Le retour de la Russie

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Avec Poutine, c'est la Russie qui revient à l'avant-scène de la géopolitique mondiale.
La création de l'Organisation de coopération de Shanghai, la montée en puissance des pays du BRIC et la création de l'Union douanière, à laquelle se joindra éventuellement l'Ukraine et la Syrie voire la Grèce si elle sort de l'Union européenne, est en train de redéfinir les rapports entre les pays et les blocs d'influence.
Les États-Unis sont en déclin. L'Union européenne bât de l'aile et devra de toute façon se repositionner par rapport à la Russie. La dépendance de l'Allemagne en matière d'énergie fossile l'amènera à se rapprocher de celle-ci. Pour le moment la France semble maintenir son alliance avec les États-Unis. Cela changera. Elle devra maintenir ses liens avec l'Allemagne
On assiste à une unification du continent Euro-asiatique de la France à la Chine. La domination des mers par les Anglo-saxons verra son utilité diminuer. Le monde est en plein changement. On assistera peut-être à la création d'un axe Paris-Berlin-Varsovie-Moscou-Pékin qui fera front à l'axe musulman qui s'étend de la Mauritanie à l'Indonésie. Les États-Unis et le Canada risquent de se retrouver bien seuls, les pays latino-américains ayant décidé de s'organiser sans eux.
Il nous reste à trouver notre place dans tout cela.

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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2012

    À coté du nouveau «droit» d'ingérence «humanitaire» du camp occidental, taillé sur mesure pour justifier toute intervention étrangère sur des prétextes vrais ou fabriqués - l'importance de la vérité est toute relative en autant que le formatage de l'opinion publique continue de marcher. À coté de ce «droit» sorti de nulle part mais admirablement bien adapté pour intervenir de l'extérieur sur toute «cause» sélectionnée et fabriquée, qui nous dit que ce «droit» ne sera pas invoqué un jour dans le but de protéger la minorité anglophone et les immigrants menacés au Québec ? Et ce n'est pas que ce soit vrai ou pas qui pourrait prévaloir, mais ce que la «communauté internationale» en pensera et fera croire.
    À coté de cela, les indépendantistes doivent réfléchir à leur propre intérêt, au succès de la cause qu'ils défendent. En l'occurrence, penser faire l'indépendance sans se soucier des forces mondiales qui entourent le Québec est de l'enfantillage de bisounours. Selon moi, les indépendantistes ont tout intérêt à préférer la multipolarité du monde qui pourra relativiser la prépondérance anglo-saxonne. Avec d'autres forces qui émergent sur la scène mondiale, des forces qui défendent d'autres points de vue, dont le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, dont le droit des peuples à régler leurs affaires sans intervention étrangère, les souverainetés nationales y gagnent.
    Les indépendantistes ne m'apparaissent pas avoir l'option de ne pas sympathiser au plan international avec tout ce qui favorise le renforcement des souverainetés nationales.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2012

    @ didier
    Il y a une analyse à faire, vous ne la faites pas. Ce n'est pas si simple. La Russie a bloqué les ambitions de l'OTAN en Georgie, en Libye elle a voté les résolutions de l'ONU mais elle s'est opposée à leur interprétation abusive (changement de régime, bombardements, etc.) qu'en a fait le camp atlantiste. En Syrie elle soutient une solution négociée qui s'appuie sur le droit des syriens a régler ses affaires sans intervention étrangère.
    GV

  • Alain Raby Répondre

    5 juin 2012

    Notre place c'est l'indépendance du Québec!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2012

    La Russie a été vaincue en 1989 à la chute du Mur. Depuis, elle est rentrée dans le rang et finit toujours par accorder ses politiques au diapason de l'empire capitaliste américano-occidental.
    La Russie n'a pas bougé lorsque l'Otan a bombardé en 1999 ses cousins slaves, les Serbes.
    Et elle n'a pas bougé en 2003 lors de la campagne d'Irak et plus récemment lors de la campagne de Libye.
    En général, elle laisse carte blanche à l'empire capitaliste américano-occidental permettant à cet empire de faire ce qu'il veut.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2012

    Nous, on a une seule place : l'indépendance de la patrie. Après cela, on essayera tant bien que mal de tirer notre épingle du jeu dans la cour des adultes. PAS PLUS MAIS PAS MOINS.
    Pierre Cloutier

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