La rue: la seule stratégie "d'impeachment" possible et réaliste.

PLQ de JJC - Confiscation de l'État

Jean Charest a toujours le pouvoir entre ses mains et il n’y a pas comme aux États-Unis une mesure « d’impeachment » (mise en accusation) qui pourrait être initiée à l’Assemblée nationale. Le Parti libéral du Québec peut encore être au pouvoir pour au moins trois autres années.
Le Québec ne peut pas se permettre d’être paralysé par un gouvernement qui ne fera que récompenser les petits amis avant de se voir montrer la porte dans de prochaines élections. Il faut enlever à Jean Charest cette capacité de nuisance. Il faut prendre l’initiative et donc arrêter d’être « réactif ».
Pour atteindre ce but, il faut que toutes les forces d’opposition se concentrent sur un seul objectif : le départ de Jean Charest. La seule façon réaliste pour que Charest démissionne, c’est un vaste mouvement de mobilisation centré uniquement sur son départ et le déclenchement d’une élection. Vu l’état d’apathie d’une partie importante de la population québécoise, écoeurée ad nauseam par les gestes et politiques du gouvernement Charest depuis sa réélection en fin 2008, réélection due essentiellement à ses mensonges, les forces d’opposition doivent s’unir pour organiser une grande mobilisation dans la rue. De nombreux Québécois ne veulent pas de luttes sectorielles épuisantes,vouées souvent à l'échec épuisantes, mais une action d’envergure contre un gouvernement corrompue à l’os, liée aux intérêts des plus riches, qui s’attaque à la langue française, dilapide nos ressources naturelles et vote un budget inégalitaire touchant de front les classes moyennes, les travailleurs et les assistés sociaux. Si la mobilisation des Ukrainiens dans la rue a provoqué la chute du gouvernement lors de la révolution orange, il est possible de mettre en place une telle stratégie au Québec. Cette action exige des gestes concrets
a) Boycottage de tous les gestes publics de ce gouvernement. Refus total de participer à tout événement initié par ce gouvernement.
b) Refus des partis d'opposition de siéger à l'Assemblée nationale
c) Rencontre de tous les organismes d’opposition pour mettre en marche une grande manifestation avec un campement devant l’Assemblée nationale jusqu’au départ de Jean Charest.
d) Ce regroupement devra se bâtir à partir des associations d’étudiants, des syndicats, des organismes communautaires et de toutes les autres associations prêtes à se joindre au mouvement.
c) Ce projet de mobilisation doit se mettre en branle au plus tard le 15 octobre.


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Jacques Bergeron Répondre

    21 septembre 2010

    Bien oui, c'est le seul langage que peut comprendre cet individu;à moins que ce ne soit une révolution nationale?

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2010

    Joignez ce groupe sur Facebook. Impliquez-vous!
    http://www.facebook.com/group.php?gid=109454362410298&ref=ts#!/group.php?gid=148591528511227&ref=mf

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2010

    Vous avez totalement raison monsieur Archambault.
    J'ai déjà voulu partir le bal en faisant une grève de la faim de 17 heures devant le bureau de M. Charest à Montréal, il y a quelques mois. Maintenant, aux gros joueurs: syndicats, associations étudiantes, partis politiques, élites de tous genres de le faire. J'y participerai.

    Daniel