Alors que la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’une part, et que la violence faite aux femmes d’autre part font les manchettes dans les médias depuis des décennies, un événement comme le Grand Prix de Montréal retient l’attention du jet set de la course automobile dans la foulée des jeux du cirque da la Rome antique
Aberration s’il en est une! Pendant que les meilleures écuries du monde dépenseront tous leurs efforts à aspirer faire monter leur chauffeur sur la plus haute marche du podium, des jeunes filles, au risque de leur sécurité, se laisseront tentées par l’argent de séducteurs professionnels bien nantis. Et toute cette mascarade à même les impôts des contribuables! Des millions de dollars s’évaporeront en gaz toxique par les tuyaux d’échappement des bolides
Et où est le gouvernement dans tout ça? Où sont passés les grands efforts de réduction de la pollution de la planète? Et la violence faite aux femmes alors que le Québec vient de vivre un dixième féminicide au cours des dix derniers mois? Les magnats de la course automobile vantent les retombées économiques du Grand Prix de Montréal, Soit! Mais peut-être que nos dirigeants devraient évaluer les retombées sur la pollution de l’air et sur la protection des jeunes filles
On dit souvent que l’être humain est un être de contradiction, Eh bien, nous en avons encore un exemple patent!
Haro sur les propos haineux et la désinformation!
Un mouvement de contestation envers les propos haineux et la désinformation dans certains médias écrits et radiophoniques avec à sa tête la députée de Québec solidaire Catherine Dorion et le député fédéral libéral Joel Lightbound, un phénomène qui mène souvent d’ailleurs à une avalanche de propos haineux sur les réseaux sociaux, prend de plus en plus d’ampleur sur la place publique.
Or, à la question de savoir pourquoi ne pas entamer des procédures judiciaires, au criminel ou au civil, si les propos recensés sont bel et bien haineux?, Catherine Dorion fait valoir que « C’est coûteux et c’est long, le processus judiciaire. Et pendant ce temps-là, l’autre personne qui a une grosse tribune peut continuer de varloper, varloper, varloper. »
Un vieux proverbe latin se lit comme suit : « Si vis pacem, para bellum » qui se traduit en français par « Si tu veux la paix, prépare-toi à la guerre ».En termes clairs, si tu aspires mettre un frein aux propos haineux et à la désinformation, confronte les responsables sur leur propre terrain, à savoir les médias.
Il est plus que temps que ces fauteurs de troubles rencontrent une opposition musclée à leurs attaques viles et destructrices. La haine ne fait qu’engendrer la haine… Est-ce vraiment la société à laquelle nous aspirons?
Henri Marineau, Québec
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