L'ex-président français Nicolas Sarkozy a récemment publié un plaidoyer de 6 pages en faveur de l'Union européenne dans Le Point.

Mais en dépit de son appui à l'idée, il ne peut s'empêcher de constater «l'échec sans appel» de la politique migratoire européenne. Il affirme: «Nous n'avons pas voulu l'Europe pour que soit organisé un dumping social et migratoire au détriment quasi systématique de la France».

Peu importe qu'on d'accord ou non avec ses politiques en général, il faut lui reconnaître le courage de mettre le doigt sur un problème aigu qui prend de l'ampleur mais que d'autres cherchent à balayer sous le tapis.

Il déplore «le détournement de procédure qui permet à un étranger de pénétrer dans l'espace Schengen, puis une fois cette formalité accomplie de choisir le pays où les prestations sociales sont les plus généreuses. Si nous ne réagissons pas rapidement dans les années qui viennent, c'est notre pacte social qui va exploser.»

Sa déclaration reconnaît implicitement que ce dumping social et migratoire de gens dont la compatibilité ne fait l'objet d'aucune vérification est un point négatif qui infiltre et mine petit à petit les fondements de la société française. Les Français eux-mêmes ne sont pas dupes de cette détérioration et sont de plus en plus nombreux à exprimer leur opposition à cette politique invasive dont ils font les frais.

On souligne ici l'importance d'un élément fondamental nécessaire au bon fonctionnement de toute société: la valorisation et la préservation d'une identité collective qui la distingue de toutes les autres. Pour atteindre cet objectif des plus louables, des mesures énergiques visant à combattre cet effritement sournois doivent être adoptées et appliquées systématiquement.

Voir sa société se morceler, se fractionner, chanceler sur ses bases, réveille en nous l'instinct de survie propre à chaque nation devant la menace venant d'ailleurs. Cette saine réaction est le premier pas vers l'affirmation et la consolidation de l'identité de la majorité, vers le respect qu'elle doit commander.

À lire ces déclarations sur ce qui se produit en France, on ne peut s'empêcher d'y dresser un parallèle inquiétant avec ce qui se passe ici-même au Québec.

En effet, les règles de sélection des immigrants en vigueur actuellement au Québec favorisent à notre détriment les pays du tiers-monde africain et maghrébin, ainsi qu'une religion contraire à nos valeurs qui a la particularité de basculer aisément dans l'intégrisme.

Tous ces candidats savent profiter de conditions d'accueil et de règles qui leur déroulent le tapis rouge. Il suffit de posséder quelques rudiments de français langue seconde pour y parvenir sans difficulté. C'est comme si on disait que n'importe qui ayant appris un peu d'anglais au secondaire devenait ipso facto le candidat parfait pour n'importe quel pays anglo-saxon.

Ces règles de sélection boiteuses font fi de certains facteurs essentiels comme la compatibilité des mentalités ou la capacité de changement adaptatif à la nouvelle société, facteurs qui varient du tout au tout selon les origines. Plus la distance psychologique à parcourir est grande, plus les risques de mésadaptation et d'échec augmentent. Et la possibilité d'évolution devient pratiquement nulle dans les cas de provenance massive des pays sous-développés. Ce n'est pas pour rien que l'Europe fait également face au problème aigu du rapport Nord-Sud (Nord = occident, Sud = tiers-monde).

Ceci n'est pas la question d'être pour ou contre les Africains, les Arabes, ou l'islam. Il s'agit simplement de réaliser que leur accroissement démographique effréné éloigne sans la moindre justification le Québec de ce qu'il est fondamentalement de par sa composition historique, pour le projeter aveuglément quant aux conséquences dans une direction qui ne le reflète aucunement, créant par le fait même une problématique qui provoquera inévitablement des dissensions malvenues dans toute la société.

C'est comme si on affirmait que: «nous allons faire entrer au Québec du jour au lendemain 8 millions de soldats communistes staliniens fanatiques russes irrécupérables avec la certitude qu'ils deviendront rapidement de bons Québécois comme vous et moi». C'est une question d'incompatibilité foncière, d'opposition de mentalité aux antipodes l'une de l'autre, avec un écart abyssal et infranchissable entre les deux qui les séparera toujours.

L'immigration massive désordonnée résultant de l'abus de la réglementation internationale aisément contournable à leurs fins est devenue l'équivalent moderne de l'invasion armée d'antan par des hordes étrangères.

Mais nos technocrates gouvernementaux affichent une bête inconscience devant la menace de frictions sociales que ces critères de sélection inappropriés finiront inévitablement par engendrer. On commence déjà à en sentir les effets pernicieux comme on le voit dans nombre de cas rapportés dans les médias et qui risquent d'aller croissant. Imaginez la situation dans 5, 10 ou 20 ans, si l'afflux incessant n'est pas endigué à temps.

La composition séculaire de notre nation n'a pas à être altérée, diminuée, rétrécie jusqu'à ce qu'elle devienne une simple minorité comme elle l'est déjà au sein du Canada. S'il fallait qu'elle le devienne ici-même au Québec, cette double minorisation mettra en péril tous les dignes efforts de survie dont nous avons fait preuve depuis toujours.

Le Québec ne peut vivre et survivre en tant que nation distincte qu'à la seule condition de demeurer lui-même, dans la continuation de ce qu'il a toujours été, fier de ses origines et de ses racines.

Source: http://www.sudouest.fr/2014/05/22/immigration-nicolas-sarkozy-denonce-l-echec-sans-appel-de-l-europe-1562816-4705.php