La réforme pédagogique est un échec, conclut une étude

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Et ça paraît !

La réforme pédagogique mise en place dans les écoles québécoises il y a une quinzaine d'années est un échec et nuit particulièrement aux garçons, aux élèves d'écoles anglophones et aux élèves qui ne sont pourtant pas à risque, conclut une étude commandée par le ministère de l'Éducation.

Le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, admet que certains aspects de cette étude sont «préoccupants», mais il croit que la réforme est encore trop récente pour que des conclusions claires puissent être tirées.
L'étude en question, menée auprès de 3724 jeunes et de 3913 parents, a été réalisée entre 2007 et 2013 par un groupe de chercheurs universitaires.
Aux épreuves de mathématiques, les élèves de la réforme ont obtenu un résultat «légèrement inférieur» à celui des élèves qui n'ont pas été exposés à la réforme.
C'est en orthographe que les enfants de la réforme en arrachent le plus et cela semble aller de mal en pis. Ainsi, la troisième cohorte étudiée n'affiche un taux de réussite à l'examen de 5e secondaire que de 56,2 %.
Or, dans les deux cas, en mathématiques comme en enseignement de la langue maternelle, la réforme avait ajouté des heures au programme.
Réagissant aux conclusions de cette étude, le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, a soutenu que tout n'était pas du tout aussi noir qu'il y paraît.
Il a évoqué l'excellente performance des élèves en mathématiques aux palmarès PISA et en sciences, «dans lesquelles les élèves Québécois se classent au deuxième rang derrière l'Ontario».
Ce qui le préoccupe néanmoins tout particulièrement, à lire cette étude, c'est «l'écart entre les filles et les garçons».
Il a évoqué l'idée de rajouter des programmes particuliers - en sports-études, par exemple - pour inciter les garçons à s'accrocher.


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