Politique québécoise

Le PQ prend du panache

Le sport, une culture à changer

Tribune libre

Depuis la dernière campagne électorale, force est de constater que le Parti québécois (PQ), sous la gouverne de Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), a pris du panache, notamment en raison du style de campagne honnête et respectueux adopté par le jeune chef.

De plus, même si la nouvelle loi sur l’obligation de porter serment d’allégeance au roi Charles III a été adoptée en l’absence des trois députés péquistes, il n’en demeure pas moins que, n’eût été de la charge menée par PSPP tout au cours de la campagne contre ledit serment, ce projet de loi n’aurait jamais vu le jour à l’Assemblée nationale.

C’est sans compter son opposition manifeste à l’embauche de Sandro Grande comme entraîneur-chef de l’équipe de réserve du CF Montréal qui a provoqué une réaction en chaîne qui a amené l’équipe de soccer à retirer son offre d'emploi.

Enfin, lors du dernier sondage, le PQ s’est hissé au deuxième rang derrière la Coalition avenir Québec (CAQ) eu égard aux intentions de vote des Québécois, gravissant ainsi deux échelons comparativement aux résultats des sondages au dernier sprint de la campagne électorale.

Dès l’ouverture de la session parlementaire, PSPP entend remettre le focus sur le déclin du français, qui a besoin, selon lui, de bien plus que la loi 96 pour redresser la situation. De plus

il veut pousser le gouvernement à faire davantage en matière de changements climatiques, en insistant sur le fait que la construction de barrages électriques n'est pas une mesure d'adaptation de notre économie à la réalité des changements climatiques.

En conséquence, à ceux qui croyaient que le PQ était à l’heure des derniers balbutiements, je suis d’avis que vous allez devoir reconsidérer votre position sur le parti de René Lévesque!

Le sport, une culture à changer

Dans le cadre de l’émission 24/60 du 13 janvier diffusée sur RDI, j’ai énormément apprécié la rigueur et l’assurance de la ministre canadienne des Sports, Pascale St-Onge, eu égard aux arguments reliés aux questions d’Anne-Marie Dussault. Parmi les sujets abordés, j’en ai particulièrement retenu deux qui ont attiré mon attention.

En premier lieu, il était difficile, voire impossible, de ne pas aborder le scandale lié à Hockey Canada dans le viol collectif d’une jeune femme par un groupe de joueurs de Hockey junior Canada, laquelle agression barbare a été étouffée par les dirigeants de Hockey Canada qui ont puisé dans une caisse secrète prévue à des fins similaires pour acheter le silence de la présumée victime. Dans toute saga, nous assistons à une culture de l’omerta à laquelle la ministre a l’intention de s’attaquer, son offensive ayant déjà contribué à forcer la démission complète du C.A. de Hockey Canada.

Deuxième élément, tout aussi prioritaire que le premier, les critères des entraînements des athlètes axés sur l’obtention de médailles à des jeux nationaux, internationaux ou olympiques. À ce sujet, la ministre St-Onge est formelle. La santé des athlètes et le plaisir de participer aux compétitions doivent faire partie des priorités, ce qui exclut bien sûr toute consommation de drogues ou de substances héroïnomanes avant ou pendant les entraînements et, pis encore, lors des compétitions.

Un dernier sujet, qui n’a pas été abordé lors de l’entrevue, à trait à ce qu’il est convenu d’appeler dans le langage du sport amateur les « gérants d’estrades. À ce sujet, je suis d’avis que les responsables des lignes sportives mineures, notamment au hockey, dressent une liste de directives à suivre de la part des spectateurs qui serait affichées à un endroit bien visible, et que ceux qui y dérogeront seront expulsés sur le champ. En bref, une mesure coercitive qui devrait permettre aux jeunes de s’amuser tout en jouant sans toujours être assaillis par les cris tonitruants de quelques gérants d’estrade en manque d’estime de soi.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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