Rarement aura-t-on vu un ballon se dégonfler aussi vite. De la part d’un parlementaire chevronné comme Jean-François Lisée, on se serait attendu à un départ canon à l’Assemblée Nationale après son élection à la chefferie, pour marquer les esprits. Au lieu de cela, la suite du mauvais feuilleton auquel nous a habitué le PQ depuis maintenant plus d’un an. Au moins, « La p’tite vie » faisait rire. Ce n’est pas le cas du spectacle débilitant offert par Jean-François Lisée.
D’abord, une autre vaine tentative d’amadouer Québec Solidaire pour présenter une candidature commune contre le PLQ à l’élection partielle de Verdun. Non seulement Québec Solidaire n’a aucun intérêt politique a une telle alliance, la souveraineté n’étant pas son but premier ni même dernier, mais, sur le plan financier, compte tenu du mode actuel de financement des partis politiques, QS a tout intérêt à garder son identité distincte et à maintenir l’illusion d’un souverainisme de gauche qui lui permet de puiser dans le bassin de la clientèle potentielle du PQ pour s’assurer du financement le plus élevé possible, au détriment de ce dernier. Realpolitik 101.
En effet, les règles actuelles du financement partiel des partis politiques par l’État rendent illusoire toute alliance ou toute entente entre les partis. Ce n’est tout simplement pas dans leur intérêt financier ni dans celui de leurs cadres rémunérés à même ce financement qui pèsent très lourd dans leurs orientations et leurs décisions. Il serait temps pour le PQ d’en prendre acte et de renoncer à ses chimères de convergence, dans lesquelles il perdra des énergies et un temps précieux et dont il sera toujours le dindon de la farce, pour adopter des tactiques plus réalistes.
Ajoutons à cela les commentaires malavisés de Jean-François Lisée sur les résultats des présidentielles américaines dans lesquels, tout à sa détestation du personnage diabolisé par les médias de masse vendus à Clinton et au globalisme, il n’a pas vu, dans la victoire de Trump, une victoire du souverainisme sur le globalisme et le multiculturalisme.
Alors, de deux choses l’une. Soit est-il complètement déconnecté de l’actualité politique internationale, soit a-t-il totalement intériorisé la narration globaliste et multiculturaliste, au point de ne pas comprendre en quoi elle menace son ambition souverainiste déclarée, et en constitue même l’antithèse.
Ajoutons aussi son abandon du terrain identitaire et du leadership dans la défense et la promotion du français à la CAQ qui sont venus dilapider le petit capital d’estime que la vigueur de son discours sur ces enjeux lui avait permis d’accumuler pendant la campagne à la chefferie.
Enfin, on apprenait ces derniers jours que Jean-François Lisée, les yeux sans doute fixés sur les sondages, considérait désormais que l’ennemi à abattre n’était plus le gouvernement Couillard mais bel et bien François Legault et sa CAQ !
Le résultat est consternant, et il faut souhaiter que l’entourage du nouveau chef lui fasse comprendre, si tant est qu’il veuille bien écouter ce qu’on voudra lui dire, qu’il est très mal engagé. Il doit absolument se concentrer sur la seule cible qui compte, le PLQ, et le faire avec tant de force et de maestria, ce dont il est capable, que les électeurs comprendront que le PQ est le seul à pouvoir tirer le Québec du marasme de corruption et de dépossession aussi bien économique que culturelle et identitaire dans lequel il s’enfonce.
S’il agit ainsi, la CAQ, QS et ON s’évanouiront dans la poussière et nous nous retrouverons dans un scénario bipartiste, le seul à pouvoir offrir au PQ une perspective de gouvernement majoritaire.
Jean-François Lisée et le PQ ont la chance de pouvoir compter sur un électorat captif, un noyau dur, celui des indépendantistes responsables, qui, en 2018, ne voteront pas tant pour lui que par loyauté à l’espoir d’indépendance que porte le PQ depuis ses débuts. Il doit cependant veiller à ce que ces électeurs ne soient pas placés devant la situation où ils sentiraient qu’ils doivent voter pour lui en se bouchant le nez.
Les plus désabusés pourraient avoir des priorités plus pressantes que d’aller voter le jour de l’élection, les plus remontés pourraient être tentés de jouer les trublions, et les Libéraux se faufileraient alors au pouvoir, une fois de plus. S’il fallait que le désenchantement généralisé profite à la CAQ, ce serait la fin du PQ.
Il est encore temps de redresser la barre.
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31 commentaires
Archives de Vigile Répondre
19 décembre 2016Je suis convaincue de la même chose que M.Gaston Carmichael, 22 novembre 14h49.
Oui à l'union des forces souverainistes lorsqu'on parle des citoyens mais non pour les partis.
On s'en va vers ça.
Que les vraies indépendantistes se rangent dans le même camp.
Gaston Carmichael Répondre
25 novembre 2016@Mme Saulnier,
Qu'attendez-vous au juste de M. Lisée, de plus que ce qu'il a annoncé hier?
Thérèse-Isabelle Saulnier Répondre
25 novembre 2016Je suis du comté d’Arthabaska où il y a bientôt une élection partielle et c’est vraiment «en me bouchant le nez» que je voterais pour le candidat péquiste… Lors de la course à la chefferie du PQ, le programme de Lisée m’a enthousiasmée, et ma crainte était qu’il recule une fois chef, surtout sur ce qu’on appelle (à tort, à mon avis) «la question identitaire», ce qui arrive… Le PQ s’enlise de jour en jour… J’avoue reluquer de plus en plus vers la CAQ, t’tite misère…
Jean Lespérance Répondre
24 novembre 2016Erreur sur le montant des fournitures d'Hydro-Québec offertes à des entreprises européennes: ce n'est pas 300 millions par année mais 390 millions par année. L'AÉCG ou l'UE, c'est soustraire des emplois au Québec. Il ne faut pas compter sur JFL pour protéger notre économie.
Caroline Sarah St-Laurent Répondre
24 novembre 2016Que le vrai JFL se lève!
À quel Jean-François Lisée aurons-nous droit aux prochaines élections? Le Québécois ou le Montréalais? L'identitaire anti-Charkaoui ou le bien-pensant pro-Clinton? Lui-même semble ignorer ce qu'il fera demain de «Notre home»... La direction du PQ, qui souffle le chaud et le froid, n'attise que les braises de l'insignifiance.
Que sera le «moment Lisée» du PQ? J'estime que si l'astucieux politicien se raccroche à Québec solidaire les deux partis couleront dans un ultime baiser de la mort. Au coeur du pays réel, la CAQ deviendrait, il va sans dire, la seule alternative aux libéraux.
Normand Bélair Répondre
24 novembre 2016.
Le PQ est rendu tellement vide de sens, vide d'un message clair à transmettre aux citoyens que même dans l'élection partielle dans Marie-Victorin, le seul parti qui n'a rien comme slogan sur les affiches, et bien c'est le PQ !
C'est tout dire!
Je ne comprend pas... c'est rendu que je trouve Legault emballant! C'est Legault qui incarne la seule opposition! Ma foi, c'est le seul qui me défend moi francophone au Québec! Sur la langue, sur l'immigration, sur la santé, sur l'éducation; mais pas sur les affaires sociales, ça c'est Québec Solidaire.
Pourquoi le PQ ne s'engage pas sur des sujets? Pourquoi ne pas rappeler aux électeurs que le PM a toujours de l'argent gagné à l'extérieur du Québec mais qu'il va utiliser ici sans payer d'impôt?
Pourquoi ne pas marteler que nous pouvons limiter le nombre d'immigrant venant ici?
Pourquoi qu'il ne défend pas la langue française surtout avec le nouveau projet de loi qui fait reculer le français?
Bref, ce ne sont pas les injustices qui manquent!!! Tant au Québec qu'au fédéral!
Bien oui, le PQ et son chef doivent devenir le chef des souverainistes même ceux d'ottawa car le Bloc n'a plus de chef!
Aux fait, actuellement, le PQ défend quoi au juste?
Le PQ ne me rejoins pas, comment voulez-vous que je convainc mes concitoyens de se joindre à un mouvement qui ne sait plus se définir???
Merci
Archives de Vigile Répondre
24 novembre 2016Monsieur Le Hir
Voici une suggestion de question que Jean-François Lisée pourrait poser au premier ministre Couillard à l'Assemblée Nationale: "Comment se fait-il que votre gouvernement est prêt à débourser 620 millions $ de FONDS PUBLICS pour restaurer les sites miniers abandonnés au Québec* et que, durant ce temps, la mine Canadian Malartic n'a jamais payé d'impôt au gouvernement du Québec?"- Fin.- Il y a une limite d'exploiter les contribuables québécois de la sorte et en plus de leur rire en plein visage. Cette exploitation éhontée doit cesser immédiatement!
André Gignac 24/11/16
* Cette nouvelle apparaît dans le Devoir d'aujourd'hui.
Jean Lespérance Répondre
23 novembre 2016Il n'y en aura pas de redressement de barre, vous vous faites des illusions. Lisée est un communicateur hors pair. Nul doute là-dessus. Ougho St-Pierre a dit que sur son blogue il a posé la question suivante: dites-moi en quoi je ferais un bon chef? Et tout le monde a tombé dans le panneau en répondant. Il a utilisé la méthode des sondages et a répété ce que le monde voulait entendre. La question devait être inversée, dis-nous toi en quoi tu ferais un bon chef?
Ce fut une erreur monumentale et je vous avais prévenu en écrivant un article intitulé : Jean-François Lisée, DEHORS! Vous avez rejeté Martine Ouellet maladroite dans sa démarche mais sincère et avez préféré un non-sincère mais rusé comme dix renards qui disait: suivez-moi, j'ai un plan mais qui en partant allait dans la mauvaise direction.
Pourtant JC Pomerleau et Mme Moses avaient sans doute lu: www.vigile.net/HE-JEAN-FRANCOIS-SAVAIS-TU-CA Et que disait cet article? Que 300 millions de dollars de fournitures d'Hydro-Québec seraient offertes à des entreprises étrangères européennes. Nous vendre à l'Union Europaïenne avec le traité de l'AÉCG ou Accord avec l'UE. Pourquoi pas élire Pierre-Marc Johnson à la tête du PQ!
La solution: remettre Martine Ouellet à la tête par voie de référendum. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Ce n'est pas la barre qu'il faut redresser, c'est celui qui met la main dessus.
L'erreur de Martine Ouellet fut de parler de référendum avant de parler d'un projet de constitution. Il fallait parler d'un projet de constitution qui nous mènerait au référendum ou passer directement au projet de constitution. Comme toujours, le plus court chemin entre 2 points est la ligne droite. Quand on se trompe, on efface et on recommence.
Archives de Vigile Répondre
23 novembre 2016Encore des mièvreries, toujours des mièvreries. Toujours des demi-mesures, jamais d'affirmations. Tous reconnaissent les talents de JFLisée mais, s'il a vraiment ces talents, que fait-il avec? Le PQ n'est plus le PQ. C'est devenu le PD, le Parti de la Déception. PKP était une lueur d'espoir. Elle s'est évanouie. Il a démissionné, comme tous les Québécois savent très bien le faire.
S'il y avait des élections demain matin, pour qui faudrait-il voter? Qui inspirerait suffisamment de confiance pour prendre la tête d'un Québec mourant, et le raviver? Il n'y a PERSONNE. Il n'y a que les malfaiteurs qui nous gouvernent qui savent ce qu'ils font, détruire le Québec en se remplissant les poches, ce qu'ils réussissent fort bien. Nous avons l'air d'un peuple de coquilles vides. Nos médias sont remplis de scandales innommables mais il n'y a personne pour condamner les coupables. Ils s'en tirent tous. Les juges, à l'instar de la tour de Pise, penchent politiquement toujours du même côté. À Québec le mensonge règne en maître, nous le savons tous mais personne pour pousser les haut cris, que de petits rots discrets, quelques borborygmes, c'est tout. On nous a enseigné l'humilité, eh bien, c'est réussi, nous sommes de dignes porteurs d'eau, à genoux devant le premier effrayeur à moineaux venu. Comment voulez-vous que la jeunesse désire faire l'indépendance quand ils voient leur parents accumuler les démissions, refuser de combattre.
Les empereurs romains pour garder la paix sociale donnaient à leur peuple du pain et des jeux. Ça n'a pas changé. Aujourd'hui ce sont les chips, la grosse biére et l'écran de Télé pour les sportifs de salon.
Archives de Vigile Répondre
23 novembre 2016"Ajoutons à cela les commentaires malavisés de Jean-François Lisée sur les résultats des présidentielles américaines dans lesquels, tout à sa détestation du personnage diabolisé par les médias de masse vendus à Clinton et au globalisme, il n’a pas vu, dans la victoire de Trump, une victoire du souverainisme sur le globalisme et le multiculturalisme."
Là vraiment je ne vous suis plus... Et qu'est-ce que Lisée aurait du faire ? Le féliciter ? Déclarer qu'on doit saluer une victoire du "souverainisme sur le globalisme comme vous dites ?
Nous sommes très loin de la priorité de ces enjeux . On parle ici d'une victoire d"un populisme réactionnaire et démagogique sur les démocrates. Aussi pervertis soient-ils. Ils incarnent malheureusement le seul parti qui recèle des éléments de nature progressiste.
Archives de Vigile Répondre
23 novembre 2016Je savais que Lisée ne parlerait pas de référendum,mais plus j'écoute les périodes de questions et réponses à l'Assemblée nationale,plus je me rends compte qu'il ne parle même plus des avantages de vivre dans un Québec souverain.Comme Marois s'abstenait également de le faire.
Donc,si la tendance se maintient,2 ans plus 4 ans sans parler d'indépendance?J'espère me tromper,sinon le temps va être long.
Archives de Vigile Répondre
23 novembre 2016Monsieur Le Hir
Lorsque Lucien Bouchard, ce rapetisseur de notre idéal collectif, est apparu dans les parages de Lisée après son élection à la chefferie du PQ, j'étais sûr que ce dernier diminuerait ses exigences au niveau de la charte des valeurs, des signes religieux et des quotas sur l'immigration. Autrement dit, sa baloune de promesses lors de la course à la chefferie, s'est dégonflée assez rapidement. Lisée, c'était le candidat souhaité par les fédéralistes et la finance québécoise sans la nommer ouvertement mais les gens savent lire entre les lignes.
La seule solution pour éviter la disparition du PQ et l'indépendance de la nation québécoise, c'est la démission de Lisée afin qu'il cède sa place à Jean Marie Aussant qui aurait près de 2 ans à expliquer les avantages de l'indépendance aux québécois avant la prochaine élection en 2018 qui mènerait à l'enclenchement du prochain référendum.
Si les Québécois ont peur du référendum, c'est parce que les dirigeants du PQ n'ont jamais fait d'efforts valables pour leur expliquer les avantages bénéfiques de la nécessité de l'indépendance. Nos jours sont comptés comme peuple à cause de l'immigration massive en cours et du multiculturalisme "canadian" si nous ne nous prenons pas rapidement en main et cela dès 2018 sinon il sera trop tard tic! toc!
André Gignac 23/11/16
Pierre Grandchamp Répondre
23 novembre 2016@ M. Carmichael
Le monde de la finance s’est adapté. De un, Trump recule sur un paquet de ses promesses et déclarations: la torture, changements climatiques, Accord de Paris, poursuite contre Clinton.....etc. C’en est ridicule! J’ai bien hâte de voir ce qu’il va faire avec sa promesse de réouvrir les mines de charbon.
Louise Michaud Répondre
23 novembre 2016Je viens de lire dans le Devoir, 21 novembre 2016
''Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, voit « un point tournant » dans l’ouverture exprimée par Québec solidaire, au cours du week-end, quant à des candidatures communes dans le but de battre le gouvernement Couillard, lors des prochaines élections.''
JF Lisée veut s'allier avec Omar Khadir.. qui s'alarme de la montée du ''populisme'', autre nom du nationalisme, qui soutient le projet de loi 59 ultra-liberticide, qui a combattu la Charte des valeurs, et qui, en se posant comme ''racisé'' veut travailler sa société d'accueuil en la culpabilisant.....etc...?
Après le Grand Remplacement des populations, voici que les électeurs péquistes nationalistes viennent grossir les rangs des mondialistes de M. Khadir !!! Sûrement inespéré pour lui !
C'est à ne plus s'y reconnaître dans nos bulletins de vote !
Q.S. et le P.Q. n'avaient RIEN de commun sur la question identitaire, ni sur beaucoup d'autres questions... avant le leadership de JF Lisée.
Vouloir les allier dans le but de ''battre le gouvernement Couillard'', c'est comme faire une guerre entre les sympathisants d'une même cause. Leur victoire est assurée.
La nationaliste que je suis se sent de plus en plus arnaquée.
Archives de Vigile Répondre
23 novembre 2016La stratégie consiste à planifier le futur or, tristement, il faut constater que le PQ fait probablement parti du passé. Après Parizeau, vint l'ère des éteignoirs dont Bouchard fût le plus sinistre extincteur. Depuis, l'éducation défaillante de la jeunesse aidant, ajoutée à leur l'ignorance crasse de l'histoire et de nos origines ont fait des plus jeunes électeurs des gens dont l'appartenance est une notion dénaturée et anonyme.
C'est bête mais c'est cela. J'ai des enfants adultes, intelligents, parents, scolarisés et éveillés. Pourtant, pour eux, l'indépendance du Québec est une quête du passé. Je le redit: C'EST BÊTE mais c'est comme cela. Ce que je vois m'incite à penser que le PQ rejoue l'acte ultime de l'Union Nationale.
QS, sous sa forme actuelle, est une aberration chronologique; Une patente des années 80. La CAQ est au Québec ce que le sarkozisme est à la France. Le PLQ, lui reste égal à lui-même...Comme le crime organisé. discret et putassier, ce qui le rend dépositaire des votes anglos ainsi que des allo de tous poils qu'ils ambitionnent de laisser entrer à plein B747 afin de gonfler leur balloune électorale de réfugiés pour qui la misère locale est cent fois plus délicieuse que la survie chez Assad ou ses semblables.
Finalement, où en sommes-nous ? C'est bête, encore une fois mais, nous en sommes à la fin d'une époque. Une époque glorieuse mais ratée par le sabotage des Bouchard, des Bourassa et de leurs émules et consolidée par nos trolls politiques actuels: Charest. Couillard et cie.
Je suis un irréductible indépendantiste, fier de mes origines françaises, de ma langue et de mon patrimoine culturel. J'espère toujours qu'un prodige ranime chez nos enfants cette appartenance indélébile qui fait de moi qui je suis mais, l'histoire est une chose étrange qui n'est écrite que par ceux qui ne l'ont jamais connue.
Bonjour chez-vous.
Archives de Vigile Répondre
23 novembre 2016Jean Francois Lisée, c'est un Mondialiste et non un Indépendantiste.
Il a travaillé plusieurs années au Cérium ( Centre d'Études de recherches Internationales) avec Raymond Chrétien le frère de l'autre.
Directeur exécutif du CÉRIUM de 2004 à 2012
Jean-François Lisée fut pendant cinq ans conseiller, notamment aux affaires internationales, des premiers ministres Québécois Jacques Parizeau et Lucien Bouchard.
Il a écrit plusieurs livres, dont Dans l’OEil de l’aigle, sur la politique américaine face au mouvement indépendantiste, qui lui valut le prix du Gouverneur Général.
Pendant près de 20 ans il fut journaliste, correspondant à Paris et à Washington pour des médias québécois et français.
Également membre du Centre d’études sur les politiques et le développement social (CPDS), il a mis sur pied avec son équipe un site internet les politiques Sociales et la Mondialisation...
http://archives.cerium.ca/Lisee-Jean-Francois
Jean-Claude Pomerleau Répondre
23 novembre 2016De l'utilité des sondages Crop pour la manipulation politique :
Le PQ et Bernard Landry se sont fait voler l’élection de 2003
http://vigile.quebec/Le-PQ-et-Bernard-Landry-se-sont
Cela dit.
On recherche désespérément le Lisée de la course à la chefferie. Celui des lignes fortes sur des thèmes porteurs : sortir du pouvoir « le gouvernement le plus toxique de notre histoire ».
Cette lutte contre la collusion-corruption érigées en système par le régime libéral devrait être le dossier prioritaire, porté sans relâche par le chef de l'opposition lui-même.
JCPomerleau
@ Richard Le Hir Répondre
23 novembre 2016Cet éditorial a été écrit lundi et mis en ligne mardi, avant la publication la publication du sondage CROP dans La Presse de ce matin. J'ai suffisamment dit du mal des sondages CROP dans le passé pour ne pas m'y fier aveuglément lorsqu'ils se trouvent à confirmer mes impressions.
Tout en prenant celui de ce matin avec les pincettes qui s'imposent et en y apportant les bémols nécessaires, il ne constitue pas une bonne nouvelle pour Jean-François Lisée et confirme que son leadership à la tête du PQ ne soulève pas l'enthousiasme que sa campagne à la chefferie avait auguré.
Pire, il pourrait être démobilisateur, comme je le suggère dans mon éditorial.
Lors de son élection, j'avais suggéré dans un autre éditorial qu'il fallait laisser sa chance au coureur. Encore faut-il que le coureur veuille courir...
Etienne Evans Répondre
22 novembre 2016Je vous trouve dur à l'égard du nouveau chef du PQ, de plus c'était Vigile qui avait parti un mouvement anti-Cloutier , il faut donner la chance à la stratégie,
N'oublions pas que la convergence a été lancée par PKP, je trouve Lisée sage d'avoir continué dans cette direction référendum ou pas. PKP avait exercé une certaine pression auparavant sur QS pour la convergence mais c'était pour eux facile pour eux de refuser en donnant comme excuse le chef anti-syndicaliste en même temps ils gonflaient leurs rangs d'anti PKP. Lisée a tout changé , QS ne pouvait plus refuser une telle convergence avec Lisée au risque de potentiellement disparaître aux prochaines élections. Francoise David et Amir Khadir quitteront et laisseront QS vulnérable de perdre ce qu'il avait pris tant de temps à acquérir. Une alliance prétogérait leurs acquis tout en donnant la possibilité à un gain ou deux. En revanche le PQ sait qu'il a le gros bout du bâton. Vous avez raison , ils devront mettre en place une stratégie afin que les deux ne se nuisent pas côté financement . Le PQ va chercher minimum 20% partout , Qs 6-7 alors le PQ pourrait négocier une alliance 3 sièges pour 1 , le financement resterait pareil. Une alliance ponctuel dans une dizaine de comtés fait le plus de sens. Une alliance PQ-QS serait aussi une paix ou Qs arrêtera de se faire du capital politique sur son dos, une paix bien nécessaire pour le long terme. , les forces des deux partis pourront alors se concentrer sur le PLQ et la CAQ .
Déja Lisée à bien commencé sa stratégie , le message véhiculé est celui de défaire les Libéraux tout en faisant un analgame entre la CAQ et le PLQ de parti fédraliste de droite. De plus Lisée a demander aux syndicats de ne pas appuyer le PQ idée de ne pas faire peur à la droite anti-syndical pour voter PQ, les syndicats mettront tout de même toutes leurs énergie contre le PLQ et la CAQ.
Aussi Qs a besoin de la proportionelle pour assurer sa pérénité , pour cela il a besoin de PQ majoritaire . Le PQ pourra garder QS en laisse juste assez longtemps pour préparer la consitution québécoise et le référendum de 2022.
Alors ayez un peu confiance, nous avons besoin de tout le monde unis pour y arriver, même Québec Solidaire. J'espère que ceux qui disaient voter blanc verront la raison à temps pour les prochaines élections.
Jean-Pierre Bouchard Répondre
22 novembre 2016J.F.Lisée est trop à gauche, trop politiquement correct selon ce qu'on en voit depuis qu'il est chef. Denise Bombardier a écrit un article bizarre samedi le 19 novembre dans le Journal où elle décrit Lisée comme un individu trompeur capable de surprendre en créant de fausses pistes afin de coincer les adversaires politiques.
L'impression négative envers ces actions et réactions pour moi l'emporte sur toute autre considération. J'interviens plus ou moins sur internet et là je communique devant ce qui apparaît les penchants sincères de JFL face à Hillary Clinton, les super traités de libre échange, les actions inégales à l'assemblée, son politiquement correct de gauche qui frise l'abus envers tout ce qui en fait beaucoup trop.
Dans le contexte mondial où le multiculturalisme est un trait décisif de la globalisation et du bannissement moral des nations et ce jusque qu'avant l'élection de Trump et le Brexit et là un possible changement de paradigme international.
L'engagement de Lisée à rassurer sur les gestes ou politiques envers la laïcité et plus d'une fois démontrerait ce qu'il ferait du PQ. Un parti qui se ferait déchiqueter par la CAQ en 2018 malgré le manque d'envergure de François Legault. Sa déclaration dernière connue sur le sujet: -La laïcité n'est plus dans mes trois priorités-.
Le Québec n'est évidemment pas encore la France du côté du fondamentalisme ce qui n'empêche pas que cette insistance à dire en gros au delà du sujet: -ma position sur la laïcité est sous contrôle ou bien modulée- témoignerait soit d'une volonté de rassemblement qui est utopique quant à rejoindre des électeurs libéraux en 2018 et un nombre plus consistant de minorités sous le simple fait d'un non référendum soit d'une mentalité de gauche pure qui en devient politiquement inefficace.
Parce qu'être chef de parti c'est être dans un combat qui passe par les moyens de la démocratie qui évite ou dépasse la guerre mais qui en dehors de la démocratie serait une lutte sans grandes règles en bonne et due forme.
Avec la loi 101 en 1977, Camil Laurin a rencontré l'adversité, une hostilité totale déjà des libéraux et des médias contre l'affirmation de parler le français sans freins par le biais d'une loi, une disposition législative pour contrer le pouvoir d'incrustation de l'anglais dans tout le Québec et à Montréal particulièrement depuis 1760. Idem pour R.Lévesque et J.Parizeau pour les référendums souverainistes de 80 et 95.
Sans être effronté comme un Trump. Un chef de parti doit avoir du mordant.
Gaston Carmichael Répondre
22 novembre 2016Le PLQ est un parti clientélisme. Son programme est fait sur mesure pour répondre à certaines clientèles. Par exemple, les immigrants y verront leurs protecteurs. Les anglos y verront le statu quo. Les francophones... ben eux, on leur vendra le meilleur pays du monde.
Lisez les commentaires sur cette position de sieur Couillard: http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/11/22/projet-de-loi-62-couillard-ne-soppose-pas-au-tchador-chez-les-enseignantes_n_13153806.html
Pour les immigrants, cela peut bien être un incitatif pour voter libéral, mais pour les francophones, cela les fait ch**r.
Prenons exemple sur les meilleurs: le PLQ. Identifions correctement notre public cible, et tenons un discours en conséquence. Est-ce que JFL est disposé à faire un Trump de lui même?
Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2016J'ose espérer que le but visé par JFL est de démontrer plutôt la mauvaise foi des porte-paroles de QS envers le PQ et d'amener les militants à délaisser QS au profit du PQ. Le PQ semble rejoindre un certain nombres de militants de QS, n'en déplaise à leur "dirigeants" et je crois que c'est la tactique ici et avec laquelle je suis d'accord.
Marcel Haché Répondre
22 novembre 2016La recette est connue : se faire élire avec l’apparence d’une colombe, puis gouverner comme un faucon.
C’est un faucon déguisé en colombe, qui gouverne maintenant à Ottawa.
Certes, ce n’est l’intérêt de JFL d’attirer les faucons fédéraux dans une bataille « provinciale », d’autant que JFL ne peut pas faire peaker le P.Q. trop tôt, ni montrer trop tôt quelle sorte d’appétit le titille.
Mais il y a une clisse de différence entre « manœuvrer » comme le fait JFL, et abandonner un champ de bataille, en particulier celui de l’identitaire. Depuis la « vague orange » et le « printemps érable », l’électorat québécois (Nous) a montré éloquemment qu’il était devenu imprévisible.
C’est précisément cette imprévisibilité de l’électorat qui a fait récemment la fortune politique de Donald Trump. Quand le temps fut venu, en effet, c’est une « connexion » qui s’est opérée aux U.S.A. et qui s’opère encore.
Mais Vigile, qui a l’âme et l’appétit des faucons, JFL a tout ce qu’il faut pour impatienter et éprouver ses amis les plus fidèles.
Si le P.Q. abandonnait définitivement le dossier identitaire, il ferait ce qu’on appelle une erreur historique, laquelle ne lui serait jamais pardonnée…
Gaston Carmichael Répondre
22 novembre 2016@M. GrandChamp
Aujourd'hui, la bourse de New York a encore fracassé un autre record.
Comment expliquez-vous ce graphique, M. GrandChamp, qui débute le jour de l'élection présidentielle américaine (8 Novembre 2016)?
Pierre Grandchamp Répondre
22 novembre 2016Élections américaines. D’abord ,rappeler que Mme Clinton a obtenu une majorité de quelque 2 millions. Rappeler, aussi, la grossièreté du personnage Trump et le fait qu’il va être en sempiternel conflit d’intérêts. Lisée a réagi comme L’IMMENSE majorité des Québécois. Et le retour aux énergies fossiles......et le rejet de l’Accord de Paris....et possiblement de l’ALENA.
Côté élections ici. Le PLQ part avec environ 30 comtés, en partant, assurés.La CAQ et le PQ se divisent dans les comtés francophones.Voir ce qui se passe actuellement, dans St-Jérôme.Oui, c’est à la CAQ qu’il faut aller chercher des votes.
Quant à l’alliance, je diffère d’opinion avec vous.
François A. Lachapelle Répondre
22 novembre 2016Monsieur Lisée, êtes-vous assez proche du monde pour écouter ce qu'ils ont à vous dire, même écouter les niaiseries ?
J'ai fait un test aujourd'hui: j'ai déposé à votre bureau une enveloppe avec un magnifique texte publié sur vigile.quebec sous l'onglet "tribune libre" signé par Claude Bariteau, anthropologue en date du 21 novembre 2016.
Voici le titre de ce texte: " Le contrôle du peuple québécois par le Canada impose le contrôle du Québec par le peuple québécois ".
Monsieur Lisée, compte tenu de la fragilité des appuis au PQ et à votre leadership, vous devriez être en mesure de répondre personnellement à tous les Québécois.es qui vous écrivent. Vos appuis d'aujourd'hui en période de sécheresse sont vos piliers de demain avant l'arrivée de la rosée.
Comme aurait dit Monsieur Bain, " Lisée, réveillez-vous ! Écoutez le monde ordinaire, c'est urgent. "
On a commémoré le 40e du 15 novembre 2016. Deux députés au moins devraient vous inspirer: Camille Laurin pour la langue et le culture ET Gérald Godin pour sa détermination à battre Robert Bourassa dans Mercier.
Savez-vous comment Gérald Godin a battu Robert Bourassa ? En frappant à des milliers de portes de son comté en se disant en montant des milliers d'escaliers: " Parthenais mon cul ! ". Six ans plus tôt, en octobre 1970, Trudeau et Bourassa avec le loi des mesures de guerre ont fait emprisonné Gérald Godin.
Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2016Il n'a ps su répondre a Couillard au sujet des service publique voilée , il entérine même ce fait ,le monde a l'envers , le fin renard Couillard ne dit pas ...les femmes voilées , mais femmes a visage découvert , sans mentionner qu'elle sont voilées .
Moi le P"Q" j'en ai raz mon casque , je voterais blanc a moins qu'il y est un parti avec un chef qui en a ......
Yves Corbeil Répondre
22 novembre 2016Pour la prochaine élection ça prend un petit carré pour le vote blanc.
Quand il n'y a plus personne, ni parti qui a quelque chose de décent à proposer à sa population, celle-ci devrait être en mesure de leur faire savoir par un vote blanc.
Et le jour n'est pas loin ou nous aurions une majorité de vote blanc si la possibilité existait. Faire des X partout ou quoi que ce soit d'autre ça annule et ce n'est pas compilé mais le vote blanc lui le serait.
Imaginer 2018 vote blanc 42%, libéraux leur 30% dure, Lisée 23%, solidaire son 4% et les autres se séparent la balance.
Quel beau message, le vrai message car depuis des lunes qu'on fait rire de nous autres.
Y-a-t-il des chanceux sur le site qui ont eu la chance d'aller luncher avec Barrette dans son CHSLD 5* favori. Selon un sondage Barrette & Barrette 84% des personnes âgés préfèrent rester dans leur merde la nuit plutôt que de faire changer leur couche. Moins malade mental que lui tu te fais enfermer.
La honte la politique d'aujourd'hui, la honte totale.
Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2016Le PQ de Lisée c'est rendu n'importe quoi car maintenant il parle de s'associer avec Québec Solidaire et ce n'est pas pour faire la convergence souverainiste mais pour la convergence de la gauche. Qu'il ne compte pas sur moi pour l'appuyer pour foncer dans le mur !
Gaston Carmichael Répondre
22 novembre 2016Lisée est parfaitement conscient que l'establishment de QS ne peut pas répondre favorablement au défi de la convergence. Il mise toutefois que plusieurs de leurs membres et partisans y seraient favorables.
Il cherche donc à acculer QS au mur, pour l'obliger finalement à refuser l'offre. Sa gageure est que plusieurs solidaires se tourneront alors vers le PQ par dépit.
Rappelons-nous la devise de JFL durant la campagne à la chefferie: "Une petite victoire à la fois..."
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
22 novembre 2016NOUS, sur Vigile, avons été ceux qui ont répondu les premiers à la fausse hésitation de Lisée à se porter candidat à la chefferie. Il nous a répondu sur son blogue: "Alors, dites-moi en quoi je ferais un bon chef." Et il fut inondé de réponses, on s'en souvient. NOUS l'avons vu gravir les échelons puis nous avons aimé son discours de victoire. NOUS attendions une bombe de sa part lancée en chambre contre le PLQ. Hiii!... manque de temps pour livrer le message. Nous attendions l'étincelle qui allume la coalition de Notre identité, le ralliement des Québécois contre les invasions multiculturelles et linguistiques...
Le chef ne peut pas travailler tout seul, c'est certain, mais si le Parti manque déjà de gaz, c'est qu'il manque de faucons autour du chef. Il est donc normal que ce soit le chef de Vigile qui lui sonne les cloches avant la désillusion... emblème des Québécois. Où en est PKP avec l'Institut?...