Lors de la dernière campagne électorale, le chef de la CAQ François Legault a répété à maintes occasions qu’il faisait de l’éducation et de l’économie ses premières priorités. Un leitmotiv qui se confirme cette fois-ci dans les nouvelles mesures sanitaires annoncées récemment, à savoir le maintien de l’ouverture des écoles et des commerces, hormis les salles à manger des restaurants et les bars.
Par ailleurs, le monde culturel, soit les salles de spectacles, les salles de cinéma, les musées et les bibliothèques doivent carrément fermer leurs portes pour les 28 prochains jours. Encore une fois, la culture, qui ne représente que 4% du PIB [critère économique] du Québec, est reléguée au rang de service non essentiel.
« En ce 29 septembre 2020, nous vivons le jour de la marmotte. Nous sommes de retour au 13 mars 2020. Exactement 200 jours plus tard, nous revoici à nous sentir comme non essentiels, comme créant du danger pour la santé publique, comme étant des transmetteurs de virus », lance Léa Fischer-Albert, présidente de la Table de concertation en théâtre de la Capitale-Nationale. Et pourtant, il est fort utile de le mentionner, aucune éclosion n’a été détectée dans ces lieux publics depuis le début de la pandémie.
En terminant, je n’ai qu’un message à adresser à François Legault : « Adoucissez les règles, permettez que la culture puisse continuer à respirer pour le plus grand bonheur de ses très nombreux adeptes. Dans la situation actuelle, elle étouffe. Donnez-lui de l’oxygène, c’est une question de survie! »
Quand les couleurs se mélangent…
Nul ne peut être contre la vertu… sauf quand la vertu frappe le mur de l’inapplicabilité. Il en est ainsi de la mesure sanitaire qui stipule que les Québécois devront respecter les mesures sanitaires qui s’appliquent dans leur propre région, peu importe où ils se trouvent sur le territoire. Ainsi, un couple de Québec qui décide d’aller admirer les couleurs automnales dans Portneuf se verront interdits d’arrêter manger dans une salle de restaurant ou d’aller se désaltérer dans un bar sous peine d’amende.
Comment le policier peut-il identifier le « coupable »? En vertu de quel motif le constable peut-il exiger qu’il sorte son permis de conduire pour vérifier son lieu de résidence?... Pour la vertu, on repassera!
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
Henri Marineau Répondre
1 octobre 2020De l'eau au moulin...
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/586972/d-sup-r-sup-arruda-nous-ne-comprenons-pas