Le PQ veut faire fermer un site web diffamatoire

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La gauche multiculturaliste attaque le PQ avec un faux site internet

À quelques jours du scrutin, le Parti Québécois s’engage dans une course contre la montre pour faire fermer un site web qui utilise le style graphique du parti pour diffuser des propos racistes et diffamatoires.


« Un préjudice irréparable sera commis si le site internet devait continuer d’être en opération, il y a un risque que des électeurs soient induits en erreur sur l’identité du véritable auteur de cette publicité mensongère, diffamatoire et raciste », peut-on lire dans une demande d’injonction déposée au palais de justice de Montréal.


Le Parti Québécois [PQ] en a contre serieusement.fun, un site web qui mène à une page bleue avec le logo de la formation politique dirigée par Jean-François Lisée. On y retrouve une case avec le slogan de campagne du PQ, « Sérieusement ».


Propos racistes


Sous le logo, on y trouve une case où il est indiqué « J’ai besoin d’inspiration ». Lorsque l’internaute clique dessus, il se fait alors suggérer des slogans qui ne font pas rire le parti.


« À gauche en campagne, à droite au pouvoir. Sérieusement », suggère le site web. « Raciste. Sérieusement », est un autre exemple que Le Journal a pu constater.


Pour le PQ, il s’agit là d’une violation claire de sa propriété intellectuelle puisque ce site web « laisse faussement croire qu’il s’agit d’un site du Parti Québécois et peut créer une confusion dans l’œil du public et des électeurs. »


« Les propos véhiculés par le site internet [...] constituent des propos diffamatoires, racistes et mensongers, que le Parti Québécois ne peut accepter et se doit de dénoncer », peut-on lire dans le document de cour.


En fait, la seule distinction avec les publicités du PQ, indiquent les avocats dans leur requête, c’est qu’il n’y a pas de mention de l’agent officiel de la formation politique. Malgré tout, selon eux, il s’agit d’une infraction à la Loi électorale.


Créateur mystère


Le PQ dit avoir tenté de trouver qui est le créateur de cette page, mais que la recherche s’est avérée vaine.


« Les défendeurs ont tenté de cacher leurs identités par l’utilisation d’un tiers, à savoir une compagnie de la Floride », peut-on lire dans le document de cour.


Ainsi, le parti demande à la Cour supérieure de forcer l’entreprise à lui divulguer les renseignements permettant d’identifier l’auteur de la page.


La formation politique demande également la fermeture du site web et d’interdire au créateur de mettre en ligne « tout autre site de même nature ».


Et une fois que la personne sera identifiée, ses ennuis ne seront pas terminés, puisque le PQ lui réclamera 50 000 $ à titre de dommages moraux et punitifs.