Le multiculturalisme
Le B I C, danger pour le Québec
Dans la foulée de la mise en application de la politique du multiculturalisme canadien il est bon de savoir les intrants qui contribuent à son succès, le B I C.
La bienfaisance aveugle et malavisée. Au niveau personnel, l'aide apportée à une famille de nouveaux arrivants, fait toujours du bien. C'est difficile d'être en désaccord avec ce geste humain rempli de bonté humanitaire. Là où ça ne fonctionne plus c'est lorsque le discours est répandu à vouloir le faire pour l'humanité en entier. Il y a une limite, mais les gouvernements et surtout les politiciens n'osent pas identifier quelles sont nos capacités de faire ces gestes humanitaires. Personne rappelle à l’ordre le raisonnable à faire. Sans balises, il n'y a pas de limites à cette bienséance humanitaire pour aider la planète entière. Ceci contribue a la propagation du multiculturalisme et travaille contre la nation du Québec. Il semble que ceux qui pratiquent la bienfaisance veulent en faire plus que la Mère Thérèsa. Pour eux, l'aide apportée n'a jamais de limites ou de balises raisonnables. Si, ils ne sont pas en mode de tout donner, alors, ils n'ont rien accompli. Ils souhaitent rien d'autre que d’avoir les portes grandes ouvertes…pour tout le monde, malgré la fragilité de notre nation face à toutes ces demandes sans fin. La bienfaisance est un contributeur au multiculturalisme.
Le deuxième entrant est celui de l'individualisme, l'égoïsme qui passe largement devant l’agir en collectivité. La liberté de l'individualisme est mieux apprécié que la liberté collective. Et ceci tombe exactement dans les bras du Conseil du patronat qui n'attend que le moment où chaque individu va être face aux patrons pour négocier individuellement ses conditions de travail. L'individualisme n'apporte strictement rien pour améliorer la moindre mesure sociale car les gouvernements n'ont plus de groupes de pressions, de groupes de revendications ou des syndicats forts pour venir les forcer à l'action. Chacun se contente de s'en sortir chacun de son bord. L'individualisme est un entrants, un contributeur important au multiculturalisme. Absence de cohésion sociale donne libre voie aux politiciens mollasse. Ils ne répondre plus à une collectivité mais à une masse d'individus. Tellement facile.
Et finalement il y a le capitalisme sauvage. Plus rien n’empêche les plus forts les plus riches à imposer leurs conditions de travail, leurs salaires devant une masse d'individu sans lois et organisations collectives. Le bonheur total pour le Conseil du patronat. D'ailleurs c'est toujours le premier regroupement à parler du plus d'immigrants et de multiculturalisme pour mettre en échec les citoyens pour qu'ils se battre entre eux…pour donner toujours plus de profits à leurs entreprises et avoir le moins d'opposition possible.
La bienfaisance mal appliquée, l'individualisme primant sur les besoins collectifs et le capitalisme sauvage; trois ingrédients pour faire du multiculturalisme, un grand succès.
Voici les trois entrants qui contribuent au multiculturalisme tout en s'objectant au nationalisme ethnoculturel pour protéger la substance même de qui nous sommes, des Québécois.
Partout sur le globe, il y a actuellement un tiraillement entre le multiculturalisme et le nationalisme ethnoculturel. Aux États-Unis, sans en faire leur politique officielle il y a un changement de politique à chaque changement de gouvernance entre les Républicains et les Démocrates. Présentement sous Joe Biden, ils sont sous le multiculturalisme, sous Trump ils étaient sous le nationalisme ethnoculturel.
En terminant, voici ce que Laurence Auster dans son livre « In The Path to National Suicide » écrivait :
La façon que le débat sur l'immigration est encadré à tendance à couper toutes discussions rationnelles…
Mais si les défendeurs de cette politique disait : nous croyons à une politique qui doit absolument augmenter notre population tout en submergeant notre population actuelle avec la venue de pleins d’ethnie étrangères justement pour nous noyer …
Ce discours honnête pourrait apporter une discussion sur comment nous voyons l'avenir; garder notre nationalisme ethnoculturel actuelle avec une composition Euro-américaine…
Avez-vous déjà vu un politicien, un intellectuel, un intervenant sociale d'ici nous demander qu'est-ce que nous pensons de leurs politiques d'immigration? Pourquoi ne peut-on pas en débattre des questions qui menacent notre présence ici en terre d'Amérique? Vous êtes arrivé comment a vos chiffres stratosphériques sur le nombre d'immigrants? De quel droit vous imposez vos chiffres sur notre nation? Avez-vous faites des études pour mesurer notre capacité d'accueil? 30 nouvelles classes d'immigrants par année, à 30 par classe avec un prof algérien, pensez-vous que ceci constitue une bonne façon d'intégrer des gens dans la société d'accueil, le Québec? Et vous ne voulez même pas en parler?
Et votre multiculturalisme que votre nation le Canada, impose à la nation du Québec, vous trouvez cette situation correcte? Et si c'était le contraire, nous vous imposions les immigrants de notre choix sur votre nation? Et vous politiciens qu'on demande d'agir en notre nom, vous faites quoi et quand?
Reste à vous, Québécois, d'exiger des débats et des réponses sur une situation intenable pour l’avenir de la nation du Québec.
Assez de bouffonneries, parlons de choses sérieuses.
Inspiration : Whiteshift, Eric Kaufmann, Éd. Abraham Press, 2019.
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