Qui se rappelle qu’en 1998, le « businessman » Charles Sirois, un proche de Jean Charest, était responsable du recrutement des candidats libéraux lors de l’élection de 1998 ?
Qui se rappelle que Legault, le péquiste, a fait des révélations, sur de potentiels conflits d’intérêts entre des administrateurs de Fonds d’intervention économique régional (FIER) (dont son « chum » Sirois) dans leurs propres entreprises ?
Qui se rappelle que l’ADQ avait dénoncé le scandale des FIER à l’Assemblée nationale, impliquant l’homme d’affaires Charles Sirois ?
Dans les grands médias, pas un seul journaliste ne se rappelle de ça, semble-t-il.
C’était juste un autre cas de PPPP : Profits Privés, Pertes Publiques.
Pour vous rafraichir la mémoire, voici comment fonctionnent les FIER : Disons que Sirois investit un million, le gouvernement libéral en ajoute deux, pris à même les impôts, les impôts de M. Tremblay de la rue Panet, de M. Cloutier de St-Jérôme, de Madame Lemay de St-Hyacinthe, de M. Lachance de la rue Ste-Marguerite…
Avec les trois millions, Sirois peut investir dans presque n’importe quoi, n’importe où au Québec, y inclus dans ses propres compagnies.
Concrètement, d’après Bonardel, Charles Sirois aurait monté la combine suivante :
Charles Sirois est actionnaire principal de I Perceptions Inc.
Charles Sirois est actionnaire principal de Télésystème.
Télésystème investit dans Le Fier ID.
Le FIER ID investit 800 000 $ dans I Perceptions Inc.
Télésystème, situé au 1250, boulevard René-Lévesque Ouest à Montréal.
I Perceptions Inc., situé au 1250, boulevard René-Lévesque Ouest à Montréal.
FIER ID, situé au 1250, boulevard René-Lévesque Ouest à Montréal.
Au bout de cinq ans, les FIER sont évalués : les investisseurs peuvent racheter la part du gouvernement en lui remboursant sa mise plus 6 % d'intérêt par an, et ils gardent les profits.
LES PROFITS SONT PRIVÉS À 100 % !
S'il y a une perte, elle est partagée en fonction de la mise de chacun: le tiers à l’investisseur et les deux tiers au gouvernement.
LES PERTES SONT PUBLIQUES À 66 % !
Ça, ce sont les PPPP à la mode du PLQ et de Sirois.
Ça suffit !
Non, ça ne suffit pas.
À cela s’ajoute un petit cadeau. En effet, 3 % de la part du gouvernement couvrent les frais d'administration annuels, soit 300 000 $ pour un FIER de 15 millions, la taille maximale.
On conviendra que les frais d'administration sont une dépense. C’est un cas manifeste de NATIONALISATION DES DÉPENSES !
Nationalisations des dépenses. Perte des profits.
La nationalisation des dépenses, c’est l’expression qu’utilisait René Lévesque pour décrire la situation antérieure à la nationalisation de l’électricité en 1962, quand Hydro-Québec dépensait pour produire de l’électricité qui était achetée en gros par les compagnies privées et revendue au détail à des prix exorbitants allant jusqu’à près de 110% de profit.
Je vous invite à visionner ces trois petits vidéos de 10 minutes sur Youtube, pour vous rafraichir la mémoire et vous mettre un peu le feu au cul afin que vous puissiez développer votre rage contre cette gang de sangsues et la transformer en actions.
Vous allez voir comme on tourne en rond et que la seule solution, c’est de sortir de chez-vous, de descendre dans la rue et, quitte à ce que je passe pour un monomaniaque, de FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT CHAREST, (2).
Rhéal Mathieu.
Desmarais'men
Le Bon, la Brute et le Truand
Charest, Legault et Sirois. Lequel est lequel ?
CAQ - Coalition pour l’avenir du Québec
Rhéal Mathieu73 articles
Ex-felquiste.
Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).
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