Monsieur Daniel Turp, attaché politique de Monsieur Pierre Karl Péladeau,
Madame Agnès Maltais, responsable de la région,
Je ne vais pas longtemps tourner autour du pot. Ma famille politique pourra vous faire hésiter, mais vous admettrez que le dossier n’est pas négligeable. Et nous sommes bien conscients que la cause doit trouver des appuis beaucoup plus larges que les nôtres pour finir par l’emporter.
Nous tentons de faire venir à Lévis le contrat de construction du Diefenbaker, un super brise-glace, à partir de Vancouver pour corriger une grave injustice subie par la Compagnie qui possède les Chantiers Davie et, par conséquent, par les ouvriers de Lévis eux-mêmes.
Serait-il possible d’intéresser Monsieur Pierre Karl Péladeau à ce dossier ? L’indépendance économique du Québec est en jeu. Nous avons observé de la Catalogne et de l’Écosse que le dossier de l’économie a pris beaucoup d’importance pour ces deux nations en quête d’indépendance comme nous. Il ne saurait y avoir, suspendue dans les airs, une véritable indépendance politique sans son pendant économique. Ce qui nous semble un thème que Monsieur Péladeau aime aborder comme nos amis en Catalogne et en Écosse.
Le refus obstiné d’Ottawa constitue, à notre avis, une véritable gifle à tout le Québec. Les Conservateurs sont allés jusqu’à interdire aux Chantiers en difficulté de poser leur candidature pour des contrats fédéraux comme s’ils étaient installés dans un pays étranger ! C’était au moment où ils auraient eu justement besoin d’aide. Aux interpellations des ouvriers, Monsieur Blaney répond qu’ils «doivent faire leurs preuves».
On ne peut escamoter la question de la création et du maintien d’emplois moins précaires à Lévis. D’une génération à l’autre, les familles ouvrières ont vu leurs enfants se succéder comme salariés des Chantiers. Les rumeurs les plus folles courent à leur endroit. Ils seraient des voleurs, des flâneurs ou des incompétents même. Mais depuis quand les abus des uns ou des autres cautionnent-ils les punitions collectives ? Il s’agit d’un enjeu fondamental pour toute la région de Chaudière Appalaches. Et même pour la Capitale.
Beaucoup de monde s’inquiète du sort de Radio-Canada, par exemple, mais la pérennité d’un équipement industriel majeur pour une politique maritime sur le fleuve Saint-Laurent est laissée dans l’ombre.
Il nous apparait que s’il y a une démonstration à faire du cul de sac du fédéralisme, elle est bien illustrée dans le refus têtu d’Ottawa de ramener à Lévis le contrat de ce brise-glace qu’un obscur chantier de Vancouver n’est pas capable de livrer dans les temps et dans les coûts. C’est tout dire du prétendu souci d’Ottawa pour les «payeurs de taxes» tant au Canada qu’au Québec.
Les Chantiers Davie sont en compétition avec un chantier étasunien pour l’obtention du prix du meilleur chantier en Amérique du Nord. Justement parce qu’ils livrent leurs bateaux dans les temps et à l’intérieur des coûts requis ! Cela devrait clouer le bec aux rumeurs malveillantes et faire réfléchir Monsieur Blaney sur qui a à «faire ses preuves».
Si le mouvement indépendantiste mise sur ce transfert du contrat, il pourrait sûrement mettre au défi Justin Trudeau et Stevens Harper de «faire marcher le fédéralisme» pour tous les «canadiens». Il faudra qu’ils se compromettent dans la future campagne électorale. Et ils ne pourront invoquer l’alibi des Conservateurs du remplacement du contrat du Diefenbaker par des contrats de navires militaires parce que ceux-ci sont des bonbons pour calmer la revendication du rapatriement. Ces bateaux militaires sont aussi des outils de conquête géopolitique de l’OTAN.
À ce sujet, Monsieur Jacques Parizeau s’est prononcé, lors des États généraux de la souveraineté à l’Université Laval, sur le retrait d’un Québec indépendant de cette association mondiale de militaristes. Une telle position de Trudeau ou de Harper leur sera impossible s’ils s’avèrent être de meilleur appui du ROC au dépens du Québec et de leurs politiques qui heurtent le sentiment antimilitariste de plusieurs nationalistes Québécois.
J’ai remarqué que Monsieur Péladeau est passé dans le comté de Lévis dernièrement sans mentionner auprès des militants du PQ ou des journalistes la question des Chantiers Davie, de l’éventuelle lutte du mouvement national en faveur du rapatriement du brise-glace ou du récurent problème du travail précaire à Lévis. La question de la construction d’un navire civil de cette importance, non-militaire, en est aussi une sérieuse parce qu’elle concorde avec les objectifs d’un Québec pacifiste éloigné d’un militarisme canadien dans le monde.
Nous ne nous résignons pas à voir les ouvriers des Chantiers laissés à eux-mêmes par le mouvement indépendantiste. Un de leur officier syndical, rencontré lors de visite industrielle, nous avait avoué que l’indépendance du Québec serait un grand atout pour les Chantiers. J’attire aussi votre attention sur la visite passée de Madame Marois aux Chantiers. Nous y avons applaudi comme le signe de l’intérêt du mouvement pour cet équipement industriel majeur sur le fleuve Saint-Laurent, fleuve que certains veulent voir élevé au statut de patrimoine national.
J’espère, Monsieur Turp, Madame Maltais, que vous aurez accès à cette lettre de manière à ce que notre plaidoyer en faveur des ouvriers de la Davie, et pour cette compagnie élevée au rang d’au moins la deuxième meilleure d’Amérique du Nord, vous touchera. L’appui d’un mouvement national québécois à ses institutions industrielles trouverait, à notre avis, un écho populaire dans la région. Nous sommes en même temps persuadés que l’assurance d’un travail plus permanent à Lévis, pour les salariés et leur famille, assurerait à notre ville une belle prospérité tant promise mais jamais réalisée, quoiqu’on en dise chez les fédéralistes, qui plient encore les genoux devant Ottawa parce que leur intérêt pour le Québec ne se manifeste que lorsqu’ils réussissent à nous mettre à genoux nous-mêmes comme ils le sont en permanence.
Maître Marcel Aubut a été engagé comme lobbyiste pour la Compagnie, lui qui baise les pieds de tout ce qui reste de fédéraliste «canadian» à Québec.
Il n’y a qu’un mouvement national fort et à l’offensive qui peut sauver les Chantiers de façon durable. Et l’assurance de la pérennité des Chantiers qui peut relancer une conscience nationale forte chez les ouvriers. Le «préjugé favorable aux travailleurs» reste d’une pertinente actualité.
Il faudrait à Monsieur Péladeau une visite des quartiers ouvriers de Lévis pour constater qu’aucun d’eux ne trouvent assez de moyens, après des années de chômage chronique, pour s’embellir d’une vie urbaine heureuse et épanouie. Même le maire, bon libéral et absorbé par ses penchants pour le commerce, n’ose même pas se prononcer sur ces enjeux des Chantiers Davie.
Je vous remercie de votre attention et j’espère que notre lettre aidera à sonner l’alarme que les fédéralistes tentent d’étouffer en prétextant que maintenant les «Chantiers vont bien» et que quelques contrats militaires alibis nous feront taire.
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles. Si vous le souhaitez, vous pouvez me fixer un rendez-vous pour approfondir le sujet. Nous considérons que les ouvriers des Chantiers méritent toute l’attention du mouvement national parce qu’ils en sont, soyez-en sûrs. Nous convoquons le mouvement à des actions unitaires sur la question, comme par exemple, une conférence de presse de Monsieur Péladeau avec le président de la CSN, Monsieur Létourneau, et les officiers locaux du syndicat.
À nous seuls, nous ne pensons pas pouvoir tenir le sujet comme enjeu politique à l’agenda du mouvement de tout le Québec. C’est pourquoi nous plaçons nos espoirs dans une relance de ce thème à un niveau politique supérieur que vous seuls pouvez lui assurer, si vous en faites le choix. Ce dossier demeurera crucial pour l’économie nationale québécoise. Il est clair qu’il faudra une volonté politique hors de notre portée, comme organisation très minoritaire, afin de donner suite à nos initiatives.
Solidaire.
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5 commentaires
Marcel Haché Répondre
1 février 2015@ Chrystian Lauzon
Fait quarante ans que les indépendantistes jasent pour rien. Et même lorsqu’ils ont réussi à former des gouvernements dans le passé, c’était simplement pour continuer de jaser. Les péquistes sont de redoutables jaseux.
Jean Martin Aussant disait récemment qu’un parti vert qui ne parlerait pas d’écologie, ou un parti libéral qui ne parlerait pas de fédéralisme, cela ne serait pas tellement crédible, qu’il en allait de même d’un parti indépendantiste à l’égard de l’Indépendance. Raisonnement de looser quant à moi.
Un parti politique indépendantiste, c’est pas fait pour jaser d’une Cause ni d’indépendance, ni faire la promotion de l’Indépendance. Un parti politique, c’est une patente toute simple faite pour prendre le pouvoir. Un mouvement politique ou même un blogue… suffit pour faire la promotion d’une cause.
Le P.Q. n’a pas mission de jaser d’Indépendance Chrystian Lauzon. D’ailleurs, si même le P.Q. devenait muet à propos d’Indépendance ( pas sourd-muet, seulement muet ), ses ennemis, nos ennemis, c’est-à-dire le West Island, c’est-à-dire en réalité la Maison RC et toute la Profession des teneurs de micros (qui sont aux ordres), mais qui peuvent compter sur tout un électorat dressé, lui-même aux ordres, nos ennemis ne se priveraient pas d’en parler pour autant, d’indépendance, pour la simple raison qu’ils ont toujours gagné en jacassant contre le Pays pendant que, de notre côté, nous avons toujours perdu en jacassant du Pays également. C’est nous qui sommes les loosers désignés dans ce système. Si bien que chaque fois que nous nous mettons en frais de bavasser du Pays, notre Cause recule.
Le P.Q. a pour mission de la faire la câlisse d’indépendance, pas juste d’en parler. Que P.K.P. prenne donc le pouvoir à Québec s’il en est capable, ce sera déjà beaucoup. C’est alors seulement qu’il sera p.m. qu’il pourra devenir le Louis Cyr que Nous méritons, pas avant.
Chrystian Lauzon Répondre
1 février 2015@Marcel Haché et plus amplement aux Roys de service
Et si l’indépendance nationale n’était pas un “deal” syndical mafieux, pour cette fois, la dernière et la Bonne? Tout comme le Référendum volé en fut un!
Fermeté, fermeté, fermeté, saint coliboire M. Haché!… c’est ça l’Ouverture PKP du Vrai! À rassembler tout et n’importe quoi qui se perd en petits pouvoirs personnalisés : on ne se ressemble plus! Les picosseux finissent par tuer ce qu’ils veulent dévorer et l’arbre ne pousse plus ben haut, mais ben croche, ben bas, selon leurs « faims ».
On ne fera pas notre Homelette nationale sans se casser d’eux! Rassembler tout ce qui magouille à faire chanter et giguer sur place dans la trahison politico-économique organisée et mafieuse, jusqu’à baisser ses culottes pour tout ramasser, ça ne ressemble plus à PKP-Louis-Cyr.
PKP n’a pas besoin de se placer en victime, justifier sa gestion de… RÉUSSITE en la renversant démagogiquement en (faux) échec de flatteries pour cadres syndicalistes et petits communistes frustrés.
PKP s’adresse, par sa nature même, à toutes les bases ouvrières directement pour solidariser dur comme fer les travailleurs en un seul Saintdicat : celui de l’Entreprise des entreprises, celle du Pays! Die-funtbaker, c’est les miettes de passage des syndicaleux pense-petit-mainteneurs de pense-petits en flottement utile : les Louis-Cyr, c’est le passage lui-même, un fleuve St-Laurent à tourniquet payant-Pays-Québec d'abord, faisant cracher tout l’Ouest anglo-canadian qui voudra le traverser!
Un fleuve à soi, ça donne sens à tous les bateaux de l’avenir libéré, pour se naviguer soi-même! Un bateau sans ses eaux à soi, ça va pas très loin en placements financiers à long terme. Nez collé sur un p’tit pain-navire-peuple, c’est du clientélisme syndical, pas du PKP-Réussite. Navire AMIRAL* pointé vers le Cap Diamant, pas une gondole servile d’Ottawa à breloques?
Louis Cyr, M. Haché! Pas le p'tit Frère André et les vaticans clientélistes du passé (surrépété) à faux miracles pour incrédules, inconfiants en eux-mêmes et obnubilés! La laïcisation de l’Indépendance, toutes les indépendances à tous les niveaux, c’est nourrir l’autonomie de conscience du peuple, pas ses profiteurs Saintdicaleurs du haut et pour le Haut-Prédatorial à sens unique. Tous les régimes et idéologies visent l'austérité pour le Bas... peuple. Une seule idée, personnalisée dans une réussite ancrée, peut changer le monde. C'est l'ampoule électrique d'Edison : allumons-nous avant de perdre Hydro et le Québec!
Que les syndicats suivent PKP vers Notre réussite, non l’inverse, puisque ce sont eux qui ont pernicieusement agressé non seulement PKP, mais mis au second plan la Cause, priorisant le maintien de leurs « petits » pouvoirs ébranlés (tel le Temple des marchands de papiers-monnaie-virtuelle!). Dévaloriser la Cause à travers PKP, c'est mépriser le peuple à travers lui : avoir le sens des priorités politiques au sein des corporations et syndicats, devient une priorité, tel un ontologisme du penser.
Si la fin est grandiose, l'Indépendance, la création d'un Pays simonak! les moyens doivent s'y ajuster avec finesse et intelligence... parasyndicalement sans partisanerie.
Que les arrogateurs de pouvoirs petits fassent place à la Cause : le pouvoir prioritairement au peuple indivise, levant le poids national d’un seul bloc! Tiens, pourquoi M. Roy ne s’adresse pas à Mario-Bloc, son bateau baigne à plein dans les tournis de vagues fédéralistes stérélisantes d’Ottawa - PKP n’avait pas tort, occupons la chaise musicale certes, mais en sachant reconnaître que cette communauté de Chambre résonne aussi creux qu’un Big Ben d’éléphants vides à breloques royales! Vas-y quand même Mario: comme disait les Beatles devant la Reine, jadis, ceux à "l'avant", pour l'avenir, taper des mains (et poing levé!), les autres, faire seulement sonner vos bijoux... pour la frime démocratique!
Faudrait arrêter de jaser un m’ment d’nné, non?! West Island, c’est pas que les anglos, et inversement pour l'anglicisation radicaliste dépolitisée, c’est une contamination toxique d’esprits dit ben québécois d’icitte aussi, voire intellos zinzinclusés! Y jase pu, y dé-lirent, eux, y s’laissent carrément fourrer! Et y’a pas qu’un QS pour les éteindre, nos p'tites gens ordinaires, mais ben des Vespasiens fédéralistes, Couillardeux cois et Caquêtteux de service! Je jase, moi, là!
Salut à vous, respectueusement, pour la Cause, M. Haché!
Chrystian Lauzon
*Navire amiral ou vaisseau amiral est le terme militaire désignant le navire de l'officier de marine au grade le plus élevé de la flotte, amiral étant le grade le plus élevé. La coutume veut que ce navire batte un pavillon distinctif le rendant aisément reconnaissable de sa flotte.
Ce terme est une désignation provisoire non attachée à un seul et même bateau, cependant, il désigne généralement le bateau le plus imposant ou le plus rapide car c'est souvent celui choisi par l'amiral. Le terme correspondant dans les marines britannique et américaine est flagship qui signifie navire du pavillon car jadis chaque amiral possédait son propre pavillon personnel qu'il faisait hisser sur le navire-amiral.
Par extension, la marine marchande appelle ainsi le navire le plus médiatique ou le plus emblématique d'un armateur.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Navire_amiral
Marcel Haché Répondre
30 janvier 2015@ Chrystian Lauzon
Je déteste Québec Solidaire autant que vous. Mais parmi tous les « solidaires », il y a beaucoup de Québécois, pas seulement des anti-Québec provenant du West Island.
P.K.P. a l’occasion de s’adresser à ceux qui construisent des bateaux parmi Nous mais qui sont entravés et bafoués. Je ne défendrai pas Guy Roy ici, amplement capable de le faire lui-même.
Mais lorsque des péquisss picossent P.K.P. sur ses mauvaises relations du passé avec les syndicats, il me semble que l’occasion lui est fournie de rectifier ce qui doit l’être, et passer sur le dos de tous les solidaires et tous les picosseux en même temps. On jase.
Chrystian Lauzon Répondre
29 janvier 2015De qui êtes-vous vraiment le messager de service M. Roy?
Quel parti nauséabondant ce QS islamisé et votre collectivisme communiste de frime intégré à ce parti d'orangistes, M. Roy! Quand les losers indépendantistes arriveront-ils à sortir de ce trou d'enlisement multiculturaliste, refoulant la laïcité libératrice sous les soutanes jésuitistes des patrimoines religieux régressifs, intégristes et radicaux politiquement.
Vous et vos "camarades", M. Roy, crachez sur PKP ouvertement d’un côté, le méchant capitaliste anti-syndical à bannir, sur votre site web du Parti Communiste québéco-canadien-internationalisant, avec vos amis cadres fédéralistes syndicaux et vous jouez le quêteux ici sur Vigile pour l’instrumentaliser lui et le PQ. C’est hallucinant! Coalition par le bas, mine de rien, mais pas par le haut, ni avec le Haut officiellement, ni pour l'Indépendance réelle n'est-ce pas?
Pas surprenant que les travailleurs soient totalement dépolitisés à la base, sachant comment leurs chefs syndicaux apolitico-mercantiles penchent profiteusement de tous côtés. PKP ne sera pas dupe de ces magouilles de petite politique provincialiste et, espérons-le, y mettra fin une fois pour toutes.
Bras d’honneur aux cadres syndicaux sans vergogne et vivement le rapatriement hors cette tutelle des travailleurs sous une Indépendance totale et citoyenne à tous les niveaux, du Pays à leur salaire et compétences. Que les travailleurs se libèrent de leurs syndicaleux-cadres-politiciens-amovibles-et-permutables exploiteurs capitaliseurs et leurs idéologistes enrégimenteurs associés!
Que font les syndicats, a fortiri les communistes de QS, pour déprivatiser la Caisse de dépôt et exiger enquête sur tous les fronts?!!!... un exemple entre Hydro-Québec, le pétrole sale, les métaux dont les pipelines sont fabriqués et les contaminants qu'ils servent à transporter en menaçant nos eaux et nos terres.
J’espère que ce ne sont pas les chefs syndicaux qui mèneront la barque à PQ-PKP désormais – que ce pouvoir de coulisses sur les partis politiques s’éteigne enfin. Sinon, le navire péquiste poursuivra son coulage fusionnel vers le fond des fonds de corruption libéraux, grâce à l’aile fédéraliste invasive des syndicats qui s’associe pleutrement, tels des Couillard, à tous les régimes de dilution fédéralistes et de pouvoirs jusqu’à l’amalgamisme de QS et tous les communautaristes communistes de mes deux. Dehors les régimes idéologiques de contrôle des libertés citoyennes!!!
Les lunettes de certains vigiliens commencent à être passablement embuées. Tout le monde vieillit… sauf l’opportunisme politique des syndicats et leur chantage qui sonne toujours faux et superficiel pour qui connait la musique de coulissehommerie politique. La commission Charbonneau a pourtant montré que les cadres et corporatistes mercantiles des syndicats se trouvaient entre partout et nulle part, de fomenteurs libéraux à partis fédéralisants essentiellement.
Travailleurs de Notre seul Pays, d’ici (l’ailleurs musulmanesque on n’y peut rien... que par notre laïcisation de fait), unissez-vous pour l’indépendance du Québec, vos dirigeants fédéralistes syndicalistes-corporatistes cherchent à piger dans l’Assurance-chômage en la rapatriant (le camp Céré-Fortin, vous connaissez?) SANS FAIRE L’INDÉPENDANCE « NÉCESSAIREMENT ». Pierre Fortin, M. Zoro-déficit de l'austérité libérale Charest-Couillard est le messager-vautour d'une Assurance-chômage à utiliser telle une Caisse de dépôt: à re-voler sans fin par le privé!
Aucun bateau ne sera monnayable en dollars canadiens lorsqu’ils se fabriqueront sous l’Indépendance du Québec, nécessaire et nécessairement faite! L’indépendance du Québec précède et dépasse amplement toute prétentiosité de communisme pancanadian internationalo-arabico-saoudien. C'est le seul vrai réveil de la Nation libre de régime et d'appartenance étrangère, sans nuages idéologisants et stérilisants.
Fini de se faire acheter par les miettes de dépendance économique à Ottawa!! Le bateau du Québec ne se nomme pas Die-ffenbaker, mais Louis-Cyr désormais! Vivement la relève du poids national de nos entreprises indépendantisées!
Chrystian Lauzon
Marcel Haché Répondre
29 janvier 2015Totalement d’accord avec vous Guy Roy.
Non mais…mais les péquistes vont-ils enfin sortir de la rêverie de leur maudite course, qui n’intéresse qu’eux seuls ?
P.K.P. est de fait le chef du P.Q. Il a l’occasion très-très rare de faire un millage d’enfer. Préfèrera-t-il lui aussi, comme ses prédécesseurs, faire d’innombrables p’tits pas de côté, tous aussi gigantesques qu’inutiles ?
Vous lui fournissez ce qu’il faut sur un plateau d’argent afin qu’un message parvienne à ceux qui seront, de toutes les façons qu’on regarde l’avenir, absolument incontournables dans une conquête du Pouvoir. Wake up P.K.P.