Nous pouvions lire dernièrement dans les médias que la mafia se cherchait un nouveau parrain. Ella doit maintenant se réjouir car elle l'a trouvé et pour une fois, il n'a pas un nom italien : John James Charest. La communauté italienne, détentrice d'une grande culture, doit aussi être soulagée que le chef des malfaiteurs, pour une fois, n'ait pas un nom italien.
Ce matin, 20 octobre, je ne trouve pas de mots assez forts pour décrire le mépris abyssal et le haut-le cœur que provoque celui qui a usurpé le titre de premier ministre de la PROVINCE de Québec. J'ose à peine nommer ce triste sire de peur de salir mon texte. On dit que le Québec est une société distincte et bien ce matin, encore une fois, nous l'avons prouvé en offrant à la vue du monde entier, l'ordure par excellence que l'on a élue il y a quelques années.
Je ne me permettrai pas de décrire l'insulte magistrale que ce fieffé coquin a offert aux Québécois, d'autres le feront sans doute avec beaucoup d'aplomb, ici même dans Vigile. Il sera intéressant de lire dans le torchon de Paul Desmarais les commentaires des écrivassiers de service à son service. Je serais surpris qu'ils n'essaient pas de relever la sauce qui a déjà tourné au vinaigre, faire accepter l'inacceptable.
J'espère que cette fois-ci, contrairement à son habitude, Mme. Marois saura traduire le ras-le bol des Québécois et ne pas se déguiser en fantôme comme elle le fait d'ordinaire dans les grands moments. Elle représente tout de même encore l' ''opposition'' officielle n'est-ce pas?
Si la population ne se rebelle pas à la suite de cet affront d'une impudence incroyable, que pourrons-nous attendre du futur. Si les Québécois ne s'indignent pas de cette sinistre comédie, dites adieu au Québec, c'est qu'il ne méritera plus d'exister et les livres d'histoire anglo-saxons pourront parler d'un peuple trop mou, trop pleutre pour réagir et qui est mort d'inanition volontaire.
R.I.P (Remember Il Padrino)
Ivan Parent