À n’en pas douter, depuis son arrivée à la tête du Bloc québécois, le nouveau chef Yves-François Blanchet est parti en croisade pour redynamiser un parti qui était littéralement au bout de son souffle, particulièrement depuis l’épisode « Martine Ouellet ». D’où l’insistance sur un Bloc toujours vivant qu’il martèle partout sur le territoire du Québec.
Aux yeux d’Yves-François Blanchet, « l'enjeu fondamental, c'est de proposer un message positif, parce qu'on a souvent reproché au Bloc, peut-être à juste titre, de n'être que dénonciateur ». Et, pour y parvenir, le chef du Bloc mise notamment sur le thème de l’environnement, le PLC et le PCC s’affichant clairement comme « deux partis profondément pétroliers ». En ce qui a trait au ressac que subit actuellement le mouvement souverainiste au Québec, Yves-François Blanchet y voit l’occasion « d’en sortir plus fort », faisant allusion aux militants du Parti québécois.
À mon avis, le nouveau chef du Bloc incarne un ardent défenseur des intérêts du Québec à Ottawa, et il ne ratera jamais une occasion de faire valoir les avantages liés à l’accession du Québec à son indépendance. Son pragmatisme cohérent en ce qui a trait à la place du Québec au sein du conseil des nations rehausse l’importance du Bloc sur la scène politique canadienne.
Le Bloc québécois se positionne dorénavant en mode séduction… Reste à faire la démonstration qu’il mérite de récupérer ses lettres de noblesse d’antan!
Le dogme de la parité
Depuis quelques années au Québec s’est érigée en dogme la parité homme-femmes en politique, lequel s’est répercuté jusque dans la formation du conseil des ministres du gouvernement en place.
Aujourd’hui, une coalition de plus d'une dizaine d'organisations telles que des centrales syndicales et des regroupements féministes exhorte le gouvernement de François Legault à profiter de la réforme du mode de scrutin pour enchâsser la parité dans la loi.
D’entrée de jeu, je suis d’avis qu’une telle « contrainte » risque de créer des impairs liés à des choix de candidatures ou de ministres qui seraient faits en fonction du sexe au détriment des compétences.
De nos jours, de plus en plus en plus de femmes ont la formation et l’expertise requises pour occuper des postes de députés et de ministres et ce, sans qu’elles aient besoin que la parité ne soit enchâssée dans une loi, d’autant plus qu’actuellement tous les partis ont déjà franchi plus de 40 % de candidatures féminines lors de dernières élections provinciales…
Henri Marineau, Québec
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