C’est au référendum de 1980 que tout a changé définitivement. Après, plus rien n’a jamais changé. Le Québec est encore bloqué.
Il n’y avait que les fédéralistes qui pouvaient tolérer et être tolérés en même temps, à pratiquer la politique du « couteau sur la gorge ». Robert Bourassa (maître chanteur) n’a fait que cela toute sa carrière politique, malgré sa prétention à ne s’intéresser qu’aux affaires économiques, les « vraies affaires » du temps avant son temps.
Le référendum de 1980 a révélé pour longtemps le Score : 60-40.
Il n’a jamais plus été possible par la suite, hélas, de changer cette donne. L’échec monumental du premier référendum a coupé les ailes à tous les gouvernements québécois subséquents, souverainistes ou fédéralistes, parce que les « fédéraux » connaissaient désormais le Score, et ils savaient, ils savent encore, que la politique du « couteau sur la gorge », cela n’a jamais été autre chose que de la frime de la part d’un gouvernement québécois manipulateur, qu’il ait été fédéraliste ou souverainiste importait peu. Mais au moins, sans le Score connu, il pouvait encore flotter comme une incertitude favorable à n’importe lequel gouvernement québécois.
L’échec du parti québécois, l’échec historique pour le Québec, c’est UNIQUEMENT l’échec du référendisme. Le deuxième référendum (1995) en est la démonstration la plus éclatante. Le déni, si fréquemment invoqué par F. Legault, n’a pas commencé avec cette auguste personne, il a commencé en 1995, lorsque les indépendantistes se sont mis à parler de référendum « volé ».Ils en radotent encore alors que rien n’est plus contre-productif. Je n’affirme pas ici qu’il n’y eût pas « malversations » de la part des rouges. Mais j’affirme encore que l’échec de 1995 était contenu dans celui de 1980, que Jacques Parizeau voulait jouer dans le même vieux film, mais qu’il voulait cette fois avoir le premier rôle.
Et tout un peuple s’est humilié, encore une fois, sur une autre question mollassonne, mais qui s’est promis aussi qu’on ne l’y reprendrait plus. Le 15% de faveur qu’obtient maintenant Mme Marois dans l’opinion publique tient ici. Les libéraux le savent. Legault le sait. Bien d’autres itou. Il n’y a pas plus que les indépendantistes qui l’ignorent ou feignent de l’ignorer.
C’est au plus grand mérite de Pauline Marois de ne plus vouloir jouer dans ce film maudit, de reporter très loin, et pas encore assez loin merci, la tenue d’un référendum, et de vouloir tracer une voie nouvelle au P.Q. C’est ça le changement…C’est ce changement—la gouvernance souverainiste, ou l’affirmationisme ou n’importe quoi d’autre que le référendisme ou, pire, le jusqu’au-boutisme-- auquel beaucoup d’indépendantistes ne peuvent ou ne veulent pas consentir. Eh bien, ils ont tort : depuis que le 2 Mai est passé parmi Nous, le fameux peuple souverain du Québec tient encore le souverain balai dans ses mains…
La prochaine fois, quoi qu’il arrive… le déni ne sera plus possible.
De tous les temps et de tous les chefs péquistes, c’est Mme Marois qui mérite le plus notre appui. Elle a le mien. Et je ne suis pas moins, ni plus, indépendantiste que quiconque sur Vigile.
Le difficile changement
Les indépendantistes rêvent un peu, beaucoup, passionnément
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10 commentaires
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2011@ Marcel Haché,
Je ne m'en prends surtout pas à Bernard Frappier ; s'il est un militant que je respecte, c'est bien lui.
Non, j'en ai contre les mouvements de troupeau, si je puis dire sans malice. Sais pas pourquoi au juste, mais lorsque le patron se prononce, ou que l'opignon pudique tourne à l'orange, une lignée s'amène devant le bureau de la nouvelle tendance, en guise d'appui sincère et très-très réfléchi. Z'ont d'ailleurs toujours pensé ainsi et ils n'attendaient que le bon moment pour se prononcer...
Et vous êtes l'un des seul qui n'a pas pris place dans la ligne.
Et moi, cela me plaît bien.
André vincent
Marcel Haché Répondre
22 juillet 2011@ André Vincent.
La “ligne Vigile” ?
Nécessaire la ”ligne Vigile”. Quoi que ma participation à Vigile soit moins « ancienne » que la vôtre ( vous gosse et vous taquine un tipeu là, et me moque un tipeu de moi-même itou…), vous savez bien que la ligne Vigile n’a pas la même exigence de tolérance que la ligne de parti. Vigile opère sur le terrain de l’échange, les partis opèrent sur un champ de bataille.
Bernard Frappier est sans nul doute tolérant, très tolérant, un temps, mais pas tout le temps, pas à plein temps. La tolérance n’exclut pas la rigueur, elle l’appelle.
Je ne déplore donc pas la décision du webmaître concernant M. Luc Archambault, mais je déplore en maudit la décision de M. Louis Fournier de se retirer de Vigile, lui qui construit si savamment ses textes. Je lui dirais bien, à ce M. Fournier, qui s’y connait en sport, de se rappeler ce qu’avait fait Marvin Hagler, et qui s’était installé à Philadelphie.
Pour le reste, je déplore, je déplore, sans doute comme vous, que l’indépendance …
Salutations.
Archives de Vigile Répondre
21 juillet 2011Que voilè un point de vue intéressant, qui a le grand avantage de ne pas suivre la «ligne Vigile ». En fait, il m'est souvent arrivé de penser que hors de Vigile, il y a la réalité, et la lucidité. À l'intérieure de la coquille, ce que l'on peut en imaginer des scénarios, mais si on sort dehors et qu'on observe avec un oeil le moindrement détachée, on se dit parfois qu'il y en a beaucoup qui rêvent en couleur.
Même avec un beau nouveau parti tout neuf, bordé de bleu, prônant l'indépendance à tout vent, pas sûr du tout du tout qu'il récolterait plus de vote que QS...
André Vincent
Marcel Haché Répondre
21 juillet 2011@ G. Mc Nichols Tétreault
Ma réponse sera longue à votre substantiel commentaire.
Je ne me garde de rien. Je connais le score de 1995.Et je vois que nous partageons les mêmes vues sur la grande déclaration d’Amour du Canada. Sur ce point, vous apportez beaucoup à cette tribune, à Vigile même, ce qui repose de la chorale des victimes du « vol »
« Gérer la dépendance » dites-vous. Mais c’est ce que les canadiens-français puis les québécois n’ont jamais cessé de faire, avec comme résultat, malgré tout, une société, la nôtre si originale en Amérique du Nord. Mais aussi, hélas, le point est capital, une société BLOQUÉE encore en 2011, relisez mieux mon texte.
On voit maintenant, du moins on devrait voir, qu’une société bloquée peut l’être pour très longtemps. De telle sorte maintenant que Jean Charest est en train de battre tous les records d’élections gagnées. Et il peut espérer encore, le scélérat, pendant que nous nous désespérons du P.Q., du P.Q.-Marois, de l’abominable programme du P.Q.Marois, de Mme Marois, du mari de Mme Marois et jusqu’aux enfants, alouette, de Mme Marois. Il serait temps que les indépendantistes s’aperçoivent qu’ils ne se dirigent pas vers un Mur, mais qu’ils sont déjà dedans.
Je n’affirme rien qui contredise votre point. Mais vous ne démontrez rien non plus qui contredise le mien. J’ai écrit sur Vigile d’innombrables fois « Wake up P.Q », parce que je croyais encore possible que le P.Q. puisse s’accaparer de la position du P.I., position courageuse qui a déjà été la sienne il y a très longtemps. MAIS À DEUX ANS DES ÉLECTIONS, je ne crois plus possible que la direction de ce parti— peu importe le chef, mais j’avoue ma très grande préférence pour Pauline Marois—puisse changer son plan de match, sans être sévèrement sanctionné. (Je crois encore que Pauline Marois est en avance sur son parti, si vous comprenez ici ce que je dis, et qui n’a rien à voir avec les sondages)
Je ne blâme pas les indépendantistes de quoi que ce soit, comme vous dites. Je cherche. Je crois prendre bonne note, cependant, que c’est le P.L.Q. du West Island qui est au Pouvoir et non pas le P.Q.-Marois… Je crois aussi prendre bonne note et bonne mesure de ce que le « temps presse », mais qu’en déstabilisant le P.Q. encore une fois, des référendistes, comme le pitoyable Parizeau, servent une machine de guerre—le mot guerre ne vous fait pas peur, pas plus qu’il ne me fait peur—qui a déjà abattu le Bloc. Je suis peut-être du genre vieux modèle, mais pas encore assez imbécile pour croire et professer, comme certains sur Vigile, qu’un vote N.P.D. est la meilleure chose qui soit arrivée à l’idée de l’indépendance.
Quant à Marcel Rioux, le prof, ben oui, Marcel Rioux, je n’ai jamais été… beaucoup…beaucoup influencé par lui, mais si ça se trouve, j’ai beaucoup apprécié et préféré de très loin la méthode politique d’un fédéraliste, Jean Luc Pépin. Pour vous dire : l’antithèse avérée d’un Pierre Cloutier de notre camp. C’est ben pour dire…
Salutations.
Marcel Haché Répondre
20 juillet 2011@ Pierre Cloutier et André Gignac
Vous ne vous adressez pas à un référendiste. Je ne l’ai jamais été. Mais Jacques Parizeau et toute une gang d’indépendantistes l’ont été et le sont encore. C’est cela qui est out. Mais out ! Mais out !
Mme Marois et tout le P.Q. qui n’a pas démissionné reporte au programme et aux calendres grecques la tenue d’un troisième référendum ? Parfait ! Parfait ! Cela laisserait alors à un P.Q. au Pouvoir d’autres avenues. Et si au Pouvoir, le P.Q., croyez-vous qu’un gouvernement péquiste-à-la-Marois ne serait pas préférable à un gouvernement Charest ? Qu’alors tous les preux indépendantistes deviendraient des paralytiques de leur Cause ?
Y-serait-où-le-maudit-problème ? Je crois que Mme Ferretti a raison.
@ G.V. Vous préférez un gouvernement Charest à un gouvernement Marois, parce qu’un gouvernement Marois, dites-vous, ce serait pire que tout ? Pire que tout ? Pas pire celle-là…cela en dit long.
Archives de Vigile Répondre
20 juillet 2011Peu à dire sur la tribune de M. Haché. Par contre, je dis bravo au commentaire condensé mais très juste de M. Mc Nichols Tétrault.
Plusieurs appellent à l'unité mais ne semblent pas comprendre que l'unité ne peut se faire avec ceux qui nous ont fait tourner en rond comme des bourriques pendant des années. Il faudra approfondir la critique de nos faux chefs et mettre fin à la complaisance envers eux avant de pouvoir retrouver une dynamique nouvelle, condition de la confiance en nous et de l'unité qui pourra alors de reformer autour d'un noyau solide. Certains s'opposent à cet exercice en prétextant que le temps ne le permet pas. Or, ce qu'ils proposent, le statu quo avec le PQ est pire que tout.
GV
Archives de Vigile Répondre
20 juillet 2011@ M. Gérald Mc Nichols Tétreautl
Félicitations pour votre excellent commentaire, vous avez raison sur toute la ligne. On ne gagne pas une bataille avec des tire-pois, l'offensive c'est la meilleure défensive! Le PQ, avec sa stratégie de repli défensif, démobilise les meilleurs éléments de ses troupes et pourtant ce ne sont pas les munitions fournies par ce gouvernement de filous qui nous manquent pour attaquer l'adversaire. Marois ne l'a pas du tout, elle devrait débarrasser la place publique au plus sacrant! Elle a fait son temps, c'est la politicienne d'une autre génération. Je suis un "fan" de monsieur Cloutier qui n'a pas peur d'attaquer et qui apporte des bonnes solutions pour nous sortir de ce provincialisme dépassé et qui ne convient plus à l'évolution du peuple québécois.
André Gignac le 20/7/11
Gérald McNichols Tétreault Répondre
20 juillet 2011@ Monsieur Haché
Votre argumentation est fausse. Vous vous gardez bien de mentionner qu'en 1995, le score favorable à l'indépendance est passé de 40 à 49,42 %. Les efforts de Jacques Parizeau à partir de 1987 qui avait dit non au "beau risque" et repris à lui seul la longue et difficile bataille pour l'indépendance avaient réussi à mobiliser des Québécois qui n'avaient jamais appuyé l'indépendance auparavant. Certains opportunistes voyant alors le vent tourner en sa faveur se sont joint à lui avec la plus grande condescendance pour d'abord s'approprier puis finir par parasiter et saboter en bout de piste son projet. On a même eu droit à un coup d'état au lendemain du référendum pour s'assurer que ça n'arriverait plus. 16 ans plus tard, le temps a permis de faire tomber les masques sur ces faux indépendantistes. Ils sont faciles à reconnaître ils ont les uns après les autres renoncé ou reporté aux calendes grecques l'idée même d'indépendance du Québec. Faut-il vous mentionner des noms ?
Vous avez raison de dire que le référendum de 1995 n'a pas été volé. C'est la lâcheté et même la trahison de certains dirigeants de la campagne du OUI dans les derniers jours précédant le vote du 30 octobre 1995 qui qui ont refusé de riposter au LOVE IN c'est à dire à l'envahissement de notre territoire du "Carré Dominion" à Montréal le 25 octobre 1995 par le ROC et l'occupation des rues de Montréal qui a durée jusqu'au jour du référendum ainsi que les images en boucles diffusées par la nouvelle chaîne d'information continue radio-canadienne montrant la mer de drapeaux rouges dans le Carré Dominion qui a semé la confusion et la terreur dans la tête des Québécois abandonnés à eux-mêmes pendant les quatre derniers jours précédant le vote. La victoire symbolique était déjà entre les mains du ROC. Ils ne leur fallait plus qu'une légère victoire numérique obtenue en partie par tricherie pour compléter le tableau. Chapeau aux stratèges fédéraux : c'est comme cela qu'on gagne une bataille.
Voilà le procédé par lequel les fédéraux ont gagné cette bataille alors que nos généraux eux-mêmes terrorisés et manquant tout-à-fait de sens stratégique ont laissé arriver. La bataille a été perdue dans les derniers jours parce que certains leaders de la campagne du OUI ont eu peur ou ont sciemment refusé d'aller jusqu'au bout. Si une bataille avait été perdue de la sorte dans la Venise du Moyen-Age, les généraux s'étant laissé battre auraient eu à subir un procès pour avoir omis d'accomplir alors le seul geste stratégique possible soit de prendre la rue pacifiquement avec 100 000 fleurdelisés et montrer aux nôtres que nous existions et cela jusqu'au jour du référendum. Se refuser à cette riposte comme ils l'ont fait, c'était donner la victoire aux fédéralistes 4 jours avant le vote. Les personnes incompétentes ou mal intentionnées qui ont imposé ce silence et l'inaction n'ont jamais eu à rendre de compte là-dessus. Il a été trop facile pour eux de se plaindre par la suite du vol de référendum. C'est eux qui l'avaient perdu et pas nous.
Monsieur Haché, ce que vous endossez sans convaincre, n'est rien d'autre que la poursuite de ce que Marcel Rioux appelait avec justesse la "gestion de la dépendance" une façon de s'approprier les avantages du pouvoir de notre état provincial sans le mériter et d'en partager les profits entre cassiques du parti sans faire avancer d'un pas l'indépendance. Les indépendantistes se font manipuler et tromper. On reproche à certains de s'en apercevoir. On place le mot "souveraineté" par ci ou par là sans jamais avoir l'intention, ni la compétence ni le courage de vouloir déclarer l'indépendance. Juste ce qu'il faut pour garder l'espoir et le vote des indépendantistes.
Mais le parti Québécois n'a plus l'exclusivité de cette option provinciale : l'éternel rival de Madame Marois, François Legault tout aussi habile dans la rhétorique est à mettre sur pied un parti jumeau du parti Québécois : ce qu'il n'a pu faire au parti Québécois parce qu'on n'a pas voulu de lui, il le fait maintenant de chez lui : un parti tout aussi provincial qui n'en promet ni plus ni moins que le parti Québécois actuel, c'est à dire de remettre à plus tard ce qu'ils n'ont pas l'intérêt, la compétence et le courage de livrer.
Les Québécois ne se sont pas humiliés eux-mêmes. Ils ont été trompés par des tribuns en qui ils avaient mis leur confiance. Quand on promet de livrer une bataille il faut la mener jusqu'au bout. L'indépendance d'un pays n'est pas une théorie abstraite ni une affaire de dilettante. C'est quelque chose de très réel dont la réalisation demande du travail. Il ne sera pas plus le temps dans dix ans que maintenant de faire l'indépendance, tout les discours qui disent le contraire ne sont fait que pour semer la confusion. Pendant le temps de nos vies limitées que nous perdons la carte du monde entier a changé et rien ne se passe ici. Le Québec est toujours enfermé dans la grande noirceur qui maintient dans l'obscurité son potentiel d'exister en tant que pays et cela profite aux autres, pas à nous.
Alors ne blâmez pas les indépendantistes qui n'ont plus envie d'être les moutons qu'on abuse si facilement, de ne pas obéir à l'ordre d'abandonner la réalisation du projet de pays auquel ils croient plus que jamais. Ils ont le droit d'être déçus, indignés et en colère et de chercher les moyens appropriés afin de désobéir à ce mot d'ordre.
Pierre Cloutier Répondre
20 juillet 2011[1] Ce n'est pas le référendum qui me pose problème.
[2] Au congrès de 2005, j'avais pris le micro des CONTRE et avait dit : un référendum si nécessaire mais pas nécessairement un référendum. Pauline Marois avait suivi au micro des POUR pour me "planter", comme on dit.
[3] Ce que je trouve inacceptable c'est le refus obstiné, délibéré et têtu du PQMarois de préparer un projet de pays, avec ses partenaires du mouvement souverainiste, avec un budget du Québec souverain et de le présenter aux citoyens québécois LORS DE L'ÉLECTION et d'en faire le thème de l'élection.
[4] LePQMarois veut se faire élire avec une plate-forme électorale provinciale pour ne pas faire de vagues et ratisser le plus large possible chez les nationalistes mous.
En faisant cela, il perd automatiquement ses meilleurs éléments et sa base militante.
[5] Ces gens-là, dans leur immense désir de prendre le pouvoir, oublient que la souveraineté (40%) est de loin plus populaire que leur parti (entre 18 et 28%) et que leur cheffe (15%).
[6] Alors ils tergiversent, ils jouent sur les mots (ex: "gouvernance souverainiste") et étirent leur temps de glace sur la patinoire provinciale sous le prétexte qu'en ayant une bonne gouvernance provinciale, les citoyens vont finir par dire oui au 3e référendum.
[7] C'est une stratégie de perdants et d'hypocrites. Je ne mange pas de ce pain-là.
Pierre Cloutier
Pierre Cloutier Répondre
20 juillet 2011[[] Avec respect, c'est faux et archi-faux.
[2] Le Plan Marois ne promet rien d'autre qu'un 3è référendum classique pour sortir du Canada, mais un référendum dans la semaine des 4 jeudis.
[3] Le Plan Marois c'est un projet de province en attendant le "grand soir" du référendum, mais un grand soir reporté aux calandres grecques.
[4] Quand on veut un pays, on le met sur la table à la 1ere occasion raisonnable, c'est-à-dire lors d'une élection. Et le peuple décide. On appelle cela avoir du courage. Un courage minimal.
[5] Pas question de donner un chèque en blanc au PQMarois. On n'est plus naïfs à ce point. Finies les promesses de politiciens professionnels.
[6] Vous tournez en rond, monsieur Haché.
[7] On veut rien savoir de ce plan. Est-ce clair?
[8] On ne fait pas un pays par la porte d'en arrière, celle réservée aux hypocrites.
Pierre Cloutier