L'ONU n'aime pas la dissidence quant à ses ambitions migratoires

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L'immigrationnisme totalitaire

L'ONU veut absolument faciliter les mouvements migratoires dans le monde d'ici la fin de 2018.


Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres, n'aime pas que des voix s'élèvent contre son plan pour faciliter les mouvements migratoires dans le monde, qu'il souhaite voir adopté d'ici la fin de 2018.


Rappelons qu'en décembre dernier, les États-Unis s'étaient retirés d'un éventuel pacte mondial sur les migrations, car ils jugeaient que celui-ci pourrait nuire à leur « droit souverain » à « faire respecter leurs lois sur l'immigration » et à « sécuriser leurs frontières ».


Jeudi, M. Guterres a déclaré lors de la publication d'un rapport intitulé Rendre les migrations bénéfiques pour tous : « Permettez-moi de souligner ceci : les migrations sont un phénomène mondial positif ». Ici encore, l'ONU pointe un doigt accusateur à l'endroit de ceux qui s'interrogent sur certains aspects des migrations. Il faut donc, pour M. Guterres, « maximiser les avantages de cette forme ordonnée et productive de migrations tout en éliminant les abus et les préjugés qui font de la vie d'une minorité de migrants un enfer ».


La Représentante spéciale de l'ONU pour les migrations, Louise Arbour, a marché sur les pas du Secrétaire général : « Nous avons [...] reconnu la nécessité de mieux collecter et analyser les données, car des choix judicieux et intelligents doivent reposer sur des faits », a-t-elle déclaré à son tour.


En conclusion, M. Guterres a lancé : « J'exhorte tous les États membres à s'engager ouvertement et activement dans les négociations à venir. Je vous encourage à travailler à l'adoption d'un Pacte mondial sur les migrations axé sur des solutions lors de la Conférence internationale au Maroc plus tard cette année ».


Les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir des doutes par rapport aux ambitions de l'ONU. Récemment, la Chine avait estimé qu’il revenait aux États – et non à l'ONU – à prendre les décisions sur l'immigration, entre autres sur les sanctions applicables en cas d’immigration illégale.