S’il est un enjeu majeur qui jette de l’ombre sur le système d’éducation québécoise, c’est bien le taux de décrochage scolaire qui est devenu, avec les années, un boulet aux pieds des ministres de l’Éducation.
À cet effet, une étude de l’Institut du Québec révèle qu’entre 2004 et 2014, l’écart s’est creusé entre le Québec et les autres provinces, le Québec se situant en queue de peloton avec 64 % de diplomation en 2015, un écart encore plus significatif chez les garçons qui réussissent à obtenir leur diplôme d’études secondaires en cinq ans dans une proportion alarmante de 57 %.
À mon avis, l’école doit retrouver ses lettres de noblesse, à savoir un milieu d’éducation animé par une équipe de professionnels compétents et heureux dans ce qu’ils font. D’où l’importance de mettre l’accent sur la formation des enseignants qui, trop souvent, escamote l’art de la didactique, essentielle à la capacité de communiquer les connaissances.
On aura beau tenter toutes sortes d’expériences ludiques autour de l’acte pédagogique, on se frappera continuellement au désarroi d’élèves en difficulté d’apprentissage qu’on devra tôt ou tard prendre en mains et accompagner sur les sentiers de la connaissance et, pour y arriver, l’enseignant doit disposer de toutes les ressources humaines disponibles, notamment les orthopédagogues, les psychologues et les travailleurs sociaux.
Les années de vache maigre des Libéraux ont fait un tort incommensurable au système d’éducation, en particulier aux élèves en difficultés d’apprentissage. Il n’est donc pas surprenant que ces élèves abandonnent l’école avant la fin de leurs études secondaires… Un coup de barre majeur s’impose pour le plus grand épanouissement personnel de notre jeunesse québécoise!
Henri Marineau, Québec
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