Quelques années après mon installation au Québec et avant de devenir citoyen Canadien, j’étais enthousiaste à la seule idée que ce que je voyais à la télévision, ce que j’écoutais à la radio et ce que je lisais dans la presse écrite ne relevait point de la langue de bois et que la diversité et je dirais la pluralité des pensées, des idées, des opinions, etc. grâce aux supports de grands médias étaient assurée et assumée. Je le pensais intrinsèquement et fondamentalement. Mais au lendemain des travaux de la Commission Bouchard & Taylor, créée par le Parti Libéral provincial pour baliser les accommodements religieux dits raisonnables, j’avoue être revenu de loin. Une des raisons essentielles réside dans le fait que ces travaux ont été mis au placard avec les suites que nous connaissons tous.
En fait je m'était rendu compte que la quasi majorité des journalistes, les animateurs des débats, les chroniqueurs, les éditorialistes - qui appartiennent aux grands groupes tels que Quebecor, Gesca, Cogeco, Radio Canada et CBC, ladivision de Bell Media avec entre autres CTV propriété de BCE Inc. (côté en bourse), la plus grande compagnie de communications du Canada - parlaient le même langage informationnel et communicationnel et je trouvais cela normal sachant qu’ils ont été formés à la même pensée et la même école de journalisme.
La variété et la diversité des émissions et des écrits proposées par les uns et les autres disaient la même chose à quelques exceptions près mais dans une forme qui diffère selon que l’on soit vu, lu et écouté d’un océan à l’autre, sur le continent nord américain pour les supports en anglais ou tout simplement provincial dans l’espace strictement québécois. ‘’Du vernis à ongle’’ diraient certains.
Donc, mon étonnement venait du fait que la diversité des programmes d’informations, de variétés et de loisirs est telle que personne ne devrait s’ennuyer. Si j’y ajoute les chaînes Étatsuniennes ça devient un monde abyssal de médias, etc. C’est dire que le croisement des diffusions venant du Sud (USA) ou de l’Ouest Canadien tous deux anglophones ne laisse aucune chance aux médias francophones de dominer même dans l’espace censé être le leur.
Alors, selon mes observations les faiseurs d’opinion, les commentateurs, les analystes, les… ne peuvent que tenter de s’ajuster, de s’adapter et d’imiter les auteurs de l’envahissement anglophone à défaut de les contrer par le contenu des programmes. Je dois souligner que seuls les caricaturistes restent près de leur art et disent la vérité.
Ça me rappelait aussi qu’en Algérie au lendemain de l’indépendance (juillet 1962) et le ‘’Sursaut révolutionnaire’’ (juin 1965) le socialisme a été choisi comme idéologie de gouvernance. Le Front de Libération Nationale (FLN) est devenu Parti Unique ce qui a engendré la Pensée Unique, la Presse Unique, etc. et gare à celui qui sort du cadre de référence unique.
Récemment sur un réseau socioprofessionnel la question de la pensée unique a été abordée et à fait l’objet de divers échanges portant sur sa définition, sa portée, ses effets, etc. sur le citoyen et toute la société. J’ai souri à l’idée d’en débattre. J’ai proposé de commencer en partant de la dérision en suggérant que ‘’C'est celle de quelqu'un qui parle pendant que les autres hochent leurs têtes de haut vers le bas ! Quant il finit de l'exprimer les autres continuent de hocher leurs têtes’’. J’ai commencé par la dérision parce que j’anticipais qu’à un moment ou à un autre certains des commentateurs emprunteraient les chemins de la philosophie, d’autres ceux de la sociologie, etc.
Le monde de l'information à la sauce États-unième
Tout en réfléchissant à ce que je pourrais en dire, aujourd’hui, que je vis en Amérique du Nord, depuis presque une quinzaine d’années, j’ai été amené à examiner et à commenter la tournure que prend la politique au Québec avec la dernière campagne électorale des législatives qui porté le Parti Québécois à gouverner La Belle Province en minoritaire et celle qui se tiendra le 07 avril 2014.
Bien qu’elle tire à sa fin et que nous sommes à la veille d’un nouveau gouvernement, les débats sur le moindre mot, le moindre rictus, la moindre information sur le passé, le présent et le futur, le tout petit geste des candidates et des candidats du Parti Québécois, ont été scrutés à la loupe, non pas et seulement par les adversaires, ce qui est de bonne guerre, mais surtout par des journalistes qui ont érigé la désinformation en art professionnel. Les décryptages sans fin et… avec des règles douteuses sont jetés à la figure de l’auditeur, du téléspectateur ou du lecteur.
De leur côté les spécialistes, politologues et autres universitaires habitués à être sollicités lors de telles campagnes électorales ont été, à deux ou trois exceptions près, débarqués ou ignorés. C’est dire combien je ne trouve plus le commentaire, l’éditorial, l’analyse, l’écrit journalistique objectif, raisonnable, impartial, désintéressé et je n’oserai même pas dire ‘’intègre’’ tant ils sont colorés de parti pris et de partisannerie, comme si tous ces porteurs de nouvelles appartenaient à la seule droite néo libérale.
A titre indicatif, selon un sondage CROP - La Presse (connus pour leur proximité fédéraliste), publié le 18 mars 2014 et portant sur les intentions de votes des électeurs, faisait ressortir que le candidat libéral était en avance de sept points. Et c’est le début de la déferlante… des commentaires les uns plus vicieux, plus démagogiques, plus immoraux… plus médiocres… plus corrompus que les autres sont diffusés en boucle sur toutes les chaînes de la province et du reste du Canada. Les sondages les plus récents ne dérogent pas à cette règle
Bien entendu, quelques commentateurs et autres animateurs d’émissions de nouvelles ont tenté de rester neutres mais dans l’ensemble le parti pris était évident, visible et flagrant. De fait, même si le téléspectateur, l’auditeur, le lecteur… soumis à ce battage médiatique n’est pas dupe, il donne pourtant l’impression d’avaler tout ce qui lui est servi… Si j’ajoute l’usage des technologies de l’information par les réseaux sociaux… des indicateurs anodins finissent par impressionner et par convertir le plus sceptique.
Des plaintes des consommateurs ont été adressées aux ombudsmans et aux commissaires à l’éthique, aux directions des rédactions pour reprocher leur parti pris, mais ce sont des réponses toutes faites - soulignant que tout était en règle étaient reçues par le citoyen. Cela a été mon cas pour une réclamation que j’ai adressée à Radio-Canada.
Pour en revenir à ma perception de la pensée unique, je considère que la dérision suffit un temps mais pas tout le temps. Il y a aussi la raison qui s’impose. À mon avis, quelque chose de plus conforme dans le monde politique crée l’espace nécessaire et suffisant pour implanter la pensée unique qui regroupe les idées auxquelles doivent se conformer les citoyens au sens large du terme. Un cadre de référence conçu par les idéologues ‘’d’un certain État’’ et duquel personne ne peut déroger ; le faire – déroger du cadre de référence - c’est s’exposer à être qualifié d’inconstant, de fluctuant, d’indécis à l’égard de cette pensée supposée être celle de la majorité alors qu’elle n’est que celle d’une minorité qui détient le pouvoir.
Ce qui est extraordinaire c’est qu’elle arrive à en faire la pensée de tous. Ailleurs il serait question de propagande, ici ce n’est pas le cas. Pourtant, dans son ouvrage ‘’La propagande nouvelle force politique’’, Jacques Driencourt, nous dit ‘’Le règne de la Propagande au XXème siècle repose autant sur ces instruments inventés parla science, qu’il est motivé par l’atmosphère générale d’irréalité dans laquelle baigne l’humanité. C’est dire que l’imprimé, le cinéma ou la radio (et aujourd’hui, que nous sommes passés au 21ième siècle, les technologies de l’information) découvertes du monde moderne, ne font que renforcer, amplifier et étendre une action qui a toujours existé justement par le fait qu’elle est le corollaire inévitable de ces activités naturelles de l’homme que sont la pensée, la parole…).
Elle est celle de la puissance d’un groupe, du pouvoir en place, de l’institution étatique, elle est centralisatrice, celle de l’Empire ou d’un empire, etc. Elle préconise que c’est l’intérêt général qui prime l’intérêt individuel, mais elle met de l’avant la liberté individuelle. Et elle est qualifié de démocratique dés lors qu’elle serait celle de la majorité. Mais elle ne sert pas le projet de société que les plus éclairés souhaitent pour leur pays.
Selon certains politologues, sociologues et philosophes, ‘’la pensée unique désigne l'intelligence d'un groupe de personnes qui veut dominer ou domine déjà des groupes sociaux, des communautés et parfois des populations entières. … sans possibilité de contradiction’’. Elle serait donc contraire aux valeurs de changement individuel que recèle toute société qui se voudrait progressiste et qui se développerait sur la base de l’autonomie et des libertés individuelles pour le bien de la collectivité. Elle se qualifierait de convenable dés lors qu'un consensus recherché par quelques-uns se fonde sur une argumentation saine en tant que contenu d’un projet de société et acceptable par l’ensemble.
D’autres, la conçoivent comme celle d’un régime totalitaire, dictatorial et bien entendu hégémonique qu'elle soit au sens idéologique, culturel, économique ou social, etc. Elle utilise tous les outils qu’elle trouve dans son environnement social et politique pour orienter et manipuler les citoyens de sorte qu’ils aillent dans le sens qu'imposent les tenants des pouvoirs afin qu'ils se maintiennent aux commandes et rester toujours en haut de l’échelle.
Alors, sauf si nous voulons mettre des œillères, nous savons que depuis le milieu des années 60 ''la lutte contre la pensée unique'' était présente dans beaucoup de pays. Elle s’est aussi retrouvée dans des pays ‘’enclavés’’ et ce malgré les vœux des populations qui aspiraient à l’indépendance dans un espace "bien défini''. Ces enclaves étaient prises entre le soutien ''indéfectible'' des pays de l'Est et les anciennes puissances coloniales. Quelques-uns de ces pays africains, asiatiques, etc. ont succombé à ce cauchemar. D’autres s’en sortent à peine et avec moult difficultés. L'idéologie en question se voulait porteuse du même message à forte connotation de langue de bois, véhiculée par une presse diversifiée mais avec un contenu uniformisé et lissé (Agence Tass, Izvetzia, Chine nouvelle, etc.), bien entendu les médias lourds étaient instrumentalisés (Radio et TV naissante... les réseaux sociaux n'existaient pas encore).
Mieux encore, depuis des siècles quelques-unes de ces enclaves, des petits territoires dominés par des pays qui leur imposent leurs idéologies ont pu se libérer et reconquérir leur souveraineté. D’autres poursuivent leurs luttes pour s’affranchir de la primauté de ces États qui ont tenté de les absorber ou de les fédérer sans jamais les accommoder en préservant leurs identités, leurs cultures, leurs spécificités. Ces territoires, ces nations, ces peuples, ces pays avec leurs sociétés distinctes restent réfractaires à toutes formes d’assimilation ou de fusion mais sont soumis malgré leurs tentatives de se libérer des séquelles des pouvoirs anciens à une aliénation identitaire et culturelle innommables.
Qu'est ce qui rapproche les libéraux et les solidaires des islamistes ?
J'ai toujours fais une distinction profonde avec la déviation religieuse, surtout que parmi tant d’autres compatriotes j’ai vécu intra-muros ce qui est qualifié de manquements ou encore d'errements aux principes rassembleurs c’est à dire les fondements ou tout simplement les piliers de l‘Islam. Là, nous quittons l’espace social pour l’espace politique et pour ce qui me concerne par exemple, l’Islam politique, le Wahabisme ou l’utilisation de la religion à des fins politiques est une déviation de la religion, contrairement, par exemple, au Salafisme qui en est une application rigoureuse et dogmatique que je ne cautionne pas et que je rejette avec vigueur parce que régressif et rétrograde.
Par conséquent, se pose une question essentielle qui se lit de la sorte : Qu’est-ce qui rapproche les libéraux et les solidaires des islamistes ? J’ai choisi une réponse à deux volets :
1) Autant les premiers sont pour la réduction de la participation de l’État et pour la promotion d’une pseudo efficacité économique ; pour les seconds ce n’est qu’une revanche sur les souverainistes qui ne leur ont pas fait suffisamment de place pour leur soi-disant idées de gauche qui au lieu d’être surtout sociale ont glissé vers le solidaire. En fait, comme le dit le vieux proverbe chinois, au lieu ‘’d’apprendre au citoyen à pêcher, ils préfèrent lui donner du poisson à manger’’.
2) Pour les autres, les enjeux de la mondialisation ne sont pas étrangers à leur entrisme et à l’utilisation de tous les moyens pour assoir leur visibilité et frapper les esprits. Toute forme de dérégulation ou de non application des lois du pays et l’introduction de leurs propres lois d’abord aux citoyens originaires des pays arabo-musulmans, même si cela accroît les inégalités et surtout entre femmes et hommes, est une condition sine-qua-none pour offrir leur soutien.
Alors, oui, les libéraux sont laxistes et leur qualité première arrange les islamistes pour l’expansion de leurs extrémismes. Les deux ne se gênent pas d’actionner les solidaires pour casser le vote souverainiste. Les deux usent et abusent des médias lourds, télévision, radio et journaux à fort tirages pour contrôler toute la société et maintenir leur hégémonie. Les premiers culpabilisent les opposants, les seconds se portent comme victimes des souverainistes. Autant les libéraux sont par certains côtés laxistes autant les islamistes les rejoignent dans leur extrémisme.
Des journalistes, des commentateurs, des animateurs des médias lourds se sont laissés instrumentaliser pour orienter les débats, les conversations et les discussions. De vecteurs de transmission de l’information et d’éveilleurs de la conscience sociale ils ont rompu le pacte social pour devenir des acteurs politiques. Ils aident ainsi au ‘’contrôle des esprits’’ le fameux ‘’US mind control’’.
Tout ce magma informationnel, ce quatrième pouvoir au lieu de rester neutre s’est mué en l’outil approprié et bienséant au service d’un groupe de puissants. Il diffuse et impose un message en boucle, uniforme et constant qui diabolise l'autre, l'opposant, l'adversaire; résistant à l'ordre de la majorité Canadienne, désobéissant et s’accommodant très peu dois en vigueur au Canada, ou encore rebelle et séditieux (et bien entendu le mot qui fâche) séparatiste ; cela n’est pas dit textuellement, mais il se fait dire implicitement par les questions orientées qui sont posées aux mêmes acteurs choisis parmi les citoyens victimaires.
Je suis partisan de ceux qui militent pour une solution du juste milieu qui consiste en la création et le développement d'un espace commun où toutes les pensées, toutes les idées, toutes les morales qui fâchent, je veux dire qui ne sont pas admises, acceptées, partagées… par les autres soient bannies.
Je suis pour que tous les dogmes et surtout les spécifiques qui minorisent, font régresser et soumettent des citoyens n’y soient pas admis.
Je suis pour un espace commun où la liberté de conscience existe mais ne s'impose pas ; Je suis pour un espace où la liberté de penser où toutes les idées nouvelles sont encouragées et défendues ;
Je suis pour un espace de communication où le débat, les échanges sont cordiaux et courtois.
Je suis pour un espace où les synergies citoyennes sont possibles et comme cela se dit communément qui permettent à ce que de la discussion jaillisse la lumière.
Je suis pour un espace protégé où les citoyens ne sont pas tenus de se taire si une injustice apparait.
Je suis pour des médias qui osent questionner l’ordre établi et informer le public.
Je suis pour un projet de société où les valeurs universelles sont partagées ;
Je suis pour une société où une pensée singulière et spécifique qui ne conviendrait à la majorité des citoyens est mise en quarantaine dés le moment où vis-à-vis des autres elle est considérée comme violente et provocante sans pourtant ignorer, aider et accompagner ceux qui la porte en tenant compte des règles acceptées par tous.
Alors, je me demande si apprendre, comprendre, s'imprégner et s'approprier les valeurs et les règles de la majorité, s'associer au projet de société de l’ensemble est devenu si ardu qu’il soit honni ?
Si une personne ou un groupe de personnes a, tout à fait, le droit d’exprimer ses pensées, ses idées, ses morales, etc. a-t-il/ a-t-elle le droit de le faire en les imposant aux autres tout en rejetant celles préexistantes ?
Un jour nouveau commencera en cette deuxième semaine d’Avril 2014. Ce sera un jour de noirceur ou un jour de lumière. C’est à l’électeur, au citoyen de décider.
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3 commentaires
Suzanne Bousquet Répondre
7 avril 2014Le rouleau compresseur du quatrième pouvoir...
Votre article décrivant les mécanismes des dérives totalitaires portées par les médias est remarquable. De loin la meilleure analyse à ce jour sur le sujet!
Cette soirée de balayage libéral du 7 avril 2014 est un point tournant de l'histoire du Québec. Les conclusions que nous pouvons tirer de la présente situation font frémir. Ainsi, tous les seuils de dérapage éthique et moral sont franchis. Nous voici parvenus au stade où les voies soi-disant démocratiques d'un scrutin universel peut désormais laisser passer n'importe laquelle aberration. La corruption est cautionnée et plébiscitée. Une bonne partie de l'électorat québécois francophone vient de voter sa propre descente aux enfers.
Le quatrième pouvoir est un despote qui tient la démocratie captive. Ce soir, il a planté un poignard dans le cœur de la nation québécoise. Au point où elle en est, ne restera que les sursauts de ressentiment des esprits lucides.
Rien ne permettra de délivrer la liberté selon les voies conventionnelles. Il nous faut à présent des gens d'action.
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2014Les québécois viennent d'allumer un baril de poudre.
Marcel Haché Répondre
6 avril 2014Une société totalitaire peut très bien s’accommoder d’un régime démocratique. Malgré que Nous vivions en régime démocratique, le Québec n’est pas moins totalitaire que toute l’Amérique du Nord.
L’unanimisme de nos grands médias à l’égard de l’Indépendance, à l’encontre de l’Indépendance, témoigne de l’étroitesse du passage qui reste consentie à la Nouveauté. Et c’est ainsi que, chaque fois depuis 40 ans qu’il est question d’indépendance, de simple liberté, d’affranchissement ou de référendum, les activistes du fédéralisme, qui sont les premiers porteurs supporteurs du totalitarisme dans notre société, aussi les plus vaillants supporteurs des chartes et du gouvernement des juges, chaque fois qu’il est question maintenant de référendum, ils dramatisent facilement quelque chose qui n’est pas dramatique en soi. Malheureusement, et depuis 40 ans, les indépendantistes qui, eux, ne perçoivent pas à priori un référendum comme quelque chose de dramatique, tombent invariablement dans le panneau de dramatiser quand même, eux aussi, la tenue du référendum. Qu’ils en parlent ouvertement ou à voix basse, les indépendantistes n’arrivent plus à « dédramatiser » ce qui est pourtant éminemment démocratique, et supportent bien involontairement les stratégies de blocage de tout ce qui dressé contre la Nouveauté ou l’Indépendance.
Vous avez raison concernant la dérision Ferid Chekhi. Un gouvernement provincial indépendantiste (majoritaire) obtiendrait de meilleurs résultats avec une immense campagne humoristique afin de dédramatiser une situation bloquée, dramatique seulement pour certains individus bien planqués et profiteurs du système. On est loin du compte.