Malgré les pertes d’emploi majeures liées au confinement, les divers paliers de gouvernement ne désirent pas baisser les taux d’immigration, une décision d’abord et avant tout idéologique. Et pour faire avaler la pilule aux citoyens, qui peinent à comprendre pourquoi l’immigration de masse continue, on a dû changer le narratif. Ainsi, après des années de discours voulant que les immigrants viennent pallier à la « pénurie de main d’œuvre », fumeuse théorie issue des cerveaux du grand patronat, on affirme aujourd’hui que sans immigration, on aura droit à un ralentissement de l’économie, voire une crise.
Le fait est que nous faisons déjà face à une crise économique, avec 10% des emplois au Québec sacrifiés à cause de la pandémie et un gouvernement dont le taux d’endettement est inégalé dans l’histoire. Mais, selon la Banque Royale du Canada, qui fait depuis des années dans la promotion de l’immigration, si l’on baisse les taux, ce sera pire.
L’immigration seule peut nous sauver.
Selon l’économiste principal de la Banque royale du Canada Andrew Agopsowicz « le Canada mise sur l’arrivée au pays de nombreuses personnes pour alimenter la croissance. (…) Il est vraiment important de s’assurer que cette stratégie est claire et que nous affichons toujours cette ouverture afin de montrer que nous désirons que des gens de partout dans le monde viennent ici.»
Bref, le chômage atteint des records, quoique grâce aux mesures gouvernementales, les chiffres ne le démontrent pas encore, et c’est l’immigration qui viendra relancer l’économie.
Étonnant qu’on n’ait pas encore annoncer que cette panacée universelle que représente l’immigration de masse puisse guérir le covid. Mais ce n’est probablement qu’une question de temps!