Si on en croit les déclarations du porte-parole du Pacte pour la transition, Dominic Champagne, François Legault présente toutes les caractéristiques d’un climatosceptique, alléguant, notamment, qu’en matière de lutte aux changements climatiques, le gouvernement caquiste n’a présenté jusqu’à maintenant, aucun plan crédible. Or pourtant selon M. Champagne, le premier ministre a démontré sa capacité à bouger rapidement dans d’autres dossiers, comme l’immigration et la laïcité.
Le ministre de l'Environnement, Benoit Charette, et son collègue à l'Énergie, Jonatan Julien, débarqueront à New York la semaine prochaine pour le Climate Week, un grand sommet annuel coordonné par l'ONU… en l’absence de François Legault. Quelle réponse concrète les ministres donneront-ils à l’appel de l’ONU?
Pourquoi François Legault a-t-il refusé d’inviter Greta Thundberg à l’Assemblée nationale? Pourquoi le premier ministre sera-t-il absent lors de la manifestation pour le climat prévue le 27 septembre? Pourquoi s’est-il montré intraitable envers les enseignants en les adjoignant de demeurer à leur tâche à l’occasion de cette manifestation?
Des questions qui, selon moi, sèment de sérieux doutes sur les convictions profondes de François Legaut eu égard à l’urgence des changements climatiques… Est-il climatosceptique? Un fait semble tout au moins évident, le climat ne fait sûrement pas partie de ses priorités!
L’école de la rue
À la suite de la décision de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) de décréter une journée pédagogique le 27 septembre afin de permettre aux élèves et à leurs parents d'aller manifester à l’occasion de la grève mondiale sur les changements climatiques, le premier ministre François Legault a réagi en exigeant que les enseignants soient présents à l’école lors de cette journée pédagogique.
Or je suis d’avis qu’une telle directive de la part du premier ministre porte directement atteinte à sa crédibilité, à savoir qu’elle transforme en occasion ratée une situation exceptionnelle où les enseignants auraient pu vivre en compagnie de leurs élèves une journée de sensibilisation sur l’importance des changements climatiques.
Je retiens de ce manque de jugement de la part de M. Legault qu’il n’a rien compris du phénomène de l’école de la rue, le seul endroit où les jeunes du Québec ont l’occasion de se mobiliser pour la sauvegarde de la planète sur laquelle ils devront vivre le reste leur vie… Enlevez vos œillères, M. Legault, je vous invite à revenir sur votre décision et à permettre aux enseignants de manifester en solidarité auprès de leurs élèves pour la protection de notre planète!
Henri Marineau, Québec
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