Le miroir du fédéraliste: la souveraineté

Vous voyez un problème à la démarche souverainiste? c'est vous le problème!

Tribune libre

Chers amis souverainistes, vous savez que je vous aime. Mais j'aime moins Harper et les «Busheviks». Il n'est pas question de choisir, entre la gauche souverainiste et la droite conservatrice, cette dernière est un cauchemar. Vous comprenez ce que je veux dire. si c'est non, faites simplement signe, et je m'explique.
Parlons alors de la SOUVERAINETÉ, ou plutôt de PAYS au Québec. Sur ce site, beaucoup d'entre vous et moi avons longuement écrit à ce sujet. Les effets sont désillusionnants! A quoi servent alors nos débas, ou plutôt nos débats cadrent-ils avec les défis? Ma réponse est non!
Nous proclamons depuis belles lurettes notre foi en la souveraineté, comme les Chrétiens professent leur coyance en Dieu. Là est l'erreur.
Vous aspirez à la souveraineté? Prenez-là!
La souveraineté ne se donne pas, ca se prend. Pour prendre la souveraineté, nul n'est besoin de réunir des foules, ni de confesser des pêchés. Voici selon moi la marche souverainiste, en 5 étatpes:
1- l'éducation publique aux valeurs citoyennes. Toutes gouvernances non dictatoriale repose sur une sous-culture de la confiance, le respect des principes et des vies, et donc sur l'appropriation de valeurs citoyennes.
2- la désobéissance politique. Des politiciens soverainistes font avaner la cause en se rebellant contre l'ordre en place. Civilement, respectueusement, ils boycottentent les actions des pouvoirs en place.
3- La désobeissance civile. Les civiles sont les seuls aptes a destabiliser un régime dictatoriale.
4- la réalisation. Les leaders souverains récupèrent la situation et proclament l'état souverain. Le sérieux de l'équipe déterminera la reconnaissance des autres états.
Participer à la gouvernance non souverainiste et se déclarer «souverainistes», c'est mentir le jour sous un ciel ensoleillé sans nuage. des deux choses l'une: ou nous exercons la souveraineté, ou nous adhérons au statuquo.

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François Munyabagisha79 articles

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Psycho-pédagogue et économiste, diplômé de l'UQTR
(1990). Au Rwanda en 94, témoin occulaire de la tragédie de «génocides»,

depuis consultant indépendant, observateur avisé et libre penseur.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2011

    Me Cloutier écrit : « Bousquet est un membre éminent de la 5e colonne de Vigile qui essaie de décourager les militants avec ses statistiques et ses sondages bidons.»
    Ce dernier sondage indique principalement, une montée de Québec solidaire, un parti qui semble vous plaire, selon vos derniers écrits et qui n'est pas un parti fédéraliste. En plus, j'écris souvent pour défendre Mme Marois que vous attaquez régulièrement. Comme 5e colonne, il y a pire.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2011

    Bousquet n'est pas indépendantiste. Il veut réformer la constitution du Canada! Il l'a dit. Il a écrit. C'est un membre éminent de la 5e colonne de Vigile qui essaie de décourager les militants avec ses statistiques et ses sondages bidons.
    Bousquet aurait intérêt à lire Hervé Kempf pour comprendre que nous ne sommes plus en démocratie - l'avons-nous déjà été - mais en oligarchie (le pouvoir de quelques personnes) et en plutocratie (le pouvoir de l'argent).
    En fait, nous sommes dans une dictature douce où l'élection procure au peuple l'illusion qu'il est au pouvoir parce qu'il vote une fois à tous les 4 ans.
    L'élection fait précisément l'affaire des oligarques pour se maintenir au pouvoir. Charest-Desmarais même combat.
    Et ce ne sont pas les politiciens professionnels du PQ - Marois-Blanchet- qui font changer cela.
    Heureusement, il commence à souffler un vent de révolte dans les "démocraties" (oligarchies) occidentales, notamment en Grèce et en Espagne.
    Mais je doute que Bousquet puisse comprendre cela. Il a le nez collé sur l'arbre canadien et ne voit pas la forêt.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2011

    Premièrement, nous ne sommes pas en dictature, nous élisons nos gouvernements.
    Nous n'avons pas élu M. Harper mais d'autres Canadiens l'ont fait. Nous avons élu, par contre, le PLQ Charest, un parti fédéraliste, ce qui indiquait que nous voulions demeurer dans le Canada, à moins que les Québécois ne lisent pas les journaux et votent n'importe comment.