La coalition Iran/Russie/Irak/Syrie se renforce

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L'Irak se positionne de plus en plus du côté de la Russie


Alors que le président américain a bouclé sa tournée au Moyen-Orient sur fond de milliards de dollars de contrats d'armements et de promesses pour contrecarrer la puissance iranienne dans la région, la Russie a été hôte, mardi 23 mai, d'une rencontre cruciale: les secrétaires des Conseils de sécurité nationale des pays alliés de la Syrie et pleinement engagés dans la lutte contre le terrorisme, se sont réunis le temps d'un sommet à Zavidovo, au nord de la capitale Moscou.


A cette réunion organisée à l'initiative de l'Iran et de la Russie, ont pris part, outre l'Iranien Ali Chamkhani et le Russe Nikolaï Patrouchev, leurs homologues irakien et syrien, messieurs Falah Fayad et Ali Mamlouk. 


Les quatre responsables ont détaillé une à une les grandes lignes de la stratégie qu'est celle de leur pays pour mieux combattre le terrorisme, tout en mettant l'accent sur le rôle "constructif" de la coalition Russie/Iran/Syrie/Irak dans la lutte antiterroriste ainsi que dans la gestion des crises régionales. 


Ils ont souligné la nécessité d'une conjugaison des "efforts militaires fournis" en Syrie et en Irak et surtout dans cette région qui sépare les frontières communes entre les deux États, et ce, dans le but très précis "d'empêcher une résurgence des groupes terroristes dans la région". 


Les participants à cette réunion ont vivement condamné "les propos provocateurs et non-constructifs" tenus au récent sommet de Riyad, "propos qui ne feront que déstabiliser et tendre la situation au Moyen-Orient". Les intervenants ont relevé la "stérilité" et "l'inefficacité" des coalitions telles que celles dont la naissance a été annoncée à Riyad. Ce sont des coalitions formées par des États qui soit, ne luttent pas réellement avec le terrorisme, soit, ont eux-mêmes une mauvaise presse en termes de lutte contre ce fléau." 


L'accent a été également mis sur la nécessité de la poursuite d'étroites coopérations entre l'Iran, la Russie et la Turquie pour faire aboutir l'accord Astana-4 qui prévoit la création de quatre zones de désescalade sur le sol syrien. " La reprise de Falloujah, de Mossoul en Irak ou d'Alep en Syrie ne signifie pas la fin de l'idéologie takfiriste. Pour l'abattre définitivement, il faudrait identifier et combattre les racines de cette idéologie et ses sources de financement ", a fait remarquer le contre-amiral Chamkani devant ses paires.


A la fin des débats, les quatre parties ont décidé d'organiser régulièrement des rencontres pour mieux coordonner la lutte contre le terrorisme takfiriste. 



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