UN Watch, un organisme non gouvernemental dont le mandat est d’assurer que l’ONU suive sa propre charte et que les droits de la personne soient respectés, a publié un texte sur le Conseil des droits de l'homme de l'ONU dans le but de dénoncer la présence de pays membres qui ne sont pas du tout des modèles en cette matière.
Citons quelques noms : le Qatar, l'Arabie saoudite, le Venezuela, la Chine, Cuba, l'Irak, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Burundi, l'Afghanistan, l'Égypte et le Rwanda.
Voici quelques exemples de cas qui auraient dû, selon UN Watch, dissuader l'ONU d'élire ces États au Conseil.
Qatar
Accusé d'exploiter deux millions de travailleurs étrangers, le Qatar est dirigé par une famille royale et dépourvu de parti politique. Les femmes, comme les migrants, y sont victimes de discrimination. Le Qatar a aussi été accusé de financer des groupes terroristes, entre autres l'État islamique et le Hamas.
Arabie saoudite
Également dirigée par une famille royale et dépourvue de parti politique, l'Arabie saoudite condamne à mort ceux qui sont accusés d'apostasie (renoncement à l'islam) et d'adultère. Les châtiments corporels, comme la flagellation, l'amputation d'un membre et la décapitation, y sont fréquents.
Venezuela
Les violations des droits de la personne sont légion au Venezuela : détention arbitraire généralisée, emprisonnement de dirigeants de l'opposition, intimidation de journalistes, torture, etc.
Chine
En Chine, la liberté d'expression et d'association est bafouée, et le gouvernement applique des politiques de discrimination contre les Tibétains et d'autres minorités du pays.
Pakistan
Même si le Pakistan permet des élections au suffrage universel, il reste que le pays n'est pas exempt de violation des droits de la personne. On y exerce par exemple la détention arbitraire et la torture, de même que la violence et la discrimination à l'endroit des femmes, y compris les crimes d'honneur et le viol, la violence contre les homosexuels et la persécution des minorités religieuses.
Burundi
Les forces de sécurité du Burundi répriment les manifestations pacifiques et commettent des assassinats ciblés. On y exerce également la détention arbitraire, la torture et la violence sexuelle.