L’UPAC enquête chez Hydro

La société d’État fait partie des 4 cibles principales de la police anticorruption pour l’année 2015

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Ça risque d'être long






Le patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Robert Lafrenière, affirme que l'UPAC mène en ce moment diverses enquêtes sur des contrats d'Hydro-Québec.


Hier, en entrevue avec Le Journal pour faire le bilan de l'année, le commissaire à la lutte contre la corruption a indiqué que son organisation s'intéresse à la société d'État depuis plusieurs mois déjà, en toute discrétion.




«On a des enquêtes, qui ne touchent pas nécessairement des dirigeants d'Hydro Québec, mais qui touchent des contrats, etc. », a-t-il avancé.




M. Lafrenière affirme même que Hydro-Québec fait partie de ses quatre «grandes priorités» pour 2015, au même titre que «les contrats des municipalités, les grands chantiers routiers et les dossiers informatiques».




Il n'a toutefois pas voulu nommer exactement les projets qui font l'objet de suspicion.




La Romaine


C'est la première fois que la police anticorruption québécoise est aussi loquace au sujet de la société d'État, qui gère des revenus de presque 13 milliards et dépense environ 7,5 milliards de dollars chaque année.




En février 2013, lors d'une commission parlementaire, le PDG d'Hydro-Québec Thierry Vandal avait été incapable de répondre au député de la CAQ François Bonnardel, qui lui avait demandé si les enquêteurs avaient visité les locaux de la division Équipement et services partagés d'Hydro-Québec.




Vandal avait reconnu que des enquêteurs de l'UPAC s'étaient rendus sur le chantier du complexe hydroélectrique La Romaine. Il avait expliqué que ce sont des contrats accordés à des firmes autochtones qui intéressaient la police.




Dans les jours qui avaient suivi, l'UPAC n'avait alors pas voulu confirmer ou infirmer quelque enquête que ce soit.




Commission Charbonneau


Hydro Québec a également fait parler d'elle devant la commission Charbonneau.




En septembre dernier, l'ancien PDG de Hydro-Québec, André Caillé, y a affirmé sous serment que Marc Bibeau, grand argentier du PLQ à l'époque de Jean Charest, avait demandé à la société d'État des informations sur les contrats qu'elle octroyait aux firmes de génie conseil.




Il a par contre assuré n'avoir été témoin d'aucune collusion ou corruption lors de son passage de près de 10 ans à la tête de Hydro, de 1996 à 2005.



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