Après avoir connu un achalandage monstre au cours des premières journées ayant suivi l’ouverture des succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC), certains clients ont dû rebrousser chemin devant des portes barrées, une rupture de marchandise obligeant les succursales à diminuer leurs heures d’ouverture à quatre jours par semaine.
Conséquemment, l’un des objectifs de la légalisation du cannabis étant de freiner la vente du pot sur le marché noir, les vendeurs de rue disposent maintenant de trois jours par semaine pendant lesquels ils seront les seuls vendeurs de cannabis disponibles pour satisfaire leurs ex-clients qui n’auront d’autres choix que de se procurer leurs produits auprès d’eux comme avant.
Du côté de la SQDC, elle devra vite trouver une solution auprès de ses fournisseurs si elle désire reprendre le contrôle de la vente légale du cannabis au Québec à défaut de quoi elle risque de devenir un éléphant blanc défrayé à même les poches des contribuables, consommateurs ou non!
Anecdote
Je lisais, au cours des premiers jours de l’ouverture des succursales de la SQDC, un article dans un média qui faisait allusion à la marée humaine qui avait littéralement envahi l’entrée des succursales partout en province, jusqu’à ce que j’arrive à un commentaire, plutôt révélateur, malgré son caractère ironique, quoiqu’il porte à réflexion.
Sans que je puisse reprendre le commentaire intégral faisant allusion à l’affluence des consommateurs de cannabis aux portes des succursales, son contenu disait à peu près ceci : ça doit être de ça dont parlait René Lévesque quand il disait que « nous étions quelque chose comme un grand peuple » !...
Henri Marineau, Québec
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