À peu près tous les observateurs de la scène politique attribuent la remontée spectaculaire des néodémocrates au vent de changement. Ce n’est pas la première fois que les Québécois, tant sur les scènes fédérale que provinciale, explorent de nouvelles voies qui pourraient répondre à leurs aspirations. Un revirement irrationnel et imprévisible qui incarne une société en recherche de son identité, qui n’a pas encore trouvé sa voie, en manque de jalons susceptibles de représenter ses valeurs et sa culture.
À mon sens, le 2 mai, l’électorat québécois, particulièrement les sympathisants traditionnels du Bloc, lassés de la présence de ce parti national défendant les intérêts du Québec à Ottawa depuis 20 ans, a évincé d’un seul coup du décor, et le Bloc et les vieux partis qui l’ont déçu depuis des décennies et s’est tourné vers le NPD, la seule voie qui n’avait pas encore été utilisée et la dernière qui peut encore peut-être leur faire parcourir un bout de chemin vers leur quête d’identité.
Et si les Québécois, après avoir parcouru un bout de chemin avec le NPD, se retrouvaient encore un fois dans un cul de sac, ils pourraient toujours se tourner vers le "beau rêve", la dernière voie qui s’offrira à eux, celle de l’accession à leur indépendance!
Henri Marineau
Québec
Le NPD... le dernier "beau risque"?
ils pourraient toujours se tourner vers le "beau rêve", la dernière voie qui s’offrira à eux, celle de l’accession à leur indépendance!
Tribune libre
Henri Marineau2094 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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2 commentaires
Éric Messier Répondre
6 mai 2011Je pense que c'est bien ça, les Québécois qui, consciemment ou non (plutôt non), prennent un dernier beau risque.
Néanmoins, il n'est pas évident que ce fut un vote fédéraliste.
Archives de Vigile Répondre
5 mai 2011je ne suis pas d'accord. les appuis du Bloc n'ont chuté que de 10%, pour donner un résulat électoral de 24% au lieu des 35-36% auxquels on était habitué. Ce n'est certainement pas suffisant pour expliquer le balayage observé. la ''vague'', ce sont des gens qui n'auraient pas voté autrement, des Bloquistes, certes, des étudiants et d'anciens Libéraux.