QUÉBEC - Le député libéral de Côte-du-Sud, Norbert Morin, digère mal de ne pas avoir été informé que l’Unité permanente anticorruption a visité le siège social du PLQ en juillet dernier. Il a même affirmé que le chef Philippe Couillard avait commis «une erreur» en gardant ses députés dans l’ignorance.
«Ce n’est pas une erreur grave, mais ça aurait été bien de l’apprendre avant. Ça s’est quand même passé au mois de juillet», a-t-il indiqué.
M. Morin a ajouté que la «fuite» de l’information dans les médias tombait à point nommé pour le gouvernement Marois, occupé au cours des derniers jours à défendre son projet de charte des valeurs québécoises.
Un autre député libéral, Pierre Arcand, a indiqué qu’il n’avait pas été informé de la visite de l’UPAC au siège social de la rue Waverly, à Montréal. Il a également laissé entendre que la diffusion de cette information arrivait à un moment stratégique pour le gouvernement.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, a invité Philippe Couillard à s’expliquer sur les circonstances entourant la visite des enquêteurs de l’UPAC.
«Il ne faut pas oublier que le siège social d’un parti, c’est l’endroit où on s’occupe du financement, alors c’est inquiétant», a-t-il dit.
M. Duchesne a ajouté que les événements qui ont été révélés lundi soir allaient remettre à l’avant-plan les questions d’éthique et d’intégrité.
L'UPAC AU PLQ
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