Comme il fallait s’y attendre en début de campagne, le Parti libéral du Canada (PLC), sous la gouverne de leur nouveau chef issu du monde des finances, a rapidement pris les devants dans les sondages, un effet direct de la politique tarifaire de Donald Trump. Ainsi et le Bloc et le NPD ont vu une partie de leurs militants migrer vers le PLC dont le chef, Mark Carney, un ex-gouverneur des Banques du Canada et d’Angleterre, leur apparaissait le meilleur défenseur des intérêts des Canadiens et des Québécois contre l’imposition de tarifs douaniers de la part du président américain.
Or nonobstant l’importance de ce réveil nationaliste face à l’impérialisme de Donald Trump, le Québec fait office de parent pauvre dans le spectre géopolitique du chef libéral notamment en lien avec sa méconnaissance inconvenante des pans d’histoire du Québec. « Clairement, le défi auquel on fait face, c'est de s'assurer qu'il y ait une voix québécoise forte dans le processus de réponse aux tarifs et de négociation qui s'en vient. Et je n'ai entendu une telle voix nulle part ailleurs que chez les militants du Bloc québécois » argue avec raison Yves-François Blanchet, le chef bloquiste.
Dans cette foulée, la plateforme électorale du Bloc québécois, compte tenu de la situation économique précaire avec les États-Unis, prévoit miser en priorité sur l’aide aux entreprises et aux travailleurs, et plus particulièrement sur l’engagement « formel, sans équivoque, sans tataouinage » à protéger « irrévocablement » par voie législative la gestion de l’offre. À cela s’ajoutent toute une série de mesures visant à protéger de nombreux secteurs qui pourraient être touchés par la guerre commerciale, dont les pêcheries, le bois, l’aluminium et les minéraux stratégiques.
Dans un contexte d’incertitude économique propulsé par un olibrius assoiffé de pouvoir, les Québécois doivent se tourner vers le Bloc québécois, le seul parti qui met en priorité la défense de leurs droits en tant que nation distincte au sein du Canada. Un vote pour le Bloc représente la seule option qui fera retentir la voix du Québec à Ottawa en lien avec sa culture, sa langue et ses ressources naturelles. En termes clairs, Jean-François Blanchet incarne le chef le plus judicieux pour les Québécois pour faire face au machiavélisme de Donald Trump.
Henri Marineau, Québec
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