Certains s'étonnent de la détermination de Jean Charest à éviter à tout prix une commission d'enquête publique, y voyant une volonté de protéger le parti libéral des retombées probables de cette commission. A mon avis, il y a plus. Il faut considérer ce refus à la lumière des suites du référendum de 1995. N'oublions pas que Jean Charest fait partie du Plan B du fédéral et a été dépêché d'Ottawa pour empêcher à tout prix l'indépendance du Québec, indépendance qui devenait probable après un quasi-succès référendaire. Il est manifeste que la corruption au Québec est portée majoritairement par ceux qui firent partie ou appuyèrent le Comité du NON de 1995 et qui violèrent impunément les lois Québécoises pour sauver le Canada. Le pillage du bien public auquel nous assistons actuellement au Québec est le prolongement logique du déni de démocratie et du viol de la volonté populaire de 1995. Le refus de Jean Charest d'une commission d'enquête publique en bonne et due forme vise à protéger le fédéralisme au Québec, et relève de la raison d'état... fédérale. Frédéric Lacroix
La raison d'État
Il est manifeste que la corruption au Québec est portée majoritairement par ceux qui firent partie ou appuyèrent le Comité du NON de 1995 et qui violèrent impunément les lois Québécoises pour sauver le Canada.
Enquête - les charestgnards et des Québécois dégoûtés et en colère
Frédéric Lacroix85 articles
PhD, Chercheur, Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA)
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
22 octobre 2011L’homme est à Ottawa et se voit même premier ministre. Le référendum arrive. Il contribue aux tromperies qui conduisent à l’échec du oui. L’homme arrive au Québec comme sauveur. Le mandat : affaiblir le Québec, créer la division entre les citoyens de cette nation, détruire le modèle québécois, etc.
Est-ce de sa propre initiative qu’il renonce à ses ambitions politiques au fédéral ? Est-il son propre mandataire ou agit-il sur l’ordre d’autres personnes ? Et, aussi pour ne pas dire surtout en échange de quelles compensations financières ou autres accepte-t-il cette mission ? L’homme n’est pas un naïf. Répondre à ces questions ne demandent pas d’efforts particuliers.
L’égo de l’homme est immense, son ambition aussi et sa loyauté à certains totale.
Le peuple du Québec, pour l’homme, ne représente rien. Il n’a de valeur que pour l’élaboration de ses stratégies manipulatrices. Quant au bien-être du peuple, il s’en fiche totalement puisque ça ne fait pas parti de son mandat.
C’est ainsi depuis son arrivée dans le décor politique québécois. Les québécois depuis 2003 vote pour l’homme (et son parti) qui est au service d’une oligarchie travaillant contre le peuple du québec.
Les loups ont toujours un chef et le chef sa meute. Et, ce n’est pas en leur disant de ne pas nous manger qu’ils vont s’en priver. Il faut d’autres moyens pour s’en débarrasser. Chez-nous, heureusement, ils sont démocratiques.
Archives de Vigile Répondre
21 octobre 2011Correction monsieur Lacroix, ne dites pas sauver le
Canada mais sauver Ottawa et Bay Street. La nuance est
importante si nous voulons élaborer notre propre
stratégie d'État.
JRMS