Si les francophones représentaient 77,5 % de la population de Laval en 2001, ils n'étaient plus que 65,1 % en 2016.
Laval est la ville où l'anglais progresse le plus vite au Québec. Selon Radio-Canada, en 2016, il y avait à Laval 30 000 anglophones, soit 7 % de la population, mais 13 % des Lavallois disaient parler l'anglais à la maison. D'un autre côté, le français y a perdu du terrain. Si les francophones représentaient 77,5 % de la population de Laval en 2001, ils n'étaient plus que 65,1 % en 2016.
Des gens interviewés par Radio-Canada disaient par contre ne pas trop remarquer le phénomène, sauf à Chomedey, où l'anglais a fait une plus grande percée. Pour le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Maxime Laporte, la « bilinguisation » des services publics est responsable de l'anglicisation de Laval. Le message que cela envoie, dit-il, est « que le français se trouve à être une langue optionnelle, une langue pratiquement facultative ». Selon lui, « il faut faire comme partout ailleurs sur la planète, [...] c'est-à-dire offrir les services publics uniquement dans la langue nationale. »