RÉSUMÉ
Nous terminons notre tour d’horizon de la crise économique souveraine en
pays impérialiste. Dans les trois premiers articles de cette série nous
avons étudié la Chine en ascension, l’Europe en contorsion, les États-Unis
en prostration, l’Afrique sous spoliation et les peuples du monde sous
exploitation. Quelle conclusion peut-on en tirer ? (1) Avant de tirer notre
épilogue, nous passerons en revue quelques solutions de compromission que
nous proposent tous ceux qui souhaitent sauver les banquiers et leurs
affidés du Congrès, de l’Hémicycle ou de l’Assemblée.
LA RÉVOLTE GRONDE - C’EST LE HOQUET DE LA FIN !
Ils sont tous là, tous les courants « progressistes » autoproclamés, les
gauchistes colorés et la mouvance trotskyste, les Verts altermondialistes
et les groupements citoyens pacifistes, les féministes acharnées à
surveiller la musulmane voilée mais indifférentes au sort réservé aux
adolescentes kidnappées pour être vendues sur le marché de la viande à
prostituer ; ils sont tous recueillis derrière Noam Chomsky, pamphlétaire
libertaire, Jacques Attali plénipotentiaire arriviste, Mélenchon
l’opportuniste, Hollande le sous fifre comme ses amis du NPD canadien,
ainsi que Marine Le Pen la populiste, alors que Ron-Paul-2012, candidat «
d’extrême gauche » à l’investiture du Parti Républicain d’extrême droite
ferme le cortège.
L’unité des forces de la « résistance » populaire, citoyenne, démocratique,
pacifiste et indignée étant enfin réalisée, le capital effrayé devrait
normalement abdiquer dans ses visées de décharger sur le dos des ouvriers
et des peuples affamés le fardeau de la crise financière, boursière et
monétaire enclenchée depuis quelques années (2008).
Oh que non ! Le capital ne reculera pas, il en remettra, insoumis, prédit
Chomsky. Pour lui, la cause est entendue, le capitalisme va mal il faut
l’aliter ; les riches sont trop cupides, il faut les raisonner ; les
politiques sont trop insipides, il faut les confronter ; tous ceux-là sont
trop sots pour comprendre qu’à trop vouloir en prendre ils perdront tout,
pleure le professeur (2). Chomsky s’insurge : « Ce n’est pas la dette
publique le problème de l’Amérique, c’est le chômage. ». C’est vrai, la
dette souveraine est l’enfant du chômage régent. Mais d’où origine le
chômage – quel sorcier a inventé cette calamité ? Réponse : le capitalisme,
monsieur Chomsky, c’est le capitalisme qui requiert par intermittence des
millions de chômeurs en itinérance.
Tout un chacun, travailleurs, chômeurs, petit-bourgeois compris, passeront
à la casserole tant il y a gros à rembourser aux prêteurs usuriers, les
banquiers : d’abord la Grèce ensuite ses alliés. Pensez donc, des milliers
de milliards de faux dollars – de faux euros, envolés en fumée lors du
dernier crash boursier et ce n’est pas aux boursicoteurs-spéculateurs de
ramasser les pots cassés pour avoir scellé puis délocalisé les usines
productrices de plus-value et de profits dans des contrées où le
prolétariat tout aussi exploité est toutefois plus « raisonné » dans ses
appétits salariaux, plus résigné au conditionnement d’extraction du profit
– salaires de galère, moins bénéfices marginaux, sécurité d’emploi,
sécurité en chantier, services d’éducation et de santé, assurance
médicament, régime de retraite tout cela inexistant, à quoi bon, l’ouvrier
de ces contrées sous-développées est toujours en atelier, que ferait-il de
ces avantages et de ces services par ailleurs coûteux en plus-value
dilapidée ?
Les altermondialistes excités, les sociaux-démocrates prostrés et la gauche
hébétée sont-ils en droit de s’exclamer : « LEUR DETTE – NOTRE DÉMOCRATIE !
» ? Ou encore, sont-ils autorisés à postillonner : « ON NE LA PAIERA PAS
LEUR DETTE SOUVERAINE ! » ? (3) Évidemment non ! Ces « nouveaux socialistes
anciens » n’ont aucun contrôle sur le pouvoir d’État qui lui seul possède
le monopole de la violence légale. Les grands capitalistes, qui sont les
vrais patrons des polichinelles-politiciens – Chomsky l’a écrit – ne les
ont jamais autorisés à psalmodier ces grossièretés et ils écraseront tous
ceux qui refuseront de rembourser.
Cette « nouvelle gauche surfaite » et leurs alter-ego sont-ils prêt à
mourir pour le salut de leur démocratie adorée ? C’est pourtant la plus
grande richesse qu’ils connaissent, c’est-à-dire, la « liberté » d’aboyer
pendant que la caravane passe. Munis de leurs puissants bulletins de vote,
sauront-ils stopper les projectiles de l’armée grecque, puis ceux des
armées portugaise, espagnole, irlandaise équipées de pied en cap pour les
laminer ?
Ces petit-bourgeois apeurés ne peuvent vivre indolents sous la « démocratie
bourgeoise », profitant du régime capitaliste qui la sous-tend; puis, quand
les politiciens qu’ils ont élus, de « gauche » comme de droite, et les
banquiers à qui ils ont confié leurs épargnes à gauche comme à droite, les
uns comme les autres ayant copieusement endetté leurs gouvernements,
peuvent-ils alors s’éclipser et se disculper : « On conserve la démocratie
bourgeoise mais on refuse la dette qui vient avec ! » gémissent-ils,
effrayés. Trop facile, répondent en chœur banquiers-financiers et
politiciens moqueurs de « gauche » comme de droite !
Doit-on rappeler à la nasse des sociaux-démocrates maugréant et aux
gauchistes et altermondialistes vitupérant que la dette souveraine s’est
forgée au cours des années au vu et au su de tous ces mécréants ? Tout
individu alphabétisé pouvait lire les communiqués à propos des dettes
budgétées par tous ces États dévoyés et comprendre qu’au rythme de cet
endettement effarant, l’échéance approchant, l’heure de vérité allait
sonner. Voici la rose, dansez maintenant… La cigale petite-bourgeoise,
ayant chanté tout l’été de la prospérité se trouva fort dépourvue lorsque
l’hiver de la crise fut venu.
La Sainte Alliance de la « gauche » citoyenne et de la droite républicaine,
unie dans son déni de l’hypocrisie démocratique et consciente que, malgré
son futile bulletin de vote, le pouvoir sur l’appareil Étatique, sur le
pouvoir économique, sur l’endettement astronomique, sur la Banque
européenne, sur la Banque de France, sur la Banque du Canada, sur le FMI,
sur la Banque mondiale et sur la FED américaine lui échappe souverainement.
Il ne lui reste qu’à regretter le temps béni des colonies.
RON PAUL, LE CANDIDAT RÉPUBLICAIN « GAUCHISTE »
Nous étions abasourdis, incrédules, d’entendre les arguties de cet homme –
de gauche se disait-il – vantant les mérites de Ron-Paul-2012, candidat à
l’investiture républicaine (4). Sur les blogues, Facebook, Twitter, et sur
l’ensemble des médias sociaux la même rengaine, un « socialiste » se
faufile subrepticement parmi les candidats du Parti ‘Réactionnaire’
Républicain des États-Unis d’Amérique (le parti de Reagan et de Bush) et
malgré ses déclarations publiques – largement médiatisées – personne dans
ce parti ne s’enquit de la supercherie. Que demande Ron Paul ? Il soumet
ce que périodiquement certains « Preachers » américains – ayant rencontré
Dieu – proposent : la paix dans le monde, l’amour entre les Hommes (au
sens générique), l’arrêt des agressions militaires américaines, le retour
des marines sur leur domaine, la destruction de Sodome et Gomorrhe ainsi
que de quelques institutions « conspiratrices » telles la CIA, l’IR
Security, la Federal Reserve (FED) et l’ONU, l’abolition de l’usure, la
ré-industrialisation des États-Unis derrière de hautes barrières tarifaires
protectionnistes et le repli de l’Amérique sur l’Amérique. Que de bonnes
choses mais qu’il n’obtiendra jamais. Ron-Paul-2012 se proclame Libertarien
(libertés individuelles et retour à la Constitution mère de la Nation)
comme Timothy McVeigh qui en 1995, à Oklahoma City, fit exploser un bureau
de fonctionnaires fédéraux accusés de pervertir les libertés civiques
inscrites dans la Constitution, la Bible des Mormons (5).
Les autorités du parti Républicain sont déjà au fait de cette infiltration
« rouge-brun » dans leurs rangs et des mesures ont été prises pour la
contrer avant que ce démon libertarien n’entrave le bon déroulement de la
mascarade électorale états-unienne, et avant qu’une agence de renseignement
décide de l’assassiner lors de son prochain passage à Dallas.
LE SUCCÈS ISLANDAIS
Les islandais auraient réglé tous leurs problèmes de dette souveraine et
renoué avec la prospérité en votant souvent et surtout en nationalisant les
banques islandaises en faillite. Le miracle islandais est un nuage sur
lequel le peuple se berce doucement en attendant un réveil troublant.
Les banques islandaises s’étaient fait imposer par le FMI et par la Banque
mondiale de diversifier leurs activités et d’élargir leurs marchés. Ce
qu’elles firent docilement jusqu’au jour où, emportées comme les autres par
leurs mauvaises créances danoises et britanniques, territoires où elles
s’étaient aventurées, elles se trouvèrent en défaut de paiement. Une banque
britannique et une banque danoise vinrent à leur rescousse et prirent
charge de leurs créances privées moyennant que le gouvernement islandais
les rembourse avec intérêts. La population s’objectant à ce que le trésor
public rembourse des dettes privées, le gouvernement islandais de « gauche
» nationalisa les banques de droite – « socialiser » les dettes privés que
ça s’appelle – si bien qu’aujourd’hui le patriotes islandais sont invités à
sauver « leurs » banques nationales républicaines souveraines. Les
banquiers passent par la fenêtre quand la porte est condamnée (6).
LA TAXE TOBIN
Depuis des années ATTAC, l’organisme citoyen et altermondialiste, a
découvert la pierre philosophale – c’est la taxe Tobin, du nom d’un
économiste Nobel d’économie, une référence qui invite à la prudence. Ce
professeur, constatant la spéculation outrancière sévissant sur les marchés
boursiers, eut l’idée, pour sauver le régime capitaliste de cette maladie
dégénérative héréditaire et mortelle, d’imposer une taxe (0,02%) sur toutes
transactions boursières pour soi-disant stopper la propagation des
métastases du cancer spéculatif (7).
Soulignons simplement qu’une mesure apparentée existe déjà : toute
transaction financière est soumise au paiement d’une commission à
l’attention du courtier qui empoche ainsi des sommes mirobolantes, ce qui
ne décourage nullement la frénésie spéculative. Le fait d’y ajouter une
taxe pour le bénéfice de l’association caritative ATTAC n’entravera pas la
spéculation.
La spéculation boursière est un stratagème qu’utilisent les capitalistes au
cours du cycle de circulation du capital afin de se répartir la plus-value
extorquée aux ouvriers dans le cours du processus de production des valeurs
réelles – la fabrication des marchandises –. La spéculation boursière
devient mortelle pour le système capitaliste quand, hors contrôle, elle «
crée » de la valeur fictive qui s’échange en bourse contre d’autres valeurs
irréelles qui ne représentent aucune marchandise. Tôt ou tard le château de
cartes en Grèce s’écroule. Un dénommé Bill Clinton, dans les années
quatre-vingt-dix aux États-Unis, abolit le contrôle des agences fédérales
étatsuniennes sur les activités boursières. Par la suite, il remporta sa
deuxième investiture à la Maison Blanche où on le prit à folâtrer avec une
jeune « boursière ».
Il ne viendrait jamais à l’idée d’une personne raisonnable d’imposer aux
voleurs une taxe minime (payable sur le profit de leurs larcins) pour
chaque vol ou pour chaque fraude commise en autant que celle-ci soit
enregistrée au commissariat du quartier, puis, espérer ainsi décourager ces
pratiques coupables ! C’est pourtant ce que préconise la société ATTAC.
Imposer la taxe Tobin ne ferait qu’ajouter à la création de fausses valeurs
spéculatives et de fausses monnaies et participerait à l’arnaque
financière.
Dans un écrit précédent nous avons expliqué que des entreprises comme
Facebook, Google ou Apple (500 milliards US$) sont cotées en bourse de
multiples fois au-dessus de leurs valeurs réelles sur la simple présomption
que ces firmes sauront attirer à elles davantage de capitaux spéculatifs
selon le principe des ventes pyramidales (Chaîne de Ponzi ou cavalerie). Ce
sont les millions de petits porteurs à la base de la pyramide qui feront un
jour les frais de cette bulle spéculative qui enveloppe ces entreprises
technologiques et informatiques (8). En 2001-2002, un crash boursier frappa
le secteur des technologies nouvelles et de l’Internet. Au Québec la Caisse
de Dépôt et de Placement qui administre les régimes de retraites des
travailleurs québécois y perdit des milliards de dollars. Aujourd’hui,
suite à cette malversation on menace les ouvriers de réduire leurs
allocations de retraite.
LES PROGRAMMES DES « GAUCHES »
Terminons ce tour d’horizon des illusions et des fausses solutions à la
crise économique financière, boursière et monétaire souveraine par un
regard rapide sur les gauches programmes de gauche des différentes gauches
à travers le monde.
Soulignons d’abord qu’il n’est pas exact de dire comme le fait Jean
Bricmont que la « gauche » occidentale a remplacé la politique par la
morale (9). Il serait plus juste de dire que la soi-disant gauche poursuit
sa politique au service de la classe capitaliste. La mission des pseudos
gauches consiste à jouer les interfaces entre les capitalistes financiers –
leurs États dictatoriaux – et les peuples, en prorogeant l’utopie
préscientifique et en déifiant la collaboration de classe. La profession de
foi de la « gauche canon » misérabiliste, c’est que la bourgeoisie est
raisonnable et démocrate et que si l’on fait doucement pression sur cette
classe parasitaire elle s’écartera du chemin qui mène inexorablement au
paradis sur Terre. Un jour un homme du nom d’Allende propagea ces illusions
auprès de son peuple bien aimé et il en mourut ainsi que des milliers de
chiliens.
Est-il utile de pérorer sur ce boniment ? Le reste des « propositions » de
la gauche pour sortir de la crise sont à l’avenant : « Partager la richesse
», mais les capitalistes, et Harper ou Sarkozy leurs amis, et toute cette
engeance politicienne participent déjà au partage de la richesse ; tout aux
riches et rien aux pauvres, c’est leur mode de partage. Maintenant, si
Marine Le Pen ou Mélenchon au nom de la « Patrie en faillite » souhaite
refaire les comptes soit, mais alors ils devront aider les riches à faire
produire plus de richesses aux ouvriers qui ne veulent pas travailler pour
les salaires auxquels les chinois et les africains se soumettent.
Taxer les grandes fortunes patriotiques, hausser le Smic (salaire minimum),
investir dans les services publics, créer de l’emploi et réindustrialiser
les pays désindustrialisés, et faire place aux peuples pour qu’ils
travaillent plus, mais Sarkozy, Obama, Merkel, Cameron et Harper sont
favorable à ce programme. S’ils ne le font pas c’est que d’une part les
ouvriers résistent et que d’autre part les lois du capitalisme poussent
comme nous l’avons démontré à relocaliser les industries là où la
plus-value est la plus abondante et les coûts de production les plus
réduits (10).
Si Mélenchon continue sa progression dans les sondages, si Ron Paul
s’approche de la Maison Blanche, si le NPD gagnait les élections au Canada,
et si ces gens étaient sérieux dans leurs projets, les capitalistes de ces
pays devraient s’enfuir avec leurs capitaux hors de l’Union européenne et
hors de l’Amérique du Nord puisqu’il est hors de question pour eux de payer
des taxes et des impôts, de voir nationaliser leurs banques ou leurs
entreprises (sauf celles en faillite afin de recevoir le pactole lors de la
socialisation). Ils ont déjà amorcé la fuite de leurs capitaux vers les
paradis fiscaux comme nous l’avons indiqué, ils complèteront le mouvement
si le besoin se fait sentir.
Chacun doit comprendre que la nouvelle division internationale du travail
présentement en cours à l’échelle mondiale est le fait combiné de la classe
capitaliste-impérialiste européenne (Euro), Nord-américaine (Dollar) et
chinoise (Yuan). Et si d’aventure une section ou une autre de ce consortium
de possédants altermondialistes (plusieurs centaines de multimilliardaires
et quelques milliers de multimillionnaires) faisait faux bond et se
dissociait de ce groupe compact et dominant, cette section dissidente
serait balayée et rejetée par le système économique, et les autres sections
de la phalange impérialiste s’accapareraient le patrimoine industriel,
commercial et bancaire de ces concurrents malheureux puis poursuivraient le
transfert de leurs affaires vers les aires géographiques plus profitables,
offrant des prolétaires plus dociles, plus exploitables en Asie, en
Amérique Latine ou en Afrique. Il n’y a pas de solutions aux contradictions
antagonistes du capitalisme à l’intérieur du capitalisme.
Prolétaires et révoltés du monde entier, vous ne devez pas écouter ces
augures de la pseudo « gauche », ni boire la cigüe, ni sauver les
banquiers, ni leurs affidés des Parlements : ils n’ont rien à proposer que
davantage de précarité et encore plus de pauvreté. Aux prochaines élections
quel que soit le pays où vous vous échinez « Élysée Nobody »*, et d’ici là
protestez et manifestez car on a raison de s’insurger.
FIN ________________________________________
* Votez pour personne, ils sont tous pareils.
(1) La Chine impériale. 15.02.2012
http://www.centpapiers.com/la-chine-puissance-imperialiste-triomphante/94782
La Crise économique 22.02.2012
http://www.centpapiers.com/la-crise-economique-%e2%80%93-la-chine-%e2%80%93-l%e2%80%99afrique-et-l%e2%80%99europe/95434
Industrialiser la Grèce et l’Europe 29.02.2012.
http://www.centpapiers.com/industrialiser-la-grece-et-l%E2%80%99europe-en-declin/95950
(2) http://www.legrandsoir.info/le-declin-des-etats-unis.html
(3) http://www.pressegauche.org/spip.php?article9143
(4) http://www.legrandsoir.info/+Si-l-on-votait-aujourd-hui-42-pour-Obama-41-pour-Ron-Paul+.html
(5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Oklahoma_City
(6) http://www.legrandsoir.info/spip.php?page=imprimer_article&id_article=14969
(7) La taxe Tobin.
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2012/01/23/la-taxe-tobin-le-face-a-face-de-l-economie-active-et-des-mar.html
(8) http://www.centpapiers.com/la-crise-economique-les-balaiera-tous/82422
(9) http://www.michelcollon.info/Lettre-a-une-journaliste.html
(10) http://www.legrandsoir.info/video-vers-le-socialisme-du-xxi-siecle.html
http://www.placeaupeuple2012.fr/
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
13 mars 2012Ron Paul est plus de droite. Libertarien et anti-néo-con.
Vous pouvez l'appeler populiste, mais l'associer à Timothy McVeigh est une insulte à l'inteliigence. Ron Paul n'a aucune affinité avec les milices.
Il n'est pas anti-sioniste ou antisémite. Il préfère l'isolationnisme.
Obstétricien de pratique, il est personnellement contre l'avortement. MAIS la question relève des états. Elle ne se pose pas au niveau fédéral pour respecter la Constitution.
Washington n'a pas à s'y ingérer.
Il n'est pas Mormon. Franc-maçon peut-être. Son père l'était assurément. Pour comprendre le lien franc-maçon/Mormon, il faut connaître l'histoire de cette église et ses rituels.
Si ce n'est des média sociaux, Ron Paul est loin d'être sur-médiatisé. Il est expressément ignoré. La femme de Bernanke, journaliste de CNN, a déjà coupé court l'entrevue d'un Marine en permission qui l'a reprise en affirmant appuyer Ron Paul et le désistement face à l'Iran et au Moyen-Orient.
Jon Stewart a démontré plusieurs exemples de censure de l'info dans les grands médias où les sondages plaçaient Ron Paul en haut de liste, voire en deuxième position. Les premier et troisième candidats étant nommés, on sautait par dessus Ron Paul.
http://www.youtube.com/results?search_query=jon+stewart+ron+paul+media+blackout&oq=jon+stewart+ron+paul+media&aq=0L&aqi=g-L4&aql=&gs_sm=1&gs_upl=21414l23080l0l26928l6l6l0l1l1l1l437l1155l1.2.0.1.1l5l0
C'est le seul candidat GOP qui ne soit pas un Israël-Firster. Il a malgré tout le respect de Jon Stewart (qui est plus qu'un pitre de l'info)
Vous pouvez attaquer les autres sur leur caractère et leur corruptibilité.
Même Obama n'arrive pas à la cheville de Ron Paul.
Bien sûr, Obama est POTUS et Nobel de la Paix. Ce qui en dit long sur le système.
Côté financement populaire (les petits $20), c'est Ron Paul
qui mène.
Bien sûr qu'il ne sera jamais élu président. La farce démocratique prendra fin avant.