L'Onu a reconnu que les forces armées russes n'avaient rien à voir avec l'attaque contre son convoi humanitaire en 2016 près d'Alep, en Syrie, cette conclusion a été tirée à la suite de l'examen de la zone pilonnée et des munitions utilisées.
La commission internationale d'enquête des Nations unies sur les incidents en Syrie a conclu, dans son rapport, que les forces armées russes n'étaient pas impliquées dans l'attaque contre le convoi humanitaire survenue au mois de septembre en 2016 non loin de la ville d'Alep. Cet incident a souvent été mentionné en tant qu'exemple des prétendus crimes de guerres de la Russie en Syrie.
La commission indépendante a tiré cette conclusion après une analyse des munitions utilisées, de la superficie de la zone attaquée et de la durée de l'attaque.
La commission n'a d'ailleurs attribué aucun crime de guerre commis en Syrie à la Russie. Bien que le rapport cite de nombreux cas de largage de bombes artisanales au chlore depuis des hélicoptères qui entraînaient des victimes parmi la population civile, il résume que « les informations recueillies n'attestent de l'implication des forces russes dans aucun des incidents ».
Un convoi humanitaire de l'Onu et du Croissant-Rouge syrien composé de 31 camions a été la cible de tirs dans la nuit du 19 au 20 septembre dernier au nord-ouest d'Alep. Les camions transportaient de l'aide destinée à 78 000 personnes habitant Orum al-Koubra. Selon l'Onu, 18 des 31 camions ont été touchés. Le Croissant-Rouge a pour sa part précisé qu'un volontaire et plusieurs civils avaient trouvé la mort dans l'attaque.
Les États-Unis et leurs alliés ont, à maintes reprises, accusé la Russie d'être derrière l'attaque contre le convoi. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait déclaré de son côté qu'aucune preuve tangible prouvant ces allégations n'avait été livrée.
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