture majoritaire qui pourtant doit le demeurer.
On peut avoir la curiosité de connaître d'autres cultures et voir comment on vit ailleurs, mais c'est très différent de l'idée d'en laisser s'implanter ici en nombre croissant de façon permanente et contaminante. Rien ne peut justifier qu'une culture et un mode de vie comme les nôtres aillent en rétrécissant jusqu'à être déclassés par d'autres qui s'infiltrent et se répandent comme nappe de pétrole.
Un peuple, une culture, c'est aussi simple que ça.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Illustration: La construction de la Tour de Babel par Hendrick Van Cleve
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3 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
20 novembre 2011Il ne peut y avoir de cohabitation telle que celle rêvée par les pro-immigration massive. Le genre d'immigrants que nous recevons majoritairement aujourd'hui, n'y est pas prêt.
Pourquoi? Parce que la majeure partie des immigrants que nous recevons aujourd'hui, proviennent du Tiers-monde. Et que si nous pouvons être ouverts à leur différence, eux, trop souvent, ne sont pas si ouverts à notre façon de vivre, et tentent de reproduire leur vie étrangère dans un pays qui le leur permettra, avec son multiculturalisme, soit le Canada. Voilà.
Archives de Vigile Répondre
19 novembre 2011Monsieur Labrie
Tant que les nouveaux arrivants auront la possibilité d'avoir 2 choix de langue et de culture dans ce système fédéraliste dont le bilinguisme est institutionnalisé; la majorité d'entre eux choisiront la langue anglaise à notre détriment. Tant que le Québec ne sera pas un pays indépendant avec le français comme étant la seule langue officielle, l'intégration sera très difficile. D'ici là, tout ce que nous pouvons faire, c'est de tenter de sauver les meubles qui restent. VIVE LA RÉPUBLIQUE DU QUÉBEC !!!
André Gignac 19/11/11
Archives de Vigile Répondre
19 novembre 2011Le Québec est devenu et devient de plus en plus une maison dont les fondations sont grugées par des termites de toutes origines.
Encore un exemple :
http://www.cyberpresse.ca/actualites/201111/19/01-4469596-un-patron-unilingue-anglophone-a-la-banque-nationale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS1
Voilà ce qui se passe derrière les portes closes.