Légalisation du cannabis

La SQDC... un éléphant blanc?

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Tribune libre

Après avoir connu un achalandage monstre au cours des premières journées ayant suivi l’ouverture des succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC), certains clients ont dû rebrousser chemin devant des portes barrées, une rupture de marchandise obligeant les succursales à diminuer leurs heures d’ouverture à quatre jours par semaine.


Conséquemment, l’un des objectifs de la légalisation du cannabis étant de freiner la vente du pot sur le marché noir, les vendeurs de rue disposent maintenant de trois jours par semaine pendant lesquels ils seront les seuls vendeurs de cannabis disponibles pour satisfaire leurs ex-clients qui n’auront d’autres choix que de se procurer leurs produits auprès d’eux comme avant.


Du côté de la SQDC, elle devra vite trouver une solution auprès de ses fournisseurs si elle désire reprendre le contrôle de la vente légale du cannabis au Québec à défaut de quoi elle risque de devenir un éléphant blanc défrayé à même les poches des contribuables, consommateurs ou non!




Anecdote


Je lisais, au cours des premiers jours de l’ouverture des succursales de la SQDC, un article dans un média qui faisait allusion à la marée humaine qui avait littéralement envahi l’entrée des succursales partout en province, jusqu’à ce que j’arrive à un commentaire, plutôt révélateur, malgré son caractère ironique, quoiqu’il porte à réflexion.


Sans que je puisse reprendre le commentaire intégral faisant allusion à l’affluence des consommateurs de cannabis aux portes des succursales, son contenu disait à peu près ceci : ça doit être de ça dont parlait René Lévesque quand il disait que « nous étions quelque chose comme un grand peuple » !...




Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2033 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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