En souvenir des guignoleux

La danse à Saint-Dilon

Une très bonne année 2014 en santé à tous les vigiliens

Tribune libre

Le temps des fêtes au Québec regorge de traditions de toutes sortes. Parmi celles-ci, il en est une qui a fait longtemps le bonheur des démunis des paroisses pour qui les « guignoleux » passaient de porte à porte et récoltaient pour eux des denrées non périssables, portant un foulard arc-en-ciel, une tuque rouge avec un pompon, des têtes de chats attachées à leur ceinture et une cloche à la main qu'ils faisaient tinter lorsqu'ils arrivaient chez les gens tout en chantant « La guignolée, la guignoloche, mettez des sous dans notre poche »
Originaire des campagnes, la guignolée, cette fête de partage, avait originellement lieu la veille du Nouvel An. Selon les écrits, la première guignolée québécoise aurait été organisée par la Société de Saint Vincent de Paul, une organisation charitable catholique, en 1861 ou 1862.
Terme dénué de toute connotation religieuse au départ, le mot « guignolée » puiserait son origine dans l'expression « Au gui, l'an neuf ! », lancée par les druides de l'ancienne Gaule pour donner le départ, en décembre de chaque année, à la cueillette des feuilles de gui auxquelles la croyance gauloise attribuait des vertus thérapeutiques. En joual québécois, « Au gui l'an neuf » devint au XIXe siècle : « Au gui l'an neu' », ce qui se rapproche plus du mot utilisé aujourd'hui.
Enfin, à l’aube de la nouvelle année, que pouvons-nous souhaiter de plus ravigotant que l’entrain contagieux de Gilles Vigneau avec sa danse à St-Dilon pour nous emporter dans le tourbillon de nos bonnes soirées de familles d’antan!
http://bing.search.sympatico.ca/?q=la%20danse%20%E0%20st-dilon%20gilles%20vigneau%20paroles%20musique&mkt=fr-CA&setLang=fr-CA
Une très bonne année 2014 en santé à tous les vigiliens!

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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Serge Jean Répondre

    31 décembre 2013

    À vous pareillement monsieur Henri Martineau de la nation.
    Serge Jean