L'accueil de 50 000 migrants syriens a couté aux contribuables canadiens jusqu'ici la somme incroyable de 2 milliards de dollars!
Et la note est loin, très loin d'être complète.
Tout ça parce que le Mini-PET avait fondu en larmes, en voyant le cadavre du petit Elian mort noyé sur les rives turques, parce que son irresponsable de père s'était embarqué sur un radeau de fortune, en pleine Mer Égée agitée, alors que la famille était en parfaite sécurité en Turquie.
Pour vous donner une petite idée du cout astronomique de cet accueil, mais surtout de sa pathétique futilité, cap sur une micro expérience à Saint-Ubalde, Portneuf.
Février 2017, le tout Saint-Ubalde se mobilise pour accueillir un couple de Syriens et leur enfant. "Lui, Hani, est vendeur et parle arabe et un peu anglais ! Elle, Evlin, a une formation en journalisme et parle arabe, anglais et un peu français ! ! ! Leur petite fille se prénomme Lamitta", raconte Rima Elkouri de La Presse Plus Plus (Plus fédéraliste que jamais, Plus multiculturaliste que jamais) renversée par l'accueil dans ce Québec profond qu'elle ne connait pas et qu'elle croyait si replié sur lui-même (rappelons que Saint-Ubalde, dans le comté de Portneuf, est situé à 40 km d'Hérouxville.....)
http://plus.lapresse.ca/screens/0ca75635-a045-42ed-8df4-a2ed7ba771ee__7C___0.html
"C’est Gilles Pellerin, le diacre du village, qui a eu l’idée un jour de novembre 2015. Il avait vu passer un message du pape invitant chaque paroisse à accueillir une famille de réfugiés syrien", ajoute la Rima. (Ben oui, mes amis, y'a encore des Québécois qui écoutent le pape! Est-ce que le brave Gilles sait que la minorité chrétienne en pays musulmans est la minorité la plus persécutée au monde présentement?)
Sous la direction de Gilles Pellerin donc, le diacre du village (un bon catholique), on a recueilli 13 000 $ pour subvenir aux besoins de la famille pendant une année (c'est le minimum que demande le Gouvernement fédéral pour le parainnage privé, après ça ce sont les contribuables qui ramassent la note. Ainsi fonctionne la gamik....)
On a trouvé une maison qu'on a nettoyée au complet. On a recueilli des meubles, des électroménagers, de la vaisselle, literie, vêtements. On s'est aussi assuré des services de francisation. On a organisé des cafés-rencontres dans le village pour mieux les faire connaitre. On a même trouvé des chansons québécoises à leur faire écouter.
Plus de 150 personnes ont contribué à ce parrainage exceptionnelle. Et ce dans un village de 1400 habitants du Québec profond, dirait Pettigrew. Un village situé à 40 km d'Hérouxville, je répète.
On est allé les chercher à l'aéroport Un concessionnaire a prêté une minifourgonnette pour l’occasion. Pancarte de bienvenue, bouquet de fleurs pour la madame, toutou pour la petite, couverture pour se réchauffer, habit de neige pour la petite, bottes et manteaux chauds pour les grands. A Saint-Ubalde, on est accueillant en sacrament.
Un an plus tard, la Rima est retournée les voir.
"Quoi de neuf au village ? Les saisons ont passé. La bonté est restée. Alors que leur Syrie natale est toujours déchirée par la guerre, Evlyne et Hani n’ont ménagé aucun effort pour s’adapter à leur nouvelle vie. Leur fille Lamitta, deux ans et demi, adore la neige et parle le français avec un petit accent ubaldois. Elle a désormais un petit frère, Andrew, un petit Québécois d’origine syrienne qui, à la grande joie du village, est né le 27 décembre, par une journée de froid sibérien. « On a accueilli trois personnes. Et là, on est rendus à quatre ! La famille est dans le bon village pour vivre ça ! », dit Loraine Denis, membre du comité de parrainage qui est devenue une deuxième mère pour Evlyne" "
(À noter que le jeune "québécois", né dans le Québec profond, ne s'appelle pas André ou Dédé mais Andrew)
L'histoire a même attiré l'attention de notre belle gauche intégrationiste (celle qui en arrache ces temps-ci avec Slav et Kanata...) qui a fait un film complet sur la p'tite famille:
"L’histoire de cette famille de réfugiés est un exemple de «superbe intégration», confient les documentaristes. Le père s’est trouvé un emploi au restaurant du village et prépare chaque semaine des mets syriens pour les clients. La petite Lamitta fréquente la garderie du village et parle couramment français et arabe. «Ils ont eu un autre enfant, un petit garçon, qu’ils appellent leur petit Québécois», ajoute Christian Mathieu Fournier."
https://www.lesoleil.com/arts/un-elan-de-generosite-dans-portneuf-documente-dans-la-maison-des-syriens-da12e60a906e53eaac9677fd6783a816
La semaine passée, on apprenait que la belle petite famille, si bien intégrée, qui avait été accueillie grâce à l'effort de tout un village, avait quitté Saint-Ubalde pour.... Laval.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1113020/refugies-deschambault-grondines
Les deux parents et leur petite-fille ont décidé de s’établir à Laval pour poursuivre leur processus de francisation et se trouver un emploi. « Ce n’est pas un échec, on leur a donné les outils nécessaires pour vivre au Québec », martèle Gilles Pellerin, le coordonnateur du comité qui avait parrainé la famille!
Prions pour lui et pour le pape.
PS: L'humble et sympathique Marc Ouellet était de passage à Sainte-Anne-de-Beaupré cette semaine après 7 ans d'absence au pays. Evitant de parler de tous les scandales sexuelles qui touchent la business romaine, il en a profité pour nous sermoner demandant "à la population du Canada pour qu’il y ait une attitude vraiment d’ouverture, d’accueil, de secours et d’intégration pour les personnes qui nous arrivent en grande difficulté de l’étranger ».
Deux milliards, Marco, c'est pas assez? 48,000$ par personne, c'est pas assez? Pour des gens qui viennent d'un pays où les Chrétiens sont persécutés, la minorité la plus persécutée au monde.
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1 commentaire
Martin Pelletier Répondre
27 août 2018La cerise sur le sundae! La famille de réfugiés que Couillard avait personnellement parrainée a sacré le camp! Même le PM du Québec ne peut réussir un parrainage!
http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2018/201808/27/01-5194342-la-famille-de-refugies-parrainee-par-couillard-quitte-le-lac-saint-jean.php
Saint-Félicien) La famille de réfugiés syriens parrainée par Philippe Couillard a quitté le Lac-Saint-Jean pour Montréal. « La leçon que je tire de ça, c'est qu'il faut poursuivre nos efforts d'attraction de l'immigration en région », a-t-il affirmé lundi.
En entrevue à Planète Radio, une station de sa circonscription de Roberval, le premier ministre a reconnu le départ de cette famille qu'il avait parrainée il y a environ deux ans. L'animateur lui faisait remarquer que ce départ survient au moment même où « on manque de monde, de travailleurs » dans la région.
« Ça nous a fait bien de la peine, a répondu M. Couillard. On a fait beaucoup d'efforts. Suzanne (Pilote, son épouse, NDLR) en a mis énormément, beaucoup de gens bénévoles l'ont fait. »
Or, « l'attrait de la grande ville est énorme, car c'est là qu'on retrouve plus de gens de sa communauté. »
Il a insisté : « ce n'est pas la faute des gens de la région s'ils ont décidé de partir », « tous les gens ont été généreux », « très gentils ».
Des efforts supplémentaires doivent être faits pour régionaliser l'immigration selon lui. Une option serait de faire venir en région « des petits groupes » plutôt qu'une famille à la fois.
« Il ne faut pas simplement les attirer (les immigrants), il faut les garder en région. Donc, les faire venir plus nombreux à la fois et s'occuper aussi chaque fois de la conjointe et du conjoint pour les intégrer. »
Philippe Couillard a ensuite relevé que les Serres Toundra, un projet lancé récemment dans sa circonscription, « reposent sur la main d'oeuvre du Guatemala ». « Pour moi, c'est une déception », a-t-il laissé tomber. « Car quand j'ai appuyé ce projet-là, dans mon esprit, c'était nos jeunes de la région qui allaient prendre ces emplois-là. Pour plusieurs raisons, ils ne les ont pas pris les emplois. Donc on doit utiliser la main-d'oeuvre étrangère, et ce sera la même chose pour la deuxième phase » du projet de Serres Toundra. Il a ensuite nuancé son propos. La main-d'oeuvre étrangère, « ce n'est pas mauvais, ce sont des gens nouveaux qui vont arriver dans la région et il faut continuer de faire ça ».