François Legault s’engage à créer 20 nouvelles chaires de recherche en études québécoises. La souveraineté du Québec pourrait même faire l’objet d’une étude.
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«Bien étudier le passé, le présent, évaluer différents scénarios pour l’avenir pour qu’on soit capable de continuer d’être encore plus fier de notre nation québécoise et il faut toujours se rappeler que notre nation est unique, il n’y en a pas d’autre nation où on a une majorité de francophones entourées d’anglophones (..),on est comme un petit village gaulois», a soutenu le premier ministre sortant lundi, de passage à Longueuil.
Les chaires de recherches auraient pour fonction de «soutenir la recherche sur la réalité et les ambitions québécoises» notamment en matière de langue, de culture, d’histoire, de géographie et de politique. Même l’indépendance du Québec pourrait faire l’objet d’une étude.
«On ne peut pas exclure, effectivement, c’est un projet qui est tout à fait légitime, a précisé le chef de la CAQ. Évidemment, je ne pense pas que c’est la priorité des Québécois, même des souverainistes actuellement, mais tout ce qui permet d’étudier le Québec ça va être accepté».
Un «comité indépendant» piloté par le Scientifique en chef et au Fonds de recherche du Québec s’occupera de la mise en œuvre et l’attribution du financement. François Legault souhaite aussi que les partis d’opposition soient mis à contribution pour la formation du comité.
Le gouvernement sortant prévoit une enveloppe de 40 millions $ pour financer ces chaires. Chacune d’elles obtiendrait un maximum de 1,5 million $ sur trois ans, avec une possibilité de renouvellement.
