Les hommes sont débiles

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Le féminisme revanchard

Le mois dernier, l’édition française du webzine Slate a publié un texte intitulé « Les hommes n’auraient jamais dû avoir le droit de travailler ».


L’auteure, Ruth Graham, est présentée comme une « journaliste qui contribue au magazine The Atlantic et aux pages Idées du Boston Globe ».


Immatures, dangereux et incompétents


Voici quelques extraits de ce texte d’opinion.


« Les hommes sont globalement incapables de s’adapter au monde professionnel. Qu’ils restent à la maison. »


« Les hommes ne savent pas gérer leur argent. Les entreprises dirigées par des femmes s’en sortent mieux sur les marchés. 


« Les hommes ont été responsables de la crise des subprimes. 


« Nous devons nous poser cette question : les hommes possèdent-ils des capacités intellectuelles suffisantes pour que nous leur confiions nos ressources les plus précieuses ? 


« Mais qu’on accorde aux hommes un généreux bénéfice du doute – tout cela pourrait être bien davantage dû à leur incompétence qu’à leur malfaisance. Et si on limitait simplement leur pouvoir managérial au lieu de les exclure purement et simplement du marché du travail ? 


« Malheureusement, la réalité est cruelle : les hommes ne se contentent pas d’être débiles, ils sont dangereux. 


« Au travail, les hommes sont trop émotifs. Ils sont esclaves de leur colère, de leur jalousie et de leur fierté. Leur attention est volatile et ils sont prompts aux coups de sang. 


« L’immaturité des hommes peut se révéler dangereuse. Accorder de véritables pouvoirs aux hommes est simplement trop risqué. 


« Les hommes n’arrivent pas à se contrôler : ils agressent, harcèlent, tripotent, menacent, et ainsi de suite. 


« Réfléchissez aux coûts financiers et émotionnels que nous aurions pu nous épargner si les hommes étaient restés à leur place, c’est-à-dire à la maison. »


Le sexisme acceptable


Il y a quelques mois, j’ai eu tout le lobby féministe sur le dos après avoir écrit une chronique ironique sur le manque d’estime de soi dont souffrent malheureusement trop de femmes.


Je déplorais le fait que trop de femmes acceptent de se faire insulter, harceler, agresser...


« Maigris », « Porte un voile », « Efface tes rides », etc.


Mais le texte de Ruth Graham publié dans le Slate américain en octobre puis dans le Slate français en novembre n’est pas un texte humoristique à lire au deuxième degré, c’est un texte d’opinion sérieux.


Imaginez si, au lieu de parler des hommes, cette journaliste (qui, je le rappelle, contribue régulièrement aux pages Idées du très réputé Boston Globe) avait parlé des Noirs.


« Les Noirs sont débiles, dangereux, immatures, etc. »


Pensez-vous que ses patrons auraient publié son texte ?


Poser la question, c’est y répondre.


Mais écrire ce genre d’insanités sur les hommes est permis et ne soulève aucune vague d’indignation.


Cela en dit long sur le climat social actuel.


Les seuls bons hommes


Pas étonnant qu’on parle autant des transgenres, même s’ils ne représentent qu’une infime partie de la population.


Imaginez : des hommes qui se transforment en femmes ! Un mâle qui prend des hormones et qui devient apte à diriger la Fédération des femmes du Québec !


Voici des hommes qui ont TOUT compris !


Peut-on rêver d’une meilleure contribution à l’évolution de l’espèce humaine ?