L’ostracisme de Mme Ferretti au PQ

Tribune libre

Eschyle avait écrit « Ne consens à vivre ni dans l'anarchie ni sous le despotisme ». Effectivement, c’est cet équilibre d’ intelligence émotionnelle , qu’en tout temps il faut apprivoiser afin de bien contrôler nos émotions les plus rudimentaires de la condition humaine qui nous fait passer dans l’irrationnel quand les circonstances de notre existence sont adverses à nos propres intérêts.
En conséquence, quand nous agissons dans la vie politique, intellectuelle, des affaires ou autres sphères d’activités sociales impliquant le sort d’autrui, nous devons prendre le maximum de précaution pour éviter de causer plus de mal que de bien. C’est dans la perspective de bien faire en minimisant les décisions non évolutionnistes que les sociétés pourront se développer de manière à conquérir des moyens efficients d’épanouissement tant individuel que collectif, le contraire consisterait en la paupérisation, la culture de la misère, l’anarchie et le désordre en système.
C’est pourquoi, afin d’atteindre l’équilibre entre ces deux idéologies extrêmes, anarchie et despotisme, les peuples démocratiques, intelligents, socialement cohésifs et qui veulent évoluer dans l’harmonie de la vie politique, culturelle et socioéconomique n’ont pas besoin de « pasionaria » ni de « sauveur messianique » pour les libérer de l’emprise d’un pouvoir centralisateur et antidémocratique, comme c’est le cas pour le peuple québécois depuis la Constitution de 1867, laquelle, nous en convenons tous, a été imposée de manière à pouvoir anéantir la souveraineté de la nation canadienne-française afin que ce régime raciste puisse exister et que le sort politique d’Ottawa soit décidé par des aliénés pro-fédéralistes québécois(1) au bénéfice de ce centralisme anglophone.
Cependant, pour arriver à faire du Québec un pays totalement libre de l’emprise de ce Pouvoir centralisateur, pervers, arbitraire et antidémocratique, nous n’avons besoin d’autres moyens que ceux préconisés par les statuts du PQ. Lesquels moyens sont et seront ceux qui primeront au moment de demander le consentement démocratique du peuple québécois afin de réaliser sa libération nationale. En d’autres mots, nous allons rejeter avec force toute autre voie antidémocratique qui mènerait inévitablement à la violence, à la confrontation fratricide, à l’anarchie, au despotisme et au chaos socioéconomique, et par conséquence à l’inconcrétisation de cette LIBERTÉ NATIONALE DU QUÉBEC. En effet, ces prises anarchisantes et hors de tout pragmatisme politique et socioéconomique dont fait allusion Mme Ferretti, corroborent des positions qui conduiraient inévitablement à la ruine collective.

C’est évidemment à cause de cette position de rupture radicale dont fait gala Mme Ferretti qui n’a pas reçu d’acceptation à des propositions politiques non conformes à la raison d’être du PQ et à sa trajectoire exemplaire comme force de coexistence démocratique, qu’on l’a laissée dans l’ostracisme politique qu’elle révèle dans ces deux passages :
« (…). L’indépendance ne passe pas par l’exercice d’un bon gouvernement (étapisme) encore moins par la quête de l’approbation de l’ennemi (proposition d’association, de partenariat), surtout pas par le maintien du Québec dans la mouvance destructrice du néo-libéralisme (programme actuel du PQ), mais par la rupture radicale d’avec toutes les lois, règles et politiques qui régissent d’Ottawa la vie politique, économique et sociale au Québec, ce qui implique le choix de moyens de lutte non confinés à l’électoralisme .
Comme vous voyez (2), il est naturel que vous n’ayez pas beaucoup entendu mon discours, que même les Bourgault et autres Lévesque ont voulu étouffer, en leur temps, et sans cesse le PQ . »

D’autre part, voici un commentaire écrit à propos de l’article de M. Payne Les inconditionnels du PQ dans lequel je dénonce les positions de ceux qui veulent que le PQ empruntent des voies antidémocratiques et anarchisantes pour faire l’indépendance du Québec, lesquelles laisseraient aux présentes et futures générations québécoises un Québec qui serait aux antipodes des nivaux de vie, de coexistences sociales et de vie démocratique dont jouit aujourd’hui ce peuple singulier :
À propos de ceux qui critiquent le PQ sans apporter d’autres voies politiques susceptibles de maintenir le Québec parmi les nations ayant l’un des plus hauts IDH et de faire que la réalisation de la pleine souveraineté renforce ces acquis au lieu de détruire ces paramètres socioéconomiques, voici une synthèse émanant de leurs commentaires :
Le Parti québécois cherche à gagner le Pouvoir seulement pour se bénéficier des avantages que lui procure ce même pouvoir politique ou en le « perdant » de manière que la souveraineté du Québec ne puisse se réaliser qu’en bénéficiant l’union « canadianisatrice » ; ou encore, qu’il n’y ait aucune de ces deux possibilités afin de pouvoir implanter un système politique rétrograde et anarchisant voulu par ceux qui attendent la disparition de ce parti incontournablement souverainiste .
JLP
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
_______________________
1. Voici une constatation de force décisionnelle des Canadiens français dans l’actuel système électoral devant être préservé afin d’assurer l’hégémonie politique au Québec pour atteindre leur libération nationale : « Dans une course à deux partis, quand le PQ a plus de 15 % d’avance chez les francophones, ça veut dire une prise du pouvoir, parce que 80 % des comtés au Québec sont très francophones ». Pour plus d’information, consulter SONDAGE LEGER MARKETING-LE DEVOIR. Le vote francophone porterait le PQ au pouvoir (publié à Vigile.net).
2. Ces mots sont adressés à Mme Hébert, lesquels apparaissent dans le texte RÉPONSE À NICOLE HÉBERT. L’indépendance est un projet révolutionnaire qui nécessite une action révolutionnaire , suite à son article Lettre à Andrée Ferretti (publié à Vigile.net).


Laissez un commentaire



11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2009

    Luc Archambault dit :
    «M. Montmarquette nous propose donc de renoncer à cette répudiation parce qu’il propose de se réclamer du même procédé abusif en validant un État qui naitrait des seules voix de la députation souverainiste»
    Oui, je préfaire le vote des députés.
    Mais j'affirme même que nous n'en aurions pas tant besoin que cela, puisque qu'il n'y a pas eu de référendum pour faire entrer le Québec dans le Canada, et que nous n'avons pas signé le rapatriement constitution canadienne.
    En ce sens, je pourrais même affirmer que le Québec n'a jamais été légalement dans le Canada.
    Si nous cessions de reconnaitre ce qui ne s'est jamais produit, nous serions d'ores et déjà libéré de ce que j'appelerais une opression volontaire.
    Christian Montmarquette

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2009

    Y a a-t-il quelque chose à voir avec la théorie du bouc-émissaire ? On dirait bien ! J’ai l’habitude, depuis quelques années, de n’être pas tendre envers le PQ, et, soit dit en passant, je n’en suis pas membre. Mais enfin, ce parti ne peut tout de même pas être responsable de tout ce qui nous arrive !(Raymond Poulin)
    Bouc-émissaire, le PQ ?
    Le PLQ, Ottawa, les immigrants, les fédéralistes, Power Corp, sont des bouc-émissaires.
    Ce qui nous arrive, nous-nous le faisons.
    Cette critique est envers nous-mêmes. Notre propre irresponsabilité, notre propre couardise. Le PQ est le parti qui nous représente, c'est tout.
    C'est une auto-critique.
    La faiblesse du PQ est le reflet de la nôtre en tant que peuple.
    Le PQ est notre instrument politique qui doit porter notre voix en tant que peuple et non pas c'elle de nos intellectuels à la solde du fédéral dans nos universités provinciales. Pour l'instant le PQ n'est que le porte voix de ces derniers.
    Si nous voulons changer les choses, il faut changer le PQ. Il faut le retirer des mains des idéologues fédéralistes multiculturalistes et lui redonner notre voix.
    C'est ça notre responsabilité.

  • Raymond Poulin Répondre

    27 mai 2009

    Si j’analyse les réactions d’un certain nombre d’intervenants dans tous les textes où il est question du PQ et de l’indépendance, depuis quelques mois, on semble dire que tout le monde, y compris au PQ, a trompé tout le monde tout le temps, objectivement ou volontairement. Je veux bien qu’on se soit trompé au PQ, je conçois qu’il y existe, comme dans n’importe quel parti, quelques carriéristes cyniques, mais tous n’ont pu tromper tout le monde tout le temps. Il serait temps de cesser de s’inventer des complots chaque fois que ç’a mal tourné. Y a a-t-il quelque chose à voir avec la théorie du bouc-émissaire? On dirait bien! J’ai l’habitude, depuis quelques années, de n’être pas tendre envers le PQ, et, soit dit en passant, je n’en suis pas membre. Mais enfin, ce parti ne peut tout de même pas être responsable de tout ce qui nous arrive! Pratiquement tous ceux qui lui trouvent tous les défauts s’en sont remis à lui, pendant une longue période, du sort du Québec. La frustration est une chose, la désignation d’un bouc-émissaire en est une autre. Serions-nous en train de récrire Les animaux malades de la peste? Que ce parti ait erré est une chose, que ses représentants soient objectivement des traîtres en est une autre. On peut n'être pas d'accord avec lui, mais de là à en faire un parti inféodé aux fédéralistes en est une autre. Pourrions-nous retomber sur nos pieds?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    À la lecture du commentaire de Gébé Tremblay, je serais tenté d'ajouter que le PQ a tenté la souveraineté en faisant l'économie de la décolonisation des cerveaux. M. Perez semble vouloir poursuivre dans la voie de la souveraineté dans la continuité alors que d'autres, armés des insuccès du passé, en arrivent au besoin d'approfondir la lutte dans ses fondements et de l'élargir dans ses formes.
    GV

  • Marcel Haché Répondre

    27 mai 2009

    M. Pérez.
    Combien d’élections faudra-t-il que le P.Q. perde, finalement, pour que vous envisagiez que, peut-être, il fait présentement partie du régime ?
    Ne vient-il pas à l’idée que le P.Q., à défaut de pouvoir révolutionner le régime fédéral, puisse se contenter, par la force des choses, de s’installer dans le régime ? Politiquement bloqué, le Québec est incapable, présentement, de se projeter dans l’avenir. Je parle ici du peuple québécois. L’ethnique, pas le civique. Le civique à Bouchard-Taylor se projette, quant à lui, très bien merci.
    Combien d’élections faudra-t-il perdre pour que les indépendantistes envisagent que l’action ACTUELLE du P.Q. fait partie du problème, mais pas de la solution ?
    Qu’on ne vienne pas gosser avec une union souverainiste à faire. La désunion actuelle des indépendantistes n’est pas le fait des petits partis (j’inclus ici Q.S.).Que le P.Q. renoue demain avec son passé courageux, l’union est faite.
    Le propos de Mme Ferretti est à l’effet qu’en démocratie, on exerce le pouvoir de la manière qu’on l’a pris. Par deux fois, à la suite de référendums perdus, le P.Q. a réussi à rester au pouvoir. Mais ce furent des occasions lamentablement perdues pour les indépendantistes. C’est plutôt l’institution fédérale qui a promené le P.Q., par le bout du nez, alors qu’il était « au pouvoir »… provincial.
    Les deux fois, c’tait pas assez ? Faudrait encore souffler dans le ballon crevé ?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    (suite)
    La "cérémonie" de consécration, par le PQ, de l'approbation de la morale de l'ennemi fut ouverte par la condamnation de Jacques Parizeau et clôturée par c'elle de Yves Michaud. Ce fut le "VaticanII" péquiste.
    Toute la doctrine morale de l'ennemi (ouverture sur le monde, tolérance, démocratie-common law, pluralisme, multiculturalisme, bilinguisme, etc..etc..) a été approuvée et adoptée par le PQ qui à son tour l'impose par tous les moyens aux Québécois tels nos curés du dernier sciècle.
    C'est pourquoi nous voyons le PQ chercher en vain à se faire plus moral que le PLQ. Tâche impossible puisqu'il a lui-même approuvé, consacré, son ennemi en tant que "autorité en la matière" en condamnant ses propres "fidèles" les plus fervents. C'est pourquoi toutes les condamnations contre la corruption et les magouilles des libéraux sont sans effets chez les Québécois.
    Demander, comme vous le proposez, aux Québécois de penser en "robots" qui ne réagiraient politiquement que par rationel, démocratie, pragmatisme, pendant qu'on les gave de cette doctrine morale dont on a fait l'ennemi l'autorité suprême est encore plus futile que celà ne fera qu'empirer la situation.
    La "rupture" dont parle Mme Ferretti est bien un acte révolutionaire avant tout intérieur chez les Québécois afin que ceux-ci redeviennent les maîtres et auteurs de leur morale. Seulement ainsi pourront'il changer l'extérieur par cette nouvelle conscience d'eux-mêmes comme seule autorité en la matière.
    Le PQ s'est placé en contradiction et même en opposition à cette évolution des Québécois qui maintenant en sont poussés à la révolution, trouvant insupportable l'état de névrose skizoide dans lequel on les maintient.
    Les Québécois n'ont que faire de vos statistiques savantes et stratégies complexes pragmatiques. Ils votent avec leurs trippes, avec leur intuition, leur sentiment, leur coeur. Ils votent pour eux. S'ils ne voient rien pour eux, ils s'abstiennent. Si vous leur dites que l'ennemi est l'autorité morale, alors ils voteront pour lui malgré toute la corruption corporatiste et politique dont il serait coupable.
    Le PQ doit faire sa propre révolution intérieur ou se voir alors de plus en plus perçu du côté de l'ennemi.
    C'est le PQ qui subbit l'ostracisation maintenant.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2009

    M. Pérez, vous dites:
    Eschyle avait écrit « Ne consens à vivre ni dans l’anarchie ni sous le despotisme ». Effectivement, c’est cet équilibre d’ intelligence émotionnelle , qu’en tout temps il faut apprivoiser afin de bien contrôler nos émotions les plus rudimentaires de la condition humaine qui nous fait passer dans l’irrationnel quand les circonstances de notre existence sont adverses à nos propres intérêts.
    C'est non seulement exact, mais vous touchez-là au coeur du problème qui afflige notre peuple et dont malheureusement souffre le PQ. Mais avant de pouvoir contrôler nos émotions, il est impératif que nous les connaissions bien. Or, vous évitez de les aborder ici, négligeant ainsi votre propre conseil d'équilibre en nous ammenant radicallement du côté du rationel, du pragmatisme et de la démocratie.
    Je vais alors tenter d'exprimer ici, dans les limites de mes cappacités, comment cette radicalisation du rationel démocratique est au service des ennemis de notre nation par le contrôle des émotions de notre peuple. Si ce sujet est si tabou chez plusieurs péquistes c'est que l'aborder nous ramène innévitablement à ces autres ostracisations par le PQ d'éminents intellectuels nationalistes québécois et par ricochet nous vaut le même traitement.
    Évidemment, pour un rationel pragmatique démocrate "révolution" ne peut signifier qu'anarchie et despotisme. Je vais donc, avec ma tête et mon coeur, lire autrement vos extraits du texte de Mme Ferreti en révélant les points qui semblent pour vous complètement "aveugles" ou que vous avez simplement mis dans le même sac de vos "confrontations à la démocratie et à la vie sociale".
    Je commence par le point "essentiel" qui est exprimé si simplement et clairement que seul le talent d'artistes des mots comme Mme Ferretti peuvent en produire : "l’approbation de l’ennemi".
    Pour ceux qui ont eu courage de faire l'effort d'affronter leur "côté sombre" de l'intérieur, ce mot résume toute la faiblesse d'une partie de l'élite intellectuelle québécoise et dont le PQ s'est fait l'instrument politique servile. Cette approbation ne contrôle l'aspect socio-économique et politique des Québécois que par l'approbation MORALE de l'ennemi. C'est l'approbation de la morale de l'ennemi, comme vérité, qui contrôle l'émotionel des Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2009

    Sans PQ pas de salut. La déchéance économique, l'anarchie, le désordre de l'extra parlementarisme, tous ces maux nous guetteraient infailliblement faute de suivre la ligne rassurante, celle tenue par la ceinture et les bretelles.
    L'auteur le prend de haut, mais un peu de nuance ne nuirait pas pour mesurer et comparer les risques d'une inévitable lutte multiforme. Je laisse à Horace le mot de la fin : «Celui qui vit dans la crainte ne sera jamais libre»
    G. Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2009

    Suite
    Geste de rupture
    Mais s'il est question de poser des gestes de rupture, dans cette logique de répudiation du Canada abusif actuel, nous pouvons donner suite au refus d'adhérer à l'État actuel du Canada de la députation du Québec siégeant à l'Assemblée nationale dès maintenant. Nous pouvons inclure dans un Programme commun de souveraineté endossé par toutes les composantes de la mouvance souverainiste à soumettre aux prochaines élections du Québec, la réunion de l'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec siégeant autant à Québec qu'à Ottawa pour qu'elle répudie et déclare illégitime tout État quel qu'ils soit, présent ou futur, qui ne serait pas nommément soumis aux voix du peuple souverain du Québec, dont l'actuelle Constitution du Canada.
    - Cela permet d'incarner dans une Institution la réalité politique et institutionnelle de l'existence et de la reconnaissance du peuple du Québec et sa souveraineté démocratique afférente.
    - Cela permet de faire mentir Pierre Elliott Trudeau qui avait virtuellement convoqué un telle assemblée pour justifier son injustifiable rapatriement unilatéral. Il pouvait le faire parce qu'il s'abstenait de faire la translation du vote souverainiste au plan fédéral puisque le Bloc québécois n'existait pas. Maintenant il existe et cette éventualité démontre bien à quel point il est important que siège à Ottawa une forte représentation souverainiste. Ce projet de réunion de toutes la députation du Québec partie d'un Programme commun de souveraineté donnerait aux souveainistes un argument de poids pour qu'ils appuient en bloc le Bloc québécois aux prochaines élections fédérales qui ne tarderont pas et qui réuniront une fois encore les canadianisateurs pour enfoncer le Bloc québécois. Ils n'attendent que ça pour refaire le coup de Trudeau et donner au Québec un semblant de reconnaissance et de légitimité à cet État jamais soumis aux voix du peuple à la faveur d'un PrattiGescagntiévisme activiste et sournois des plus canadianisateur.
    Tout ça pourrait donner des fruits dès les prochaines élections fédérales pour les gagner comme jamais, une victoire annonciatrice de celle à venir dès après à Québec et ce, pour faire de ces prochaines élections du Québec des élections décisives parce qu'entretemps nous aurons su faire l'UNION souverainiste de nos forces. Cela, pour faire face à la si disciplinée et forte UNION des forces canadianisatrices qui en toutes ses composantes politiques, médiatiques, sociétales et culturelles, radio-poubelle à et activiste internautiques à la clé, manifeste une solidarité exemplaire et si efficace contre nous, divisés.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2009

    M. Montmarquette préconise une réplique sophistique à l'abus canadianisateur qui s'impose de force et d'autorité depuis la Conquête et que l'on dénonce parce qu'il ne s'est jamais nommément soumis aux voix du peuple souverain et démocratique que nous sommes. Comme l'a fait Pierre Elliott Trudeau pour justifier son rapatriement unilatéral tout aussi abusif par lui non plus imposant des seules voix de la députation du Parlement fédéral une Constitution jamais non plus soumise nommément aux voix du peuple. Ce qui nous permet de la répudier en vertu de cette absence même.
    M. Montmarquette nous propose donc de renoncer à cette répudiation parce qu'il propose de se réclamer du même procédé abusif en validant un État qui naitrait des seules voix de la députation souverainiste éventuellement majoritaire à la faveur d'une élection référendaire ou pas sans se nommément soumettre aux voix du peuple par la seule voix de l'Assemblée nationale du Québec qui n'a de légalité qu'en vertu de l'État illégitime du Canada. Des voix qui par le pouvoir abusif du Canada peuvent être rendues illégale par le pouvoir de désaveux que cet État détient abusivement. Que resterait-il pour légaliser une telle loi invalidée par le Canada ? Rien, pas même la légitimité, celle qui nous fait pouvoir invalider le Canada pour peu que nous fassions ce qu'il se refuse à faire parce qu'il sait bien qu'il serait répudié dans l'heure. Ce pourquoi il ne s'est jamais nommément soumis aux voix du peuple.
    Sophistique argumentation cul-de-sac de la double faute. Deux faux ne font pas un vrai. Voir Wikipédia Sophisme et Sophisme de la double faute
    Une autre avenue est possible hors la Loi du talion et hors l'asymétrie jamais réciproque qui fait que le Canada ne se soumet pas aux même règles communes aux grandes démocratie contemporaines, en Europe par exemple, où cet État ne s'impose pas d'autorité aux peuples souverains qui la composent. Il soumet nommément à l'approbation des ces peuples ses Actes constitutifs et leur donne force de loi que lorsqu'ils sont nommément validés par les voix du peuple.
    C'est cette voix qu'il nous faut suivre, cette norme mondialement acceptée. Pour cela, il nous faut soumettre nommément aux voix du peuple l'État du Canada pour invalider sa Constitution unilatérale. Ainsi nous pourrons toujours le répudier en vertu d'une logique imparable et réciproque. Faire comme lui nous prive de le faire cependant ou ensuite, car, comment l'invalider en vertu d'un principe démocratique primordial, si nous avons validé un pareil processus illégitime ? Comment obtenir un appui de l'Europe par exemple si nous prônons le fait que telle logique imposerait que ces peuples soient légitimement embrigadés, gouvernés par un État d'Europe qui s'imposerait sans se nommément soumettre aux voix du peuple ?
    Cette voie est sans issue. Elle ne consiste qu'à contourner indirectement ce que l'on craint ne pouvoir faire directement. C'est exactement ce qu'a fait le Canada depuis la Conquête. C'est exactement pourquoi et en vertu de quoi nous le répudions. ET, la solution consisterait à abonder dans la même voie ? Soyons sérieux ! Cela ne fait pas de sens, ni légalement, ni légitimement, ni logiquement, ni en terme d'appui politique à obtenir de l'Assemblée des nations.
    L'État souverain du peuple souverain du Québec doit émaner nommément des voix du peuple souverain.
    Suite ici-bas
    Gestes de rupture

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2009

    En ce qui me concerne, en vertu des circonstances abusives dont fût perpétuellement victime le Québec, je considère que des élections générales et la suprématie de l'Assemblée nationale bien amplement suffisantes pour satisfaire les besoins de notre sainte démocratie...
    Christian Montmarquette