L'organisation des États généraux sur la souveraineté est-elle en panne?

Tribune libre

Plus de deux mois après la tenue de la réunion de consultation dans les régions de Montréal et Laval en vue des États généraux sur la souveraineté rien n'a bougé. On avait alors annoncé qu'une grande assemblée au niveau national aurait lieu à Québec a début de 2013. On avait demandé aux personnes intéressées à y participer à laisser leur nom et leurs coordonnées. Ce que j'ai fait. Mais il n'y a eu aucun suivi par la suite.
Après avoir adressé des demande de renseignements auprès des organisations nationale et régionale, on a fini par me faire savoir que les commissaires se réuniraient début janvier pour confirmer la date de cette assemblée.
Je déplore surtout la quasi-absence d'informations, aussi bien externes qu'internes, au sujet de ces États généraux qui ont pour pourtant pour but de "remettre l'indépendance au coeur des débats publics", comme l'a expliqué Gilbert Paquette, président des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO) sous cette rubrique le 24 octobre dernier
Si l'on veut que ces États généraux servent à coaliser toutes les composantes du mouvement souverainistes dans une optique non partisane et citoyenne, il y a pourtant fort à faire. La situation actuelle laisse l'impression, à tort ou à raison, que le coeur n'y est pas. C'est désolant!

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Paul Cliche76 articles

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Membre fondateur du Mouvement pour une démocratie nouvelle et auteur du livre Pour une réduction du déficit démocratique: le scrutin proportionnel ; membre de Québec Solidaire; membre d’ATTAC Québec; membre à vie de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal.





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3 commentaires

  • Laurent Desbois Répondre

    4 janvier 2013

    Monsieur Cliche, QS.
    Vous semblez avoir une tendance à critiquer les activités souverainistes ou nationalistes, où Québec Solitaire choisit volontairement de ne pas participer. Voilà un autre example ci-dessous :
    Pourquoi avoir exclu Québec solidaire de la cérémonie de dévoilement du monument
    http://www.vigile.net/Pourquoi-avoi...
    Paul CLICHE, QS
    Tribune libre de Vigile
    dimanche 28 octobre 2012

  • Archives de Vigile Répondre

    31 décembre 2012

    Cher Monsieur Cliche,
    Merci beaucoup de votre commentaire.
    Oui, la Commission des États généraux sur la souveraineté du Québec travaille toujours et elle travaille fort.
    Je comprends votre intérêt et votre hâte pour la poursuite des travaux. Je vous assure que vous n’êtes pas seul. Avant l’assemblée de Montréal et Laval, dans chaque région où nous avons tenu une assemblée citoyenne, des dizaines de noms ont été recueillis comme le vôtre. Eux aussi attendent avec hâte la Grande assemblée. Oui, la Grande assemblée a été et continue d’être le sujet de plusieurs de nos rencontres.
    Parmi nos plans pour la deuxième étape, nous avons l’intention d’impliquer des bénévoles dans le volet Réseaux sociaux (avis aux intéressés) pour justement informer les citoyens de l'avancement des travaux.
    Merci encore pour votre intérêt. Je vous souhaite une année 2013 pleine d'avancées pour la Souveraineté du Québec !
    Alice Tavares Mascarenhas
    Commission nationale des États généraux sur la souveraineté du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2012

    Monsieur Cliche,
    Il y a des fois que je me dis que l'idéal souverainiste est dépassé.
    C'est probablement la raison pourquoi, comme vous dites, le coeur n'y est pas.
    Le Québec a changé depuis le dernier référendum en 1995. Il y a d'abord la mondialisation de l'économie et l'interminable guerre au terrorisme. Il y a eu surtout une arrivée massive d'immigrants. Ceux-ci, il faut bien l'admettre, n'ont pas intérêt à voir un Québec souverain.
    C'est ce que je disais à un type que je connais qui, lui aussi un peu comme vous, est désappointé de voir où en est rendu l'idéal souverainiste en 2012.
    De plus la jeunesse "pure laine" s'est enlisée dans le chacun pour soi et le "au plus fort la poche".
    Dans ces conditions, tout projet de société devient difficile, c'est le moins que l'on puisse dire.
    Et je sais que tout comme moi, vous devez être également déçu par le peu de progrès dans le domaine de la justice socio-économique au Québec.
    Difficile à comprendre que nos gouvernants ne semblent pas percevoir que leur rôle premier est d'assurer une vie décente et digne à tous les citoyens dont ils ont la responsabilité.