Le capitaine sombre avec son navire

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La gauche molle veut le départ de Ouellet

La saga au Bloc se poursuit. Martine Ouellet fut abandonnée cette semaine par son aile jeunesse et est maintenant larguée par son président Mario Beaulieu, qui forme une coalition pour l’unité indépendantiste avec d’autres membres du Bloc québécois. Le député de la Pointe-de-l’Île rappelle l’ensemble des départs depuis le début de la crise pour justifier cette nouvelle coalition.


Quand le navire coule


Le bateau coule et Martine, tel un capitaine, reste à bord jusqu’à ce que tout le monde l’ait quitté.


Le problème, c’est que malgré cette crise, le prochain référendum pourrait être gagné par la principale intéressée. Les membres du Bloc se désintéressent lentement de leur organisation au point où l’on a pu entendre l’exécutif du Bloc à Chicoutimi annoncer qu’ils voteraient pour le Parti conservateur à l’élection partielle, refusant d’appuyer la candidate de la chef.


Ce désintérêt pourrait faire en sorte que les opposants à la chef du Bloc ne se présentent pas lors du vote référendaire à venir en juin. Certains se projettent même dans la prochaine élection fédérale et se questionnent sur leurs votes et leurs allégeances. S’il est vrai que, dans la marine, le capitaine sombre avec son bateau, en politique, mieux vaut assurer la succession.


La morale patriote


Dans cette fin de semaine où l’on souligne les rébellions patriotes et la fierté liée aux événements de 1837-1838, il est pertinent de rappeler que ce ne sont pas simplement les gens qui sont importants dans l’avancement des causes, mais les objectifs de la mobilisation.


Si les Papineau, Nelson et Chénier n’avaient pas travaillé à un idéal plus grand que leur personne, nul doute que leurs revendications auraient été perdues depuis ces années.


La morale : il faut parfois pouvoir s’oublier pour arriver à atteindre ses buts, si ces derniers sont vraiment les raisons pour lesquelles nous travaillons.