Je pense que tout ce met en place tranquillement pour réouvrir le débat sur la constitution avec l’élection d’un gouvernement conservateur à Ottawa et Le Bloc, le PQ et l’Adq qui évoquent de rapatrier des pouvoirs du fédéral et de d’inclure la nation québecoise dans la constitution. Le premier ministre Harper rêve de réformer le sénat canadien met dit que le fruit n’est pas mûre pour ouvrir le débat. Jean Charest réclame une entente administrative sur des pouvoir en culture et dit que le fruit n’est pas mûre pour des débats constitutionnels.
Ce qui est génial si le PQ et l’Adq avec l’aide du bloc manoeuvre bien c’est que les nationalistes auront le gros bout du baton cette fois. Il ne faut pas oublier que Charest est minoritaire et qu’on peut le forcer à aller sur ce terrain qu’il craint d’emprunter de peur de générer un échec et d’ouvrir la porte à un cycle référendaire : élection du PQ et référendum gagnant menant à la souveraineté du Québec. Harper est un joueur d’échec dans sa façon de faire de la politique. Il est un homme très intelligent qu’on aime ou pas ses idées. Il faut manoeuvrer avec toute l’habilité et la ruse pour le mettre échec et mat. Laissons le devenir majoritaire à Ottawa et laissons Charest minoritaire à Québec pour l’instant. Assurons-nous de conserver assez de député bloquiste (38 sur 75 comtés au Québec si ma mémoire est bonne) pour avoir plus de 50% + 1 des sièges du Québec à Ottawa d’occupé par le Bloc et laissons le reste au Conservateurs, libéraux et Npd 37sièges restants.
On dit que Harper veut détruire le parti Libéral et qu’il joue dans sa campagne cette stratégie visant la marginalisation des libéraux et la division de la gauche entre libéraux, npd, verts et bloquiste. Il séduit l’électorat du Québec des nationalistes et fédéralistes décentralisateurs pour obtenir sa majorité et réduire le bloc en cendre. Son but faire du parti conservateur le parti naturel de Gouvernement au Canada pour les prochaines décennies. Je crois qu’il veut laisser au pays sa marque sur les institutions canadiennes et remodeler le pays selon sa vision un Canada conservateur un peu plus décentralisé surtout sur le plan des programmes sociaux renforcer l’ouest canadien et son pouvoir à Ottawa et lui faire une plus grande place au sénat s’il arrive à faire élire les sénateurs.
Ce que je propose pour notre nation, c’est un retrait partiel de la fédération canadienne et un statut d’État avec un grand E. Le Québec dois présenter une longue liste d’ajout à la constitution que j’énumère logique, raisonnable n’handicapant pas le reste du Canada dans son fonctionnement mais nous donnant un système fédéral asymétrique :
- Inclure dans la constitution un nouveau statut pour le Québec qui ne sera plus une province comme les autres mais un des deux État national fondateur de la nouvelle fédération canadienne : L’État national du Québec.
- Inclure par le fait même que les Québecois constitue une nation et créer une nationalité Québecoise qui pourra avoir reconnue sur le passeport : Citoyen Canadien de nationalité Québecoise. Inclure dans la charte canadienne des droits et libertés que le Québec peut réduire la portée juridique de la charte en matière de langue, culture et intégration des immigrants pour protéger son identité nationale.
- Permettre au reste du Canada de réformer le sénat et en faire un sénat élu égal si ça leur plaît dans la représentation des provinces duquel le Québec ne fera pas partie n’étant plus une province mais un état national ; le Québec ne sera pas soumis au décision de ce sénat car ce sénat prendra des décisions seulement pour les provinces canadiennes dans les juridictions qu’Ottawa partagera avec eux.
- Donner un droit de véto au Québec sur toute modification à ses pouvoir à lui ou aux institutions fédérales.
- Inclure que 3 des 9 ou 12 juges (peut-être que le reste du Canada voudra plus de juges pour les représenter) de la cour suprême soit francophone et maîtrise le code civil du Québec ou proviennent du Québec et soit nommés après avoir reçu le véto de l’Assemblée nationale du Québec autorisant leur sélection.
- Rapatrier la caisse d’assurance-emploi au Québec et la perception des impôts fédéraux seront effectués par Revenu Québec qui renoncera à la péréquation et aux transferts sociaux, des pouvoirs seront transférés en matières de culture, communication, télécommunication, langue au Québec et inclus dans la constitution. Les pensions de vieillesse et le supplément de revenu garanti seront versé par le gouvernement du Québec.
- Toute province pourra voir son statut changé à sa demande, devenir un État avec plus d’autonomie et après négociation bilatéral avec Ottawa.
Cette liste est longue et risque d’être refusée. Si le Canada nous donne un refus de négocier ou d’accepter nos demandes on renverse Jean Charest et on élit le PQ avec mandat de consulter les Québecois sur l’accession à l’indépendance. Le Bloc sera à Ottawa pour nous représenter dans les négociation sur la rupture. Si le Canada dit oui alors le Québec sera doté d’un Statut d’État associé au Canada et aura toute la latitude pour protéger notre langue, culture, et assurer notre avenir. Nous laisserons à Ottawa la défense, la monnaie, les postes, banques, sécurité du territoire, droit criminel, pénitencier fédéraux et ambassades et douanes et quelques autres tâches. Le Québec aura les ressources pour établir ses propres relations internationales avec les pays et états fédérés dans ses champs de compétence élargis tout en faisant partie d’un grand ensemble économique et militaire.