Le gouvernement des USA a un historique prouvé d’attaques sous fausses bannières

D0bc94f40182be63fe290acd4eb30b2b

Un portrait vraiment pas beau !

Sur le sujet du 11 septembre, il y a deux groupes de gens : ceux qui ne savent pas exactement ce qui s’est passé, et ceux qui l’ont orchestré.


Presque tout le monde sur terre appartient à la première catégorie, mais beaucoup de gens prétendent détenir un savoir exhaustif sur les événements de cette tragique journée de 2001. Les adhérents de la pensée dominante aiment bien affirmer leur confiance dans la version officielle, mais cette confiance, ils ne l’éprouvent pas vraiment. Beaucoup d’analystes complotistes aiment prétendre qu’ils savent la vérité, mais c’est faux. Il n’y a tout simplement pas assez d’informations accessibles au public pour que quiconque puisse être certain de la façon dont les choses se sont passées ce jour-là ; tout ce que nous savons est que (A) la version officielle a plus de trous qu’un gruyère, et (B) que les leaders des USA ont une histoire étendue et bien documentée de fausses bannières et de propagande pour manipuler le public et le pousser à soutenir de funestes opérations d’interventionnisme militaire.



(« La théorie du complot du 11 septembre en moins de 5 minutes. » En anglais)


Si vous pensez savoir de source sûre que la version officielle de ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 en est la véritable histoire et que toutes les théories du complot ont été déboulonnées, vous êtes ignorant. Si vous pensez connaître les détails précis de la façon dont la vérité diffère de la version officielle, vous avez passé trop de temps à étudier des théories du complot, et vous devriez probablement aussi arrêter la fumette. Mais vous n’avez aucun besoin de vous mettre sur la défensive et de vous raccrocher à une certitude, quand les leaders des USA se sont déjà discrédités aussi complètement qu’ils l’ont fait au fil des décennies. Il est innécessaire de se plonger dans des théories quand le bilan de ces personnages est si fermement, et factuellement établi.


Voici quelques exemples des fois où le gouvernement des USA a déformé les faits pour engendrer un soutien de l’opinion publique à des interventions militaires, ce qui constitue la définition même de la fausse bannière.


Le faux témoignage de Nayirah


Le 10 octobre 1990, une fille de quinze ans connue sous le nom de Nayirah a témoigné devant le Congrès des horreurs infligées par des soldats irakiens au peuple koweïtien. Son témoignage selon lequel des centaines de bébés avaient été tirés de leurs incubateurs et abandonnés à leur sort sur le sol des hôpitaux a été pris pour argent comptant et répété par Amnesty International, les médias grand public à l’unisson, de nombreux sénateurs, le président H. W. Bush, et a manipulé les sentiments de l’Amérique en soutien à l’action des USA dans la Guerre du Golfe.


C’était un mensonge. Nayirah était en réalité la fille de l’ambassadeur du Koweït aux USA, et son témoignage télégénique sur les « bébés tirés des incubateurs » était faux. Cela ne s’était pas produit.


Théorie du complot, twin towers, tours jumelles, World Trade Center, WTC, Al-Qaïda, Ben Laden, attaque, 11 septembre,

L’ex-directeur de la CIA George Bush avec l’ambassadeur du Koweït, qui avait regardé à la télé le faux témoignage de sa fille devant le Congrès.



L’incident du Golfe du Tonkin


En 2005, une étude déclassifiée de la NSA a révélé que l’un des deux incidents utilisés pour propulser les USA dans la désastreuse Guerre du Vietnam était arrivé de façon inverse à ce qui en avait été rapporté, et que le deuxième de ces deux incidents ne s’était pas produit du tout. Des allégations d’attaques « délibérées » et « non provoquées » contre l’US Navy dans le Golfe du Tonkin le 2 août et le 4 août 1964 avaient été solennellement affirmées par le président Johnson, ce qui avait mené au passage rapide de la Résolution du Golfe du Tonkin, qui autorisait le président à engager des forces militaires dans une intervention au Vietnam.


En réalité, l’incident du 2 août n’était en aucune façon « non provoqué ». L’USS Maddox avait tiré le premier sur des navires nord-vietnamiens. Le 4 août, il n’y avait eu aucun engagement de navires de quelque type que ce fût. Johnson avait admis, un an plus tard, en privé, que « pour autant que je le sache, nos navires étaient en train de chasser la baleine là-bas ».


L’USS Maine


(Documentaire sur l’oligarchie dirigeante des USA, 2 heures, en anglais. )


Cela remonte à loin. La vidéo ci-dessus explique comment la guerre hispano-américaine a été déclenchée par une explosion suspecte sur l’USS Maine alors qu’il était à quai dans le port de La Havane, en 1898, ajoutée à la propagande anti-Espagne des journaux détenus par des ploutocrates de l’époque. Comme toutes les guerres des USA, elle a été très rentable et a bénéficié aux plus riches.


La tradition de mentir pour rallier les masses indécises à des entreprises militaires souhaitées par les puissants a probablement commencé dès l’aube de la civilisation, et ce n’est que grâce aux capacités croissantes de l’humanité à établir des réseaux et à échanger des informations que nous commençons à démêler les manipulations de ceux qui nous gouvernent. Nos livres d’histoire sont, sans aucun doute, criblés de multiples contre-vérités et/ou approximations sur les vraies raisons sous-jacentes de conflits violents entre royaumes et factions, parce que le faible nombre des personnes lettrées autorisées à écrire les récits officiels de l’époque leur permettait d’imposer leur version.



(Hillary Cinton sur les dangers des « fake news »)


C’est pourquoi nous avons vu une panique grandissante des structures de pouvoir existantes au sujet des médias alternatifs. Celui qui contrôle le récit des événements contrôle le monde. Ce n’est que par consensus sociétal général que le pouvoir existe où il existe, que l’argent fonctionne comme il le fait, etc. A n’importe quel moment, le public peut arrêter d’honorer les structures de pouvoir existantes et créer un modèle social entièrement différent, décider de distribuer les ressources et de partager les responsabilités d’une façon qui bénéficie à plus de gens, plus efficacement que le paradigme actuel. C’est uniquement par leur habileté à manipuler et à contrôler la pensée dominante que les puissants ont été capables de l’empêcher.


Si les leaders au pouvoir n’avaient pas besoin du consentement du public pour diriger, ils n’auraient pas besoin de mentir constamment sur leurs raisons de faire des guerres. Le public ne consentirait jamais à des interventions militaires si les politiciens étaient autorisés à aller sur CNN pour y dire « Ouais, l’Amérique est devenue la forteresse de la plus puissante oligarchie de l’histoire de l’humanité, et elle veut maintenir son statut de super-puissance unique pour protéger les investissements de cette ploutocratie. C’est pourquoi nous devons détruire les piliers de soutènement de la Russie et de la Chine, et c’est pourquoi je reçois des millions en donations à chaque campagne de réélection. »


Mes lecteurs les plus pessimistes n’aimeront pas entendre ceci, mais la réalité est que les Américains sont à la base de bonnes personnes, qui souhaitent généralement le meilleur pour le monde. Si ce n’était pas le cas, les leaders qui les dirigent n’auraient pas besoin d’inventer des mensonges sur des bébés tirés d’incubateurs et le besoin de protéger leurs familles d’armes de destruction massive pour s’assurer du maintien de l’hégémonie américaine. S’ils disaient la vérité au public, ils auraient affaire à des centaines de millions de citoyens lourdement armés qui leur diraient de dégager leurs culs de sociopathes en vitesse.



(Obama a demandé à Trump de continuer la politique étrangère agressive des USA)


Ce que ceci signifie est que ceux d’entre nous qui voulons le meilleur pour l’Amérique et le monde, au lieu de guerres à perpétuité et d’oppression économique sommes nécessairement plongés dans une guerre de l’information contre la ploutocratie et ses copains. Les médias alternatifs populistes détenus et opérés par des citoyens ordinaires sont les ennemis naturels des médias grand public détenus par la ploutocratie et destinés à soutenir la structure de pouvoir existante par la propagande. Nos possibilités de gagner cette guerre de l’information augmentent à mesure du développement de nos réseaux et de notre maîtrise d’Internet. Ce qui est la raison pour laquelle ces derniers temps, les oligarques ont travaillé sur diverses méthodes de censure.


Il n’y a aucune raison de croire à quoi que ce soit de ce racontent ces menteurs sociopathes, particulièrement sur quelque chose qui a joué un rôle aussi crucial dans la facilitation de leur feuille de route publiquement déclarée de domination mondiale par les armes et la puissance économique. Quand le think tank néocon très influent Project for the New American Century explique, en septembre 2000, qu’il faudrait un « nouveau Pearl Harbor » pour mettre en oeuvre cette feuille de route, et qu’il l’obtient exactement un an après, avec une tragédie qui a immédiatement été utilisée pour emporter l’adhésion générale à une importante expansion de l’interventionnisme militaire des USA, il n’y a strictement aucune raison de le prendre avec un confiant « Ouais, ça m’a l’air réglo ».



(Le célèbre témoignage du général Wesley Clark à Democracy Now!, en mars 2007, sur les sept pays que l’Amérique avait prévu d’attaquer en cinq ans.)


Ces gens sont des menteurs, et ils sont dépravés. Ils n’hésitent pas une seconde à mentir pour tuer un million d’Irakiens et des milliers de soldats américains pour avancer dans leur feuille de route, et il n’y a aucune raison de penser qu’ils auraient hésité à tuer également des civils américains. Il n’y a aucun mal à vous familiariser avec les détails des multiples théories du complot sur le 11 septembre si faire travailler vos méninges vous amuse, mais tout ce que vous avez réellement besoin de savoir est que ces gens sont des menteurs avérés qui n’éprouvent aucun scrupule à faire massacrer d’innombrables civils pour progresser dans leur feuille de route de domination mondiale. Il n’y a aucune raison de leur faire confiance, et de nombreuses raisons de s’en méfier. Fin.



Traduction Entelekheia

Photo : WTC, débris d’une des tours jumelles


Featured 1e76d83ca8edc0badba53eeb4ed21663

Diana Johnstone9 articles

  • 2 215

Journaliste britannique, collaboratrice de Covert Action Quarterly et auteure de [La Croisade des fous : Yougoslavie, première guerre de la mondialisation ->http://www.amazon.fr/Croisade-fous-Yougoslavie-premi%C3%A8re-mondialisation/dp/2841095339/ref=sr_1_1/171-2383444-0730629?ie=UTF8&s=books&qid=1194714970&sr=1-1] (Le Temps des Cerises, 2005) et de [The Politics of Euromissiles : Europe’s Role in America’s World->http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/0860917878/qid=1113840174/sr=1-5/ref=sr_1_8_5/171-0755512-7232232] (Routledge, 1984).





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé