Jusqu'où peut-on tordre, étirer, forcer, la définition de qui peut se prétendre être vraiment québécois?
Procédons par analogie.
Quoi de plus québécois que notre délicieux pâté chinois traditionnel, ce plat réconfortant qui fait le régal de tous?
Imaginez maintenant qu'on remplace un à un chacun de ses ingrédients par un autre qui n'a pas rapport; est-ce qu'on aura encore affaire à du pâté chinois bien de chez nous, le meilleur demeurant bien sûr celui de notre mère?
Ci-dessus : Maman Plouffe (Amanda Alarie), image de la maman traditionnelle dans La famille Plouffe
Si on commence par remplacer le steak haché par du tofu, puis la fois suivante le blé d'inde par des lentilles, et finalement les patates pilées par du manioc, est-ce qu'on pourra encore honnêtement appeler ça du pâté chinois? où s'arrête la substitution graduelle de l'un par l'autre?
Ci-dessus : si vous changez les ingrédients du pâté chinois au point où ça finit par ressembler à cela, ce n'est peut-être plus tout à fait du pâté chinois
Il y a toujours bien des limites à étirer l'élastique du sens des choses, à forcer la note, à jouer sur les mots.
Si on veut appeler québécois quelque chose qui s'en éloigne toujours plus, comme les galaxies en expansion de l'univers, il y a erreur manifeste. On fait fausse route. On abuse du sens des mots. On leur accorde une signification qu'ils ne peuvent revendiquer. On exagère.
Alors, posons-nous la question sans détour, au nom de quoi un immigrant étranger mériterait-il le nom de Québécois s’il:
- ne parle pas français et refuse de l'apprendre (fréquent dans les cas de réunification familiale)
- n'est pas d'origine européenne occidentale comme notre démographie historique
- ne connaît rien de la culture québécoise et ne veut rien en connaître
- ne respecte pas notre système de valeur
- rejette l'égalité homme/femme
- n'a aucun contact quotidien avec les Québécois authentiques et les évite
- n'a aucune intention de nous seconder dans notre projet de pays souverain
- penche toujours du côté des dénigreurs du Québec (certains médias anglos-canadiens et plusieurs anglos-canadiens)
- conteste judiciairement les lois voulues par la majorité de la population de souche
- cherche à implanter des moeurs et pratiques contraires aux nôtres, apportées des pires pays de misère comme des cancrelats dans leurs valises
- vient rejoindre une communauté qui a déjà opté pour l'anglais
- se définit par son ethnie d'abord, puis comme Canadien ensuite, puis comme Montréalais à la rigueur, mais jamais comme Québécois
- appuie les bandes de wokes anti-Blancs (et par extension, tous les Québécois pure laine qui le sont)
- vote pour un parti anti-québécois de souche comme le Parti libéral du Québec. (Sondage Léger : À peine trois mois après la démission de l’haïtienne Dominique Anglade, les libéraux n’obtienaient plus que 14 % des intentions de vote (allophones et anglophones), recueillant l’appui d’à peine 4 % des francophones.)
On peut convenir qu'il est possible de devenir québécois et mériter l'honneur de porter cette appellation contrôlée signe de qualité, même si on ne répond pas à l'ensemble de ces critères minimums, mais l'effort requis est généralement au-delà des capacités et des intentions d'une trop grande partie des immigrants, tout particulièrement ceux venant des pays les moins civilisés de la planète. C'est regrettable et à déplorer, mais c'est comme ça.
Comme on l’a vu dans notre recette d’un de nos plats nationaux traditionnels préférés, il peut se faire une substitution des ingrédients de ce mets par d'autres qui n'ont pas rapport et qui font que ce n'est plus du tout la même chose; de même, il peut y avoir substitution d'une nation par un paquet d'autres qui n'ont aucun rapport avec elle et qui l'altèrent et la dénaturent. Ce sont des usurpeurs d'âme collective.
Au nom de la préservation de notre précieuse et irremplaçable identité collective historique, il n'est pas dans notre intérêt de remplir le pays d'individus et de communautés incompatibles qui n'ont strictement rien à voir avec ce que nous représentons et valorisons, et qui viennent ici uniquement en tant que profiteurs insatiables, et pas du tout en tant que contributeurs au renforcement des acquis de notre nation.
Reprendrez-vous encore un peu de pâté chinois? "Mais certainement, et peu importe si on n'en mange pas en Chine". Ce qui compte, c’est comment on fait les choses ici.
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