La course à la direction s’est invitée dans l’ordre du jour de la première réunion d’importance du Parti libéral du Québec (PLQ) depuis sa défaite aux élections du 1er octobre.
Les membres du parti se rencontrent à huis clos à l’Auberge Godefroy de Bécancour, dans le Centre-du-Québec, et selon ce qu’a appris TVA Nouvelles, plusieurs militants expriment le désir de voir le processus de sélection d’un nouveau chef s’enclencher rapidement. D’autres préfèreraient cependant que le parti prenne son temps avant de se doter d’un nouveau chef.
Des préoccupations sont également formulées par des gens inquiets de voir que les décisions sont de plus en plus prises par les instances montréalaises du PLQ. Ils aimeraient voir une plus grande participation des régions.
À son arrivée au congrès samedi, le chef intérimaire Pierre Arcand a d’ailleurs affirmé que cette réunion constitue le «jour 1» de la reconstruction du Parti libéral du Québec, «particulièrement dans les régions du Québec».
«Évidemment, ce sera un thème qui va être extrêmement présent dans les prochains mois», a-t-il déclaré.
«On a un travail à faire, mais on va le faire, a ajouté le leader parlementaire du PLQ, Sébastien Proulx. Et on a le temps de le faire. L’avantage qu’on a cette fois-ci, c’est le temps.»
Retour sur la campagne électorale
Cette rencontre est également l’occasion de revenir sur la dernière campagne électorale, qui s’est soldée par la pire défaite de l’histoire du Parti libéral du Québec.
Certains déplorent notamment le fait que le thème de l’environnement n’a pas été suffisamment mis de l’avant par le parti lors des élections.
«C’est un peu paradoxal, parce que le gouvernement a fait des choses énormes pour l’environnement dans le dernier mandat, a affirmé Antoine Atallah, président du PLQ. Il a même été reconnu à l’international pour ce qu’on a fait notamment pour protéger Anticosti, ce qu’on a fait pour protéger les milieux humides. [...] On aurait eu tout à gagner de le faire.»