Le dernier bilan de l’ère Lafrenière

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L'UPAC était sous contrôle du régime libéral

Ce seront les derniers chiffres de l’ère Robert Lafrenière, ex-grand patron de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) : la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a déposé mercredi le rapport annuel 2017-2018 de l’UPAC, qui fait un bilan des travaux en date du 31 mars dernier. Coup d’œil en cinq chiffres.


15


Le projet de loi 107 adopté en février 2018 prévoit que le commissaire à la lutte contre la corruption (Frédérick Gaudreau assure l’intérim depuis le départ de M. Lafrenière) a 15 jours suivant le dépôt de son rapport annuel pour « procéder publiquement à sa présentation dans la capitale nationale ». C’est à ce moment qu’il dressera un portrait de la situation plus précis et expliquera les tenants et aboutissants des données présentées mercredi.


26,9 %


Au début de 2018, deux rapports différents sont venus souligner les problèmes de climat de travail touchant l’UPAC, notamment au Service de vérification de l’intégrité des entreprises : « problèmes récurrents en matière d’organisation du travail » et « taux de départs volontaires qui est demeuré élevé depuis les débuts du service », notait-on.


Une donnée du rapport annuel 2017-2018 montre qu’il y a eu, d’avril 2017 à mars 2018, un taux de départs volontaires de 26,9 % au sein du personnel permanent. L’UPAC souligne qu’elle a élaboré un « plan d’action » pour améliorer la situation.


67,3 %


Une vaste majorité des dénonciations qui sont faites à l’UPAC sont jugées « hors mandat ou frivoles », indique le rapport annuel. Pour 2017-2018, le taux de ces plaintes mal ciblées ou sans fondement représentait plus des deux tiers du volume des signalements. Sur les 545 dénonciations de cette catégorie, près de 70 ont tout de même été transmises à des partenaires hors UPAC. Depuis les débuts de l’UPAC en 2012, près de 61 % des signalements ont été jugés hors mandat ou frivoles.


874


Les services de l’UPAC demeurent fort populaires : en 2017-2018, 874 dénonciations ont été reçues. C’est tout à fait dans la moyenne des années précédentes. Ces dénonciations visent des « actes répréhensibles au sens de l’article 2 de la Loi sur la lutte contre la corruption », qui peuvent impliquer de la corruption, de l’abus de confiance, de la malversation, de la collusion, de la fraude ou du trafic d’influence.


> La suite sur Le Devoir.



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