L’élection de ce lundi 19 octobre a été un choc pour le mouvement souverainiste. Un choc d’autant plus fort qu’au lendemain de ce scrutin, l’ennemi historique des souverainistes se retrouve à nouveau au pouvoir et qu’au surplus le Parti libéral du Canada est à nouveau dirigé par un Trudeau. La symbolique ne pouvait échapper à personne, d’autant que tout cela survient à quelques jours du 20e anniversaire du référendum de 1995.
Les leaders souverainistes soulignent avec raison que la piètre performance du Bloc québécois à cette élection n’est pas un indicateur de l’appui à la souveraineté, qui d’un sondage à l’autre ces dernières années aura varié de 32 % à 42 %. Sauf que les attentes d’un Gilles Duceppe et d’un Pierre Karl Péladeau, sans être démesurées, étaient plus élevées que ce score de 19,3 % obtenu.
Ensemble, ces deux leaders ont fait campagne sur la souveraineté avec comme slogan « Qui prend pays prend parti ». Ils espéraient faire au moins aussi bien qu’en 2011 où le Bloc avait, malgré la vague néodémocrate, récolté 23 % des suffrages. Le retour de Gilles Duceppe laissait croire que le Bloc pourrait retrouver son statut de parti reconnu avec une douzaine d’élus, objectif qu’il a manqué de peu sur le plan des sièges, mais raté quant au nombre de voix.
>Lire la suite de l'article sur Le Devoir
SOUVERAINETÉ
«La patrie avant le parti»

Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé